A l’heure où l’on parle d’émergence, de « Fast Track » et de bancarisation, la
Bank of Africa se distingue tristement par une gestion nébuleuse des opérations
de compte de ses clients.
Ayant un investissement en cours au Sénégal, je suis à Dakar pour deux mois
afin de suivre l’évolution des travaux. Hormis le prix billet d’avion (1300 €
TTC), le séjour me coûte aussi en argent, en temps et en énergie. C’est de bonne
guerre me direz-vous. Mais encore faudrait-il que « ma » banque m’aide à
réussir ce projet qui lui sera bénéfique.
Pour l’instant cette banque, en l’occurrence la BOA s’organise de manière
méthodique afin que son client échoue. Pour preuve ? J’ai effectué un virement
depuis le 23 juillet. De mon compte en France vers mon compte au Sénégal.
Pendant une semaine, jour après jour, j ai du appeler des conseillers pour m
entendre dire que ce n est pas encore effectif. On va vous rappeler. Ce qu’ils ne
font jamais alors que ma conseillère en France, elle prend le soin de m appeler
tous les jours pour vérifier que j’ai reçu mon argent.
Au bout de 4 jours je me déplace à l'agence principale de la place de l
indépendance à Dakar pour m’entendre dire qu’il faut dorénavant remplir une
fiche d’identification avant de mettre les fonds à disposition.
Je demande alors un relevé de compte. Apres une heure d’attente, on me dit que
l’imprimante ne marche pas comme si dans toute l’agence il n’y avait qu’une
seule imprimante.
Au bout de deux jours d attente avec des promesses de me rappeler jamais
tenues, je rappelle le siège de la banque et je tombe sur une standardiste qui me
reproche de ne pas être professionnel parce que je lui ai dit que j avais besoin de
partager ma mésaventure avec les internautes. Elle me demande de rappeler à
10h pour parler au responsable qualité, je lui rétorque que dans une banque où
règne le professionnalisme c est au responsable de me rappeler. Je parviens à
joindre ce responsable qualité qui me demande de le rappeler parce qu’il est en
voiture. A priori, on lui a transmis mon message.
Je rappelle samedi matin ce même responsable qualité qui me demande sans
ménagement de lui envoyer un mail ou de le rappeler lundi matin .Les
conseillers que j’ai eus le lundi matin me demande un relevé du compte
d’origine du virement, promettant de me rappeler pour me confirmer la
disponibilité des fonds.
Au bout de trois heures sans nouvelles je rappelle avec insistance pour
m’entendre demander la profession de mon épouse.
Entre temps, la tonne de ciment a augmenté de 5000 Francs Cfa et avec la
Tabaski les ouvriers prennent des vacances d’au moins une semaine en
moyenne.
Comment faire confiance à d’autant d’amateurisme dans la conduite de nos
finances propres. Ce fut mon erreur.
Autre symptôme d’amateurisme, mon épouse et moi avions fourni nos deux
signatures depuis un an.
Cette année chaque fois que j’émettais un chèque, on me faisait attendre une
heure voire plus, le temps que les préposés aux guichets en référent à une
conseillère qui envoie un mail de vérification. Et vous savez quoi ? Pendant plus
d’une semaine ils n’avaient pas accès à leur mail.
Vous ne comprenez pas comment cela est-il possible ? Moi non plus.
M. Léo SAMBOU
Un client désabusé
Share on: WhatsAppL’article La Banque of Africa (BOA): Entre incurie, laxisme et médiocrité .