Les belles images des retrouvailles entre les présidents Macky Sall et Abdoulaye Wade ont embaumé les cœurs. C’est dans le prolongement du séjour du chef de l’Etat à New-York du 21 au 26 septembre 2019, un signal fort pour les hommes de bonne foi au Sénégal. Les multiples communications officielles et interventions académiques à Yale du président Macky Sall ont été marquées du sceau de la distinction dans la substance, la prestance et l’élégance. À la tribune de la 74eme Session de l’Assemblée générale des Nations Unies, il a fait écho aux préoccupations de tous les habitants de la planète terre sur les périls du changement climatique, les inégalités entre les peuples, soulignant la commune aspiration à vivre ensembles dans un environnement sain et paisible. Il fait incontestablement la fierté de tous les patriotes, nos compatriotes honnêtes et sincères de l’intérieur et de l’extérieur.
Ceux vivants aux États-Unis d’Amérique ont une fois de plus vécu les élans du leadership clairvoyant d’un homme issu d’une génération après l’indépendance. Quid d’une petite poignée de manifestants qui s’est évertué à faire du bruit pour se faire relayer par la presse nationale ? Ils espéraient ternir l’honneur de notre délégation nationale avec une gestuelle incongrue d’agitateurs forcenés. Si la protestation ne s’était pas singularisée par l’insolence et les excès de langage, nous aurions juste haussé les épaules et ranger leurs slogans dans la dynamique de la vitalité démocratique.
Mais lorsque les porteurs de pancartes arborent l’effigie des prédateurs avérés des deniers publics, brandissent les photos de Karim Wade, on est en droit de dire que le cirque des mercenaires sur ordre des fieffés détourneurs, n’a la dignité historique qui mérite considération. Au regard des contre-vérités distillées dans la presse et le bruit fait autour de la présence de la Première Dame devant ce lieu de souveraineté de notre pays, c’est à croire qu’au-delà de la recherche du sensationnel amplifié, il y avait un réel désir de créer le buzz pour justifier leur salaire. La Première Dame a observé sereine, ces adultes mineurs, dans sa volonté de toujours faire la médiation, elle avait de la compassion pour ces égarés qui sont ses enfants. La démonstration des militants de l’Alliance pour la République fût de loin supérieure à celle de nos crieurs endiablés qui ont déserté les premiers la place. La mobilisation démocratique est gagnée malgré tout, faute de combattants !
Une leçon pour ceux qui croient encore qu’il est possible de déranger la quiétude du pouvoir, librement choisi par la majorité des citoyens sénégalais. Le Sénégal navigue avec honneur dans le concert des Nations, le drapeau est tenu en hauteur et les incongruités de la minorité ne feront jamais baisser la bannière. La respectable stature du président Sall, son humilité en face du sacré, rencontrant l’ancien président Wade dans la nouvelle mosquée Massalikul Jinaan, une perle divine dans notre patrimoine religieux, est s’il en faut, une preuve que le Sénégal est béni. Le chemin de l’émergence croise la volonté de Dieu.