L’ex PM à la surprise générale se révèle être un véritable pyromane contrairement à la mine joyeuse et bon enfant qu’il dégage. Inconnu du bataillon politique, sa nomination en tant que PM avait fait jaser mais vite tu/contenu du fait du capital d’estime provoqué. Pour le sénégalais lambda, la grâce qu’il dégageait s’inscrivait naturellement dans un état de grâce implicite dont bénéficiait encore le Macky : Mouahammad Boune Abdallah Dionne respirait/inspirait cette mesure, cette discrétion, cet équilibre et sagesse loin des dérives et déviances du landerneau politicien. Coordonnateur et pilote des fois, il conduisait les politiques définies avec plus ou moins d’aisance et dans un verbe tenu et régulé. Que d’estime et de considération dans cette jungle verbo-tonale pour MBA Dionne ! Verbe facile, bon timbre et tout excès effacé, il illuminait la scène politique dans cette grisaille politicienne. Mais qui a dit que le pouvoir corrompt et surtout rend fou ! Loin du livre, il a parfaitement raison et les métabolismes pour paraphraser le prince se sont accélérés avec Boune Abdallah. Séjour de longue durée à la primature, les délices et autres hamburgers et gruyères dans les l’ambrions dorés, les fonds noirs sans reddition, les décrets royaux et princiers et j’en passe faisant le reste, Dionne devient John et tire sur tout ce qui bouge. Gâchette facile, cet homme à l’allure chaste, ndékétééyoo bave du venin et est Duc dans l’excessif et les insultes même si gantées. Directeur de campagne en vue du Macky 2, les prémisses étaient déjà là avec revolver /PA qui fumait toujours du venin et de la bave. Depuis, même gommé de l’architecture gouvernementale par une révision/tailleur constitutionnelle , un sciage dont il a été le menuisier, il monte toujours au créneau et au four pour le sale boulot et les propos hors propos. Le dernier délire est cette ivresse verbale depuis Guédiawaye rendu tristement célèbre par le frangin du prince le week-end du 22 février. Oser affirmer que l’histoire entre le prince et le peuple est une idylle jusqu’en 2035 dans un contexte de débat pollué de 3ème mandat est dangereux ,et confusionniste …à la limite criminel car synonyme de déchirure et de fracture sociale. Le Sénégal n’en a pas besoin, vanté qu’il pour son exceptionnalité à tous points de vue et qui nous vaut ce havre de paix dans cet océan de troubles. Sa posture et l’estime suscitées lui interdisaient cette bavure et ce propos mal avenant et non avenu était attendu d’un autre et lui devant jouer aux sapeurs. L’ Histoire avec grand H commençait à le retenir ,loin des histoires petit h mais cette conduite en état d’ébriété ((liesse populaire !) l’éloigne de plus en plus du panthéon et du barèmes des estimes : Mouahammad Abaddalh perd les attributs des ses illustres Homonymes pur ne préserver peut –être que Dionne que dis-je JOHN aux colts.
IBOU SENE KAOLACK
L’article John perd Mahammed et Abdallah ! (Ibrahima Sène) .