Le dernier stade de football construit au Sénégal, remonte en 1985. C’est l’actuel stade Léopold Sédar Senghor, ancêtre du stade de l’Amitié. Il avait été construit pour les besoins de la coupe d’Afrique des nations «Sénégal 92».
Après son accession à la magistrature suprême, le 25 mars 2012, le président de la République, Macky Sall avait pris l’engagement de mettre 1% du budget national au développement du sport. En 2019, force est de constater qu’un tel pourcentage, qui n’a absolument rien à avoir avec le budget du département des Sports, est très largement dépassé.
D’ailleurs, nous en voulons pour preuve la condamnation à l’errance de l’équipe nationale A à cause de la suspension du stade LSS, suite aux malheureux événements survenus lors du match Sénégal–Côte d’Ivoire comptant pour les qualifications à la CAN 2013 en Afrique du Sud.
C’est ainsi que, sur instruction du Chef de l’Etat, le stade Lat Dior a été réhabilité et a permis aux Lions d’y jouer face à Madagascar. Ce qui constitue un troisième déplacement de notre équipe nationale dans les régions après Kaolack en 1976 et Ziguinchor en 1995.
Lat Dior constitue donc une solution palliative en attendant la re-construction du stade LSS, mais aussi le futur stade fédéral à la place du stade Demba Diop.
Mais l’Etat du Sénégal, conscient de la nécessité de doter notre pays d’un stade flambant neuf avec toutes les commodités, a décidé d’installer une infrastructure de dernière génération dans la nouvelle cité de Diamniadio. C’est le Chef de l’Etat, Macky Sall qui a décidé d’offrir un tel bijou à la jeunesse de notre pays.
Sans occulter le programme de réhabilitation de l’existant avec la coopération chinoise. Ce qui devrait permettre à chaque «région» de disposer d’un stade.
Les JOJ Dakar 2022 !
Nous ne disons pas que tout est rose, que le Sénégal ne souffre pas de manque d’infrastructures, mais nous refusons non plus de faire la fine bouche face aux efforts consentis pour l’Etat pour rattraper cet écart.
Tous les sportifs de ce pays, se souviennent qu’il y a de cela quelques mois, le Sénégal était incapable d’abriter une quelconque compétition sénior d’équipe. Aucune !
Mais force est de reconnaître que notre pays a largement dépassé cette mauvaise passe. La preuve : l’organisation des championnats d’Afrique de basketball féminin à Dakar Arena ; l’organisation du TQO (Handball). Les dirigeants africains voire ceux du monde entier, notamment de la NBA, apprécient à sa juste valeur, le joyau qu’est Dakar Aréna. Que dire de l’Arène nationale ? Une vieille revendication du monde de la lutte qui a été résolue par le Président de la République, son Excellence, Macky Sall.
Pour couronner le tout, c’est le mouvement olympique, un matin du 8 octobre 2018, dans une salle plein à craquer, à Buenos Aires, devant le premier des Sénégalais, qui décide, par acclamation debout, l’attribution des Jeux Olympiques de la Jeunesse à notre cher pays. Ce qui constitue encore une première sur le continent.
Ce sera alors une opportunité de réhabiliter le stade Iba Mar Diop, la Piscine Olympique nationale, les cours de tennis du parcours sportif, de développer le sport nautique. Last but not least, 4000 jeunes athlètes âgés entre 15 et 18 ans (2000 garçons et 2000 filles) seront logés à l’Université Amadou Makhtar Mbow de Diamniadio.
C’est dire que notre pays, sous l’impulsion du Président de la République, Macky Sall vient de faire de très bonds en avant. Nous sommes dans une bonne dynamique. Il ne nous reste que de garder le cap et de travailler en parfaite intelligence et ne pas nous laisser distraire, par des spécialistes en tout, d’ici ou d’ailleurs, dont la plupart d’entre eux, refusent de voir les efforts de l’Afrique et sa capacité à faire mieux que ceux qui croient sortir de la cuisse de Jupiter. Jeunesse du Sénégal, croyons à notre savoir faire. Notre pays dispose de très grands champions. Du CIO à la Fifa, en passant par la CAF, la NBA et d’autres instances faitières. Alors unissons nos forces pour bâtir un bel avenir.
Leyla Mamady Bâ