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Faux Monnayage Et Trafic De Drogue Au Sénégal

Faux Monnayage Et Trafic De Drogue Au Sénégal

La circulation de faux billets et le trafic de drogue occupent l’actualité de notre pays ces temps-ci et cela commence à prendre une proportion tellement importante qu’il faut sensibiliser les Sénégalais sur ces maux en tant que Patriotes sénégalais pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef de Keur Massar).

En ce qui concerne le faux monnayage, l’affaire Boughazelli en est une parfaite illustration. Il y a également les faussaires écroués l’année dernière et qui sont actuellement libres. Selon les financiers, la monnaie joue un rôle comparable au sang qui circule dans le corps humain. Elle joue un rôle vital dans l’économie de notre pays. Cependant, si le faux monnayage prend une importante proportion par rapport à la bonne masse monétaire en circulation, cela peut déstabiliser notre économie. Par exemple, le Sénégal peut perdre toute sa crédibilité vis-à-vis des investisseurs étrangers, ce qui peut entraîner une forte augmentation du taux de chômage des jeunes. Par ailleurs, en ce nouveau millénaire, beaucoup de transactions locales se font toujours en liquidité dans ce pays, contrairement aux pays avancés qui utilisent la monnaie électronique. Ce pays est vulnérable donc aux grands faussaires internationaux qui peuvent établir leurs réseaux de faussaires un peu partout en Afrique.

La circulation de faux billets peut aussi constituer un frein à la création de richesses et entraîne l’inflation. A la longue, on risque de ne plus avoir confiance en notre monnaie et pour y pallier, on peut recourir à l’or comme valeur refuge. En plus, il faudra des tonnes de billets pour acheter une marchandise à long terme si des mesures idoines ne sont pas prises en ce sens. On se pose donc la question à savoir si nos députés, les élus du Peuple en d’autres termes, connaissent bien leur rôle, car si un des leurs qui est de la mouvance présidentielle est impliqué dans le faux monnayage, il y a de quoi s’inquiéter sur l’entourage de Macky Sall. De ce fait, l’affaire Boughazelli doit être traitée minutieusement afin de débusquer ceux qui lorgnent le Sénégal à des fins déstabilisatrices. Il faudra aussi penser à criminaliser le faux monnayage et alourdir les sanctions pour dissuader les auteurs de tels actes.

Sur un autre registre, le trafic de drogue est devenu monnaie courante au Sénégal. En l’espace d’un mois, la douane a fait des saisies record de drogues dans différentes localités du pays et surtout au port de Dakar. Presque 800 kg de cocaïne en provenance du Brésil ont été récemment saisies par la douane. Mais ce qui est surprenant est qu’une partie de cette drogue disparaît après. En plus, un autre membre de la mouvance présidentielle (Cissé Lô) a récemment sollicité d’être entendu par le procureur pour démasquer des autorités étatiques impliquées dans la drogue.

On se demande donc, dans quel Sénégal sommes-nous et jusqu’où va nous mener ce régime de Macky Sall, composé de bandits à col blanc ? Se sont-ils détournés du fast tract, de la patrie, des slogans zéro déchet et tolérance zéro pour s’abreuver dans le business de la drogue auprès des narcotrafiquants ? Ils n’ignorent pas que cette drogue disloque des familles, entraîne une forte déperdition scolaire, des crises de panique et de paranoïa, brouille la vue, trouble la mémoire, cause certaines maladies comme le Sida et l’hépatite B et C.

On se demande même si le trafic de drogue n’est pas lié aux fréquents accidents de la route dans ce pays, car son utilisation et sa circulation chez les jeunes commencent à prendre de l’ampleur. Rien que pour l’année 2018, le Sénégal a enregistré plus de 500 morts sur les accidents de la route et 517 morts de janvier à octobre 2019. Le trafic de drogue peut continuer de charrier des drames humains multiformes donc.

Il faut aussi noter que le trafic de drogue est un facteur d’instabilité sociale et politique. Il peut entraîner la violence, œuvrant à déstabiliser notre société et à pervertir notre circuit économique. Cette drogue peut même financer une rébellion ; d’où l’urgence d’alerter l’opinion. Nous devons nous engager à faire du Sénégal un pays à l’abri de la drogue et des conséquences néfastes qu’elle peut entraîner.

La section communale de Pastef (Keur Massar) félicite au passage les hommes et femmes de tenue du Sénégal qui ne cessent de nous émerveiller davantage sur les grands délinquants qu’ils écrouent. Nous exigeons du régime de Macky Sall et de toutes les autorités de ce pays un ressaisissement pour l’intérêt du Sénégal et des Sénégalais. Nous exigeons aussi des sanctions les plus exemplaires pour tout hors-la-loi.

Section Communale de

Pastef (Keur Massar)

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