La Chambre des représentants des États-Unis a adopté le 4 mars le soi-disant « Taipei Act 2019 », un projet de loi qui demande au gouvernement américain d’ajuster les relations avec Taïwan en fonction des autres pays dans les domaines économique, sécuritaire et diplomatique. La Chine condamnent fermement cet acte qui viole gravement le principe d’ « une seule Chine » et les dispositions de trois communiqués conjoints sino-américains. De plus, il viole aussi le droit international et les normes fondamentales des relations internationales.
Il n’y a qu’une seule Chine dans le monde, représentée uniquement par le gouvernement de la République populaire de Chine et Taïwan fait partie intégrante du territoire chinois. S’accordant à l’aspiration du peuple et à la tendance générale, le principe d’ « une seule Chine » reçoit le consensus de la communauté internationale. Aujour’hui, 180 pays du monde ont des relations diplomatiques avec la Chine. Dans leurs intérêts fondamentaux et à long terme, de plus en plus de pays établissent et développent des relations avec la Chine sur la base de ce principe, ce qui ne devrait faire l’objet d’aucune ingérence et accusation injustifiée.
Un exemple. Taaneti Mwamwan, président et ministre des Affaires étrangères de la république des Kiribati a déclaré que reprendre les relations diplomatiques avec la République populaire de Chine était une décision autonome fondée sur les intérêts du pays et du peuple des Kiribati. Les Kiribati se rendent de plus en plus compte que, pour réaliser leur développement national, un grand frère et un ami comme la Chine est plus que jamais demandé. Alors du côté américain, des politiciens tentent de saboter les efforts de la Chine en profitant de la situation de Taïwan. Ce faisant, les Etats-Unis vont à contre-courant de la tendance historique.
La Chine et les Etats-Unis établissent des relations diplomatiques depuis 40 ans sur la base du principe d’ « une seule Chine ». Cependant, les États-Unis se sont à plusieurs reprises livrés à intimider des pays souverains qui souhaitaient établir des relations diplomatiques avec la Chine, allant jusqu’à intervenir dans les affaires internes d’autres pays pour les empêcher d’avoir des relations avec la Chine.
De hauts responsables américains a menacé le Salvador de « sanctions » quand le dernier décidait de rompre ses relations diplomatiques avec Taïwan. Malgré la pression, le Salvador a réussi l’établissement des relations diplomatiques avec la Chine en août 2018. Quant aux Îles Salomon qui ont elles aussi décidé d’établir des relations diplomatiques avec la Chine en septembre 2019, des dirigeants américains ont fait pression sur elles en refusant de discuter de la coopération avec les dirigeants des Îles Salomon.
Aujourd’hui, ayant adoptant un projet de loi lié à Taïwan, le Congrès américain essaie d’empêcher ouvertement les relations diplomatiques des autres pays avec la Chine, ce qui constitue sans aucun doute un bullying politique et un « double standard ». Manifestement, les politiciens américains n’ont pas tiré les leçons des échecs embarrassants par le passé et ils ne deviendront que l’ironie de l’histoire.
Dans le monde d’aujourd’hui, l’égalité souveraine et la non-ingérence dans les affaires intérieures des uns et des autres sont des normes fondamentales profondément enracinées dans les relations internationales. Adopter des projets de loi nationaux pour s’immiscer grossièrement dans les affaires intérieures d’un autres pays est une violation de la justice internationale et rejetée par la communauté internationale.
La Chine appelle toujours la démocratisation des relations internationales et l’égalité entre tous les pays, quelles que soient leur taille, leur force, leur puissance ou leur richesse. La Chine refuse « le jeu à somme nulle » du type « vous perdez et je gagne ». Elle intègre son propre développement à celui du monde et réalisent des bénéfices gagnant-gagnants grâce à des échanges de bon sens. Développer les relations avec la Chine est la propre volonté d’un certain pays et ne saurait être bloqué par des menaces et des intimidations.
Le Premier ministre des Îles Salomon Manasseh Sogavare a pour sa part mis en garde que les Îles Salomon n’étaient pas « un ballon de football politique » et « ne seront jamais utilisées aux Nations Unies par certains groupes internationaux incrédibles qui caressent des intérêts politiques ou géopolitiques ». Avec l’acharnement à saboter, les politiciens des États-Unis ne font que discréditer l’image de leur propre pays.
La question de Taïwan est une question de la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Chine. Jamais de compromis est acceptable quand il s’agit d’ « une seule Chine ». Jamais de transigeance sur la souveraineté et la sécurité du pays verra le jour en Chine. Jamais de bras croisés pour le gouvernement et le peuple chinois si des forces extérieures endommagent les intérêts fondamentaux de la Chine.
La question de Taïwan est également la question la plus importante et sensible dans les relations sino-américaines. Le Congrès américain a échafaudé à plusieurs reprises des « projets de loi » liés à Taiwan. En créant des obstacles dans les relations sino-américaines, il finira par nuire en fin de compte aux intérêts des États-Unis.
La Chine exhorte solennellement les États-Unis à respecter sa souveraineté et la norme de base des échanges étatiques, à commencer par respecter le principe d’ « une seule Chine » et les trois communiqués conjoints sino-américains, gérer de manière adéquate les questions liées à Taïwan, sous peine de compromettre les relations sino-américaines, la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan.
Zhong Sheng