Quand on dit qu’un pays est en voie d’émergence, il faut que les lois et règlements dans un secteur donné soient conformes avec la marche de ce secteur.
C’est facile d’incriminer la gendarmerie, la police et les usagers. Mais est-ce que l’Etat est en train de faire des efforts pour mettre à jour la réglementation du secteur ! Dans le transport, la majeur partie de ceux qui font le transport dit ‘irrégulier’ sont des jeunes à qui l’état leur droit du travail ou faciliter à trouver du travail. La législation du transport au Sénégal est obsolète. Il faut revoir l’ensemble des règles qui régissent le transport.
La licence, le nombre de place surtout dans les car ‘Ndiaga Ndiaye’ et bus ou les’ traverses’ sont à supprimer dans les cars. Il faut voir quand il ya un accident s’est tellement étroit que même les secours ont des difficultés pour accéder aux blessés car c’est dans le couloir qu’on installe les places. La facilitation pour l’obtention des papiers administratifs va faire diminuer la corruption ou les rackets sur la route et permettre aux transporteurs de travailler sereinement sur la route. Il y a certaines pratiques qui y ont cours actuellement, au niveau des péages sur l’autoroute, sous le pont de la patte d’oie, sur le rond-point de Cambérène et les points de montage des forces de sécurité. Quand il y a embouteillage, c’est parce que les forces de l’ordre ne s’occupent pas de la circulation proprement parlée. On dit que les frais pour obtenir des papiers en règle ne dépassent pas 30.000 FCFA c’est pas çà en réalité.
Les véhicules dits “Dacia” et les Toyata verso ne peuvent pas avoir la licence de transport public inter – urbain, c’est-à-dire entre région. C’est à l’état de faire quelque chose par rapport à çà. Dans la conduite, l’état d’esprit est important. Il faut aussi interpeller les inspecteurs d’état, qui doivent prendre les transports publics pour mieux comprendre ce qui se passe sur la route. Le Général Moussa Fall, commandant de la gendarmerie territoriale, en novembre faisait état de l’existence de “caisses” ouvertes sans aucun fondement légal et décelées au sein des brigades des légions de la gendarmerie. Ce qui est constant est que la corruption est bien présente dans la circulation. Il faut voir le choix opéré sur les véhicules à contrôler.
Pour éradiquer ce fléau, des solutions existent, l’état est le seul à pouvoir mettre fin à cette pratique. Les inspecteurs d’état et les contrôleurs des différents corps doivent pratiquer le terrain pour mieux appréhender le problème. La conduite, en dehors de la réglementation, est un “état d’âme”. Il faut que l’état prenne ses responsabilités pour faciliter l’obtention des papiers administratifs et permettre aux chauffeurs de travailler dans la légalité et la sérénité.