« Quand on ne peut rien opposer à l’injustice, quand le malheur est sans remède, tout ce que l’on peut faire est d’avoir sans cesse devant les yeux le sentiment de sa propre dignité ; mais il ne faut jamais le perdre de vue, car c’est la seule chose qui console dans l’avenir, et ce que rien ne console d’avoir pu oublier ». Constance de Thèis ; Les pensées diverses (1835)
Que vaut encore la parole d’un homme politique sénégalais, qui en principe s’engage à donner don de sa personne dans le dessein de mener sa nation à bon port. A chaque fois, la population est tenté de croire au jeu de dupe tellement le combat est noble à l’instar de nos illustres hommes politiques dont l’histoire nous a enseigné, qui ont défendu leurs populations au prix de leur vie. Ces valeurs qui font de l’être humain la préférence de Dieu au regard de tout ce qu’il a créé. . L’histoire politique du continent, illustré par de braves hommes comme Nelson Mandela, Thomas Sankara et Patrice Lumumba etc. ont théorisés la politique fondée sur le respect de la parole donnée et la défense des intérêts de la nation au prix de leur vie. Pourtant, aujourd’hui ceux qui se proclament volontiers au destiné de la population prétextant nous servir ; allant même jusqu’à sacrifier leur liberté si nécessaire pour s’autoproclamer la voix du peuple. Or, ils changent de paradigme du jour au lendemain en fonction de leurs intérêts crypto-personnels. Pis, avec une audace déconcertant, en revenant toute honte bue, formuler encore des promesses qui n’engagent que ceux qui y croient.
Quoi de mieux dans cette vie que de la vivre pleinement tout en se préservant des ignominies dont l’homme est tenté à chaque fois qu’une décision le concernant est en jeu soit pour son propre intérêt ou celui de la communauté qu’il gouverne. Sachant que, l’un ou l’autre aura clairement des conséquences certaines dans l’avenir. Par ailleurs, il ne peut sauvegarder son humanité si et seulement si l’homme agit en conformité avec les préceptes tirés des traditions de sa communauté mais surtout ceux de la religion pratiquée. Car ce qui compte au-delà de tout, c’est d’être en phase avec soi-même et d’être quitte avec sa conscience.
Vivre de la vie la plus belle, notre âme en elle-même en trouve le pouvoir, pourvu qu’elle reste indifférente aux choses indifférentes. Elle y est indifférente en léguant non pas la fortune comme la majorité le pense mais une réputation qui inspire sa progéniture et les générations à venir. La probité fait la marque des grands hommes.
P. Khaly
Share on: WhatsAppL’article La dignité humaine de nos politiques: le désastreux cas Souleymane Ndéné Ndiaye .