Entendu par le juge français, Van Ruymbeke, en juin dernier dans le cadre de l’affaire de corruption qui le cloue sur le sol français depuis plusieurs mois, Lamine Diack a failli s’arracher les cheveux. Les pratiques de son fils, Papa Massata, pour qui il a accepté de tout endosser au point de passer pour un otage aux yeux de l’opinion sénégalaise, l’ont complétement retourné.
« Après coup, je me dis que j’aurais dû plus surveiller mon fils et d’autres. En lisant le dossier, je découvre certaines choses, je tombe des nues.»
On pourra toujours reprocher à Lamine Diack d’avoir autant impliqué sa famille dans la gestion de l’instance mondiale d’athlétisme, mais que dire de ce fils qui a perçu la somme de 3,5 millions de dollars du Qatar et qui laisse son père barboter seul dans la mare de la justice française ?
Diack-père se dédouane : « Mon fils était un des meilleurs au monde en matière de marketing ». Il n’y a rien de plus doux à entendre que le discours d’un père qui loue son fils.