Comme je m’y étais engagé devant Dieu le Tout Puissant, ma famille, mes amis, proches et les internautes, j’ai préféré me rendre à la mosquée pour prendre part aux prières de paix durable et de salut éternel à l’endroit du prophète Mouhammad, en ces jours bénis de « BOURDATOU » en lieu et place des déclarations qui s’inscrivent dans une suite logique d’une scène d’hypocrisie animée de manière fragmentée et graduelle par un homme qui a pris l’option de se servir de manipulation pour garantir au groupe des nouveaux types de « patriotes » une place de choix dans l’environnement politique sénégalais. Je n’avais ni le temps ni l’énergie de me concentrer devant mon écran télévisé pour suivre en direct une émission initiée par un homme qui a eu le courage d’assumer son affinité avec un ami à qui il tenait à offrir la chance de réussir une dernière tentative de se racheter auprès de son peuple à qui il a eu l’arrogance de mentir sur un dossier d’une extrême sensibilité et d’une valeur énorme.
M.Niang est un journaliste qui a dissipé toute l’estime que j’avais pour lui avant de réaliser, à travers une compilation de faits, son malhonnêteté intellectuelle renforcée par un non-respect du code d’éthique et de déontologie de la noble profession qu’il a choisi d’exercer. M.Sonko est connu pour son audace de faire preuve d’hypocrisie dans l’exposé d’affaires dont le traitement exige des connaissons avérées et une parfaite maîtrise des tenants et des aboutissants des évènements, des rouages des opérations réalisées et des actes posés.
Le contenu du face à face amical que je viens d’écouter m’a finalement conforté dans la décision que j’avais prise de faire toutes les publications et tous les commentaires nécessaires sur la page Facebook de l’émission avant que le muezzin ne m’appelle à la prière. Il apparaît tout à fait clair que si Sonko était un réalisateur de films, il aurait sans doute les aptitudes requises pour proposer aux téléspectateurs-cibles des séries riches en émotion et en suspense mais il étalerait certainement son immense talent dans la conception d’épisodes caractérisés par de multiples incohérences. Il appartiendra à l’Assemblée nationale de recadrer un des siens et d’éclairer la lanterne des sénégalais par rapport à la contribution fiscale des représentants du peuple selon les revenus perçus.
La seule question que je me pose, c’est pourquoi il n’a pas débattu de certains sujets par les voies officielles au lieu de jouer sciemment avec la conscience des citoyens sur un plateau télévisé ? Son appréciation de quelques projets du P.S.E, la considération qu’il a du président de la République, de l’ancien chef d’État, maître Abdoulaye Wade et sa perception de la découverte de son vrai visage par la majorité de la population sénégalaise suscitent encore des réflexions quant à la sincérité d’un manipulateur qui est certainement malade de l’envie permanente de se moquer de ses compatriotes. Je m’en tiens juste à le ramener à la raison sur trois points qui me paraissent intéressants dans le cadre de mon combat contre la machine Sonkorienne, destructrice de la mentalité des jeunes.
1) M.Sonko, je ne suis pas surpris de votre déception de constater en même temps que beaucoup de sénégalais que la plainte tant attendue est déposée depuis le 15 octobre dernier. Qui criait partout et avec assurance que la justice ne serait jamais saisie par l’accusé? La sérénité, la patience et la discrétion de l’homme d’État Diallo ont trompé bon nombre de gens dont vous et votre fameux fans club « les patriotes ». Non M.Sonko, vous devriez vous contenter de renforcer votre pool d’avocats pour choisir le meilleur angle de défense possible plutôt que vous aventurer à proposer une citation directe à un homme plus intelligent, plus compétent, plus expérimenté, plus âgé que vous et qui, vous pouvez me croire, ne manquera pas de vous donner une bonne leçon de civisme, de respect et de communication politique. M.Sonko, vous évoquez un délai de deux mois pour la tenue rapide d’un procès. Je suis sûr que vous ignorez tout ce qui pourrait se passer d’ici au 15 décembre prochain c’est à dire 60 jours après le dépôt de la pliante. Ni vous ni moi n’avons un quelque pouvoir d’orienter l’agenda du procureur, du cabinet du juge d’instruction et du juge du siège. Les sénégalais ne peuvent se limiter qu’à leur souhait de voir la vérité jaillir.
En ce qui nous concerne, nous nous plierons à toute décision de justice même si elle vous donne raison à l’issue du procès. M.Sonko, vous aviez déclaré que vous ne comptiez plaider que devant le juge. Alors pourquoi avez-vous choisi délibérément de nous tympaniser avec vos propos qui n’ont finalement appris absolument rien aux sénégalais qui s’attendaient avec impatience que vous brandissiez enfin vos preuves fictives en direct puisque vous avez fui tous les débats sérieux (auditions et plénière)? Ah, j’ai oublié votre ridicule thèse de poursuites judiciaires pour le motif de recel de documents administratifs. Vous n’aviez pourtant pas cette peur quand vous multipliez vos séances de déballage lorsque vous étiez encore fonctionnaire de l’Etat. Le risque de radiation était pourtant bien connu. M.Sonko, vous n’avez mis l’accent que sur les injures publiques en occultant la diffamation qui va à coup sûr vous coûter une brillante carrière politique que vous auriez pu avoir si le mensonge n’était pas une de vos armes fatales contre les grands hommes de ce pays. Vous avez raison. On ne vous a toujours pas convoqué. Avez-vous oublié que vous êtes député. Vous maîtrisez la procédure et vous êtes au fait des dispositions juridiques et du règlement intérieur de la deuxième institution de la République qui régissent votre statut. Évidemment, n’espérez pas qu’un tel dossier soit rangé jusqu’à la fin de votre mandat prévue en 2022 puisque la levée de votre immunité parlementaire peut être faite dans le respect strict de la règlementation en vigueur.
2) M.Sonko, vos allégations ont été bien rejetées par les 31 personnes concernées par l’affaire des 94 milliards et auditionnées par la commission d’enquête parlementaire. Votre associé et vous étiez les seuls absents du match par peur d’être sanctionnés par un carton rouge suivi d’une suspension définitive.
3) M. Sonko, vous dites n’avoir jamais été corrompu en15 ans de service. Les personnes comme moi qui essayent d’être respectueuses et honnêtes ne s’aventurent pas à remettre en cause cette étiquette parce que nous n’avons aucune preuve d’une malversation dont vous êtes l’auteur. Alors pourquoi ne retournez-vous pas aux autres ce respect de la dignité humaine et de l’honneur ? C’est là que votre intégrité est en effet une fiction. M. Sonko, vous venez de proposer le dernier épisode de votre série.
Rendez-vous au tribunal !
Malick Sow est gestionnaire, ingénieur financier, project manager Mouvement Dolly de Mamadou Mamour Diallo