Une suspension s’impose dans ces travaux du dialogue/naxanté politico-national de Big Famara. Lancé laborieusement avec des TDR plus ou moins flous aux livrables toujours indécis et volages, ce Musanté à qui mieux mieux coûte déjà cher , très cher en termes de mobilisation d’énergies et de d’écos /cfa sur le dos du contribuable, le seul d’ailleurs ,le badolo qui ne finit pas de trinquer , les autres toujours à l’affût et s’aménageant des retours d’ascenseurs , un retour d’investissement connu ou non : Aucun de leurs « efforts » n’est gratuit ! Oh peuple pour ne pas reprendre le fameux slogan…prolétaires de tous les pays, de toutes les contrées , le leurre continue et la lueur s’éloigne ! Pays tenu en haleine par un segment dans un contexte de lendemains de 58% post élection où les urnes ont déjà parlé et les promesses devant être traduites dans le panier/sachet de la ménagère, ce subterfuge est trouvé comme anesthésie et sparadrap pour chloroformer davantage un lambda pressuré et sucé jusqu’à la moelle. Voilà le dialogue per diemisé , budgétisé avec un cabinet de Big érigé en institution,doté d’un organigramme (in)digne d’un cese/hcct. A quoi jouent-ils ? Ces acteurs du théâtre de ce soir au casting dirigé et dont certains se dirigent inexorablement vers la table du conseil des ministres Bruno. Déjà à un peu moins d’un mois pour le dépôt des accords-consensus sur le bureau triangulaire (non ovale) , rien, rien de concluant. Et pire le scotch se renforce avec des prolongations sollicitées par certaines commissions jusqu’en juillet. Qui trompe qui ? ça va et assez ! Et Big dans tout cela ? Président du comité national de pilotage, son rôle…accueillir les rapports ! Tout court ! Et l’avis ou la voix de ce conclave sur le gros cheveu dans la soupe politicienne que malaxe le cabinet présidentiel dans ses deux mamelles (Dionne et ndiaye ) ? La seule évocation d’une possibilité d’un 3ème mandat aurait dû mettre en berne et décrété une minute d’émotion et de réaction vive. Menacer même de suspendre et d’annuler les travaux ne serait pas de trop tellement la paix et la tranquillité sont menacées. Aujourd’hui que vaudraient des recommandations si l’essence et la question préjudicielle du mandat dans sa durée comme dans son nombre devaient revenir ? Questions tranchées fraichement lors de la révision constitutionnelle hier (2016) avec force audios et vidéos encore soufflants ! Aussi bien l’esprit et c’est important (le 1er constituant) qui a irrigué la lettre ne saurait faire l’objet d’amalgames et de confusions. Le pays doit s’arrêter comme un seul homme (TAXAW TEM !) comme le disait son excellence Ibrahima Fall ancien ministre des affaires étrangères et sous la houlette du dialogue/naxanté. Ce serait une occasion inouïe peut-être pour le dialogue de Big Famara de se relooker et de bénéficier de circonstances plus ou moins atténuantes et de gagner en crédibilité : Que le président se prononce clairement et à défaut aller vers une révision constitutionnelle même si…(2016 pas loin !) avec l’inscription de dispositions transitoires et/ou finales sans ambiguïté et sans équivoque. L e péril Condé est là et doit servir !
IBOU SENE KAOLACK
