Dans un passé récent, deux glorieux furent engagés dans un combat épique contre le pape du sopi. Pape Samba Mboup et Farba Senghor pour espérer voir leur combat aboutir eurent cru bon d’utiliser l’image du président Wade par l’intermédiare de la coalition ‘’Mbolom Wade’’. Tout récemment, Me Madické Niang eut été plus subtil en s’appropriant le maïs et la couleur jaune-bleu du PDS sur son bulletin de vote. Nonobstant toutes leurs jérémeiades, ces valeureuses personnalités n’ont pas eu les résultats escomptés. Les trois dissidents de l’‘’Alliance Suxal Sopi’’, pour étaler leurs frustrations au grand public, ont jugé utiles de se battre contre la volonté de l’écrasante majorité des militants du PDS simplement parce que le secrétaire général national les a mis au frigo pour promouvoir des jeunes.
Mais contre toute attente, ils ont eu l’outrecuidance d’usurper l’image du président Wade dont ils contestent le choix, somme toute, bénéfique pour le parti. Ces trois vieillards dans le vent, nés avant les indépendances, nonobstant leur volonté de bander leurs muscles ; se comportent comme des enfants qui ne peuvent se départir du biberon de leur père. Ils savent qu’ils ne valent rien sinon ils n’allaient jamais utiliser la photo du président Wade et ce à son insu. Le PDS est une mer et tout requin, aux dents longues, qui s’aventure à y défier le maitre des lieux échouera d’une manière ou d’une autre sur la côte. Les diarrhées verbales débitées, à longueur de journée, par cette cohorte de politicards alimentaires composant cette formation politique en gestation n’y feront absolument rien.
Il me parait curieux de voir qu’au moment où Oumar Sarr eut répondu favorablement à l’appel au dialogue du président Macky Sall, son sbire blanchisse simultanément Mamour Diallo qui selon ses singeries ‘’n’a détourné aucun franc des 94 milliards de FCFA ’’ traitant du coup le patriote Ousmane Sonko de menteur. Concomitamment, les responsables de l’‘’Alliance Suxal Sopi’’ accusent Karim Wade d’avoir fait un deal pour sortir de prison. Eux qui, naguère, se déplacérent à Doha pour lui cirer les bottes. Seuls des écervelés défendent des hommes et non des principes. Seuls des profitards ravalent leurs vomissures du dimanche matin puis défendent une chose aujourd’hui et son contraire le lendemain. Mais bon pour des adeptes de l’eau-de-vie, cela ne surprend guère. N’est-ce pas doyen ?
Oumar Sarr et ses thuriféraires doivent certainement omettre que mon grand Khalifa Sall, que j’eus connu en prison, eut été incarcéré sur la base d’un rapport politisé de l’IGE. Mamour Diallo, dont vous êtes devenus l’un des plus ardents défenseurs, eut été accusé d’un détournement portant sur la somme de 38 milliards de FCFA par l’IGE. A titre de rappel, ‘’le rapport de l’IGE avait clairement indiqué que le titre foncier Bertin qui se trouve être à Sangalkam et à Bambilor avait fait l’objet d’une gestion scandaleuse. Avant d’épingler Mamadou Mamour Diallo qui se trouvait être le directeur des domaines de Rufisque à l’époque. Des sanctions judiciaires avaient même été exigées par le rapport. L’affaire était si grave car aussi bien le rapport de l’IGE que celui de la cour avait abouti à la même conclusion. L’Etat a perdu 38 milliards de FCFA dans la gestion de ce dossier. Pire, les deux rapports avaient formulé des recommandations à l’endroit de la direction générale des Impôts et Domaines. Ce pour réclamer la taxe de plus-value sur une telle opération, les droits d’enregistrement sur une autre, les redevances domaniales sur une telle autre, mais aussi sur le fait d’annuler un bail qui n’a pas respecté la procédure, etc. Mais jamais ces recommandations n’ont été appliquées pour récupérer l’argent détourné. Aussi bien la DGID que le ministère des finances ont préféré fermer les yeux sur ces magouilles.’’ En réalité, s’il y avait un semblant de justice dans ce pays, Khalifa Sall ne devrait pas, être cloitré entre quatre murs et, voir ce monsieur qui a les mains sales déambuler comme bon lui semble.
Les mercenaires de la coalition ‘’Alliance Suxal Sopi’’ ne seront ni les premiers et ni les derniers mythomanes à formuler des attaques dénuées de tout fondement contre Karim Wade. L’actuelle présidente du CESE, Aminata Touré, s’y était essayée, le mardi 02 avril 2013, en jurant sur le saint coran, que « je détiens les preuves que Karim Wade détient bel et bien 86% des actions de la filiale Dubaï Ports World Dakar Sa, basée aux Iles vierges britanniques. » Fort heureusement, l’Inspection Générale d’État (IGE) du Sénégal eut désavoué publiquement cette fieffée menteuse, le 26 août 2013, en arguant que « nulle part dans les statuts de Dp World Dakar, ne figure le nom de Karim Wade à qui la paternité de cette société est attribuée. Les actions de DP World Dakar sont détenues en majorité par ‘’ Dpw Sénégal Ltd (896 actions), le Port autonome de Dakar (Pad) (100parts). Les trois autres actionnaires de ‘’ DP World Dakar ‘’ sont Joost Kruijning, Mohammad Ali Mohammad Ahmad et Guido Heremans. »
Le mardi 16 avril 2013, le substitut du procureur de la CREI, actuel agent judicaire de l’Etat, Antoine Félix Diome lui emboitait le pas en professant que «de Dakar en passant par Dubaï, la Hollande et les Îles Vierges britanniques, Karim Wade en véritable ingénieur financier, a détourné 694 milliards par un système de prête-nom et de montages complexes via des sociétés offshore. » Il fut contredit trois mois plus tard, soit le jeudi 25 juillet 2013 par, Alioune Ndao, le procureur de la CREI d’alors. Ce dernier d’affirmer que « j’ai fait un réquisitoire pour demander la levée pure et simple de l’administration provisoire de Dubaï Port World car aucun mouvement suspect n’a été constaté entre DP World et les sociétés offshore logées aux Iles Vierges Britanniques, réputées être des paradis fiscaux. » A noter que sur les 694 milliards de FCFA dont parlait Antoine Félix Diome, DP World représentait les 391 milliards 262 millions F CFA confirmant du coup Stanislaw Jerzy Lec lorsqu’il affirmait que : ‘’les mensonges ont la vie dure : une fois démasqués, ils croient qu’ils sont devenus vérités.’’
Si l’IGE a su prouver que le fils du président Wade a les mains propres, ce ne sont pas des énergumènes en voie de disparition et qui ont leur avenir politique derrière eux qui pourront le salir. Le président Roosevelt, de son vivant, nous rappelait que ‘’ la répétition ne transforme pas un mensonge en vérité.’’ Oumar Sarr doit vraiment avoir la mémoire très courte pour oser parler aux Sénégalais droit dans les yeux. Il omet qu’il ne doit son salut qu’à sa fille qui avait menacé sa maman, alors ministre de la justice, de se suicider si son père, qui après avoir géré hasardeusement les fonds destinés à l’acquisition de pesticides octroyés au plan Jaxay, regagnait la case prison. Ce n’est que lorsque sa cousine eut rejoint la prairie marron-beige que ce dossier eut été classé sans suite par cette justice aux ordres. Encore une fois, Karim Wade n’eut jamais été inculpé pour vol de deniers publics comme l’eurent été le directeur de cabinet d’Oumar Sarr et sa bande. Le fils du président Wade fut, dans les faits, victime d’un rapt car son emprisonnement ne reposait sur aucune base légale.