Tenez bien le crachoir ! Les postillons tombent de partout, dans nos oreilles en quête de platitudes, particulièrement de la maison marron beige, en mal de civilités ! C’est à croire que c’est à qui, y vocifère le plus. Bavant son talent craché de tribuns ratés, boulimiques et désespérants d’injures d’aucun intérêt pour le Macky et nous autres !
Pauvre président, exposé à la bombe sociale nourrie par les intempérances électriques, aqueuses, universitaires, liberticides, et je ne sais quoi encore d’assez explosif pour ne pas nous plonger dans des jours incertains.
Si ces lots d’incertitudes ne rappellent le Fatickois au souvenir de la bataille de Logandème, si ces lots d’insanités ne lui épargnent un langage de gueux, si ces phares bas de gamme, ne lui dressent les lignes d’une défense, digne d’un grand dirigeant, dont il est sur des disciples de Tsun Ze, qu’il commande, gouverne donc, plus par l’exemple que par la force, c’est avec désolation que je dirai alors au Macky Ya xam !
Sauf, qu’il est aussi bon de rappeler à notre seule institution incarnée, que nous avons suffisamment d’estime pour lui, pour nous réjouir de le voir patauger dans le caniveau.
Il est avant et après tout l’image de chacun d’entre nous. Partisan ou non ! En l’occurrence, le miroir d’une nation, il est vrai, tutoyée depuis quelques années par des troubadours indigestes et dirigeants perfides aux panses dilatées.
Mettre un terme à ce théâtre de l’absurde, alimenté par le flow et le blow, au final d’un show médiatisé bousant de buzz nauséabonds, est une prescription médicale à la vitupération en vigueur et de rigueur dans les colonnes de sa maison.
La noblesse du cheval rejette la coercition. Le génie libéral ne saurait souffrir d’un esprit handicapé.
La querelle de chiffonniers qui nous est imposée par les plateaux TV et ondes de la bande FM, avec une impertinence calculée, est trop grosse de nullités et suffisamment loin du débat républicain posé à tort ou à raison sur un troisième mandat du Macky, que ce même Macky a pourtant sabré.
A l’aube de 2020, qui s’annonce avec ses turbulences géopolitiques, la montée de l’activisme mondial, la guerre cybernétique, l’anxiété économique, le manque de stratégie globale, le péril djihadiste à nos frontières, l’administration Sall a tout intérêt à mettre le Sénégal à niveau. A le positionner dans la nouvelle concurrence commerciale africaine sans merci, en vue de satisfaire la forte demande sociale. Plutôt que de s’inscrire dans cette furie verbale qui plus est de mauvais aloi.
Les enjeux sociaux et économiques et sûrement politiques sont trop importants pour qu’on fasse dans l’infécond, pour ne pas dire dans la courte paille.