Dakar, la capitale du Sénégal, est en passe d’accueillir le tournoi de boxe de qualification olympique (TQO) en vue des jeux olympiques de Tokyo, test grandeur nature de ce que seront les jeux olympiques de la jeunesse organisés à Dakar en 2022. L’occasion est belle de saisir la perche tendue par le comité national olympique et sportif sénégalais (CNOSS), maître d’œuvre desdits jeux pour un plaidoyer relatif à
une meilleure inclusion de la jeunesse du pays à la pratique sportive impressionnante en dépit de la faiblesse des moyens. Il ne s’agit pas de répéter l’antienne du manque de moyens consubstantiels au sport sénégalais en raison d’une économie du sport à construire et capable de permettre à ses acteurs d’en tirer des revenus décents mais de mettre l’accent sur les atouts dont dispose notre pays à savoir un capital humain (jeunesse de la population), une météo favorable à la pratique extérieure du sport et des bénévoles dont l’implication relève du sacerdoce. Avec les fédérations respectives en tête de proue, il ne faudrait pas hésiter à s’appuyer sur ces atouts pour créer de l’émulation chez les jeunes, par l’organisation à dates fixes et régulières d’évènements sportifs sur les lieux de pratique même que sont souvent les plages (en exemple l’initiative « beach athlète » de la fédération d’athlétisme), occasion également de détection et d’encadrement des talents qui y
pullulent.
Dans l’immédiat, plein succès au CNOSS pour l’organisation du TQO !
Papa Ismaël DIOUF
KORIS
L’article Le TQO au Sénégal, les boxeurs à l’honneur (Papa Ismaël Diouf) .