Par amitié et par affection, nous avons assisté ce Vendredi à la conférence de presse de Me Elhadji Diouf, Avocat à la Cour et leader du PTP, parti membre de Benno Bokk Yaakaar, au café de Rome.
Malheureusement, nous sommes sortis très déçus de cette conférence de presse aussi bien par la pénurie et la carence d’arguments juridiques de « Lénine » qui fondent sa position sur la question de droit posée que sur l’inélégance de ce dernier marquée par des insultes malheureuses et regrettables et autres insanités envers des proches du Président et autres membres de la coalition qui n’ont commis que le tort de répéter ce que la loi a dit et avoir soutenu la thèse contraire par des arguments juridiques solides et costauds jamais démentis.
Au lieu de nous contredire en se fondant sur le droit ou sur la jurisprudence, Me Elhadji Diouf a préféré nous arroser d’insultes et d’insanités.
Au lieu d’argumenter sur le fondement de la Constitution, des lois et des Principes Généraux du Droit, Me Elhadji Diouf a préféré nous montrer des vidéos (VAR) ignorant que le temps de la politique n’est pas le temps de la justice.
Oubliant lui-même qu’il a des comptes à rendre à Monsieur « VAR » en jouant son rôle d’homme politique, logique pour logique, la fin justifiant les moyens.
Nous avons pensé utile de rappeler à mon cher ami Me Elhadji Diouf (et il le restera) que lorsqu’il s’agit de trancher une question de droit aussi sérieuse, il est nécessaire de faire parler le droit positif ainsi que la jurisprudence mais surtout la Constitution et le principe de l’application de la loi dans le temps au sens général du terme.
Nous avons surtout dit qu’il faut rappeler à Me Elhadji Diouf ces deux choses très importantes :
QU’IL FAUT ÊTRE FIDÈLE AUX TEXTES LORSQU’IL S’AGIT DE PARLER DE DROIT
Soit Me Elhadji Diouf nous parlait de droit, il a l’obligation d’argumenter par le droit et doit être fidèle aux textes pour pouvoir nous convaincre.
QU’IL FAUT ÊTRE FIDÈLE À SON LEADER LORSQU’IL S’AGIT DE PARLER DE POLITIQUE
Soit, Me Elhadji Diouf fait de la politique politicienne, il doit être fidélité et loyauté au Président de la République, Président de Benno Bokk Yaakaar dont il ignore jusqu’en ce moment l’idée et la position sur la question puisqu’il n’a pas encore décidé clairement de sa position par rapport à 2024 parce que c’est très prématuré ; Le Président Macky Sall n’est pas encore dans des calculs politiques et politiciens pour que « Lénine tente de le discréditer en l’amenant au « VAR » pour le contraindre à renoncer à un droit futur que la loi lui accorde. Cet état de fait revient à être déloyal et malhonnête.
Le Président Macky Sall vient d’être élu et ne pense qu’à terminer tous ses projets, réduire la pauvreté, accroître la richesse des sénégalais, éradiquer la souffrance des sénégalais pour faire de notre pays une nation émergente, développée et prospère.
Pour finir, nous recadrons Me Elhadji Diouf qui a fait complètement hors sujet pour le ramener dans le débat et le forcer à nous répondre sur l’essentiel:
Fadel Barro de Yen à Marre, Barthélemy Dias tous de l’opposition ont reconnu tous, malgré tout, le droit du Président Macky Sall à être candidat en 2024.
Le premier avait affirmé à la veille du référendum de 2016 qu’il manquait de dispositions transitoires dans la Constitution qui pouvait permettre que le mandat de Sept ans de 2012 à 2019 soit comptabilisé.
Barthélemy Dias va répéter à peu près la même chose, qu’ en l’absence de dispositions transitoires dans la Constitution de 2016 ainsi que sur le principe de non rétroactivité de la loi nouvelle, Macky Sall avait tout les droits d’être candidat.
La possibilité d’un troisième mandat du Chef de l’Etat a été également théorisée par le Professeur Babacar Gaye, Constitutionnaliste, en 2017 sur les ondes de Rfm.
Cet éminent professeur très respecté avait souligné le fait que la Constitution actuelle, telle que libellée, n’interdisait pas au Président Macky Sall de briguer un troisième mandat. Selon le Constitutionnaliste Babacar Gaye, le pouvoir constituant a dû oublier certainement de prévoir des dispositions transitoires pour prévoir que le mandat en cours fait partie du décompte des deux mandats que l’actuel Président peut avoir:
« Si nous appliquons la Constitution à la lettre, on peut considérer qu’il ne fait pas partie du décompte »: ajoutait-il. Ce qui fait qu’en 2024,le Président Macky Sall peut envisager un troisième mandat comme l’avait fait le président Wade qui a lui même bénéficié de la même circonstance pour voir sa candidature validée par le Conseil Constitutionnel en 2012.
Voila le terrain dans lequel, nous vous attendons cher Me.
Tous autres propos tenus dans le cas d’espèce en l’absence de tout argument de droit et dehors dudit terrain doit être assimilés à du « Ponoum Pire ».
Me Diaraf SOW Sg national parti ADAE/J