Depuis l’apparition de CORONA, on a l’impression sinon le constat est une sorte de demi-mesure, de tâtonnement, de oui…mais par l’adoption d’une politique d’autruche au plus haut sommet de l’Etat. Oui de frilosité à hésitation, d’inertie à une agitation, s’ensuivit une phase timide de prise de conscience de la gravité et de l’acuité de l’infection COVID 19. Cela a coïncidé avec le 1er cas dit importé après le tollé déclenché par la situation des étudiants de WUHAN en chine, chine berceau du CORONA. Depuis que d’encre et de salive dans la gestion de cette malédiction virus très mutant et sans vaccin. Devant la réalité et la férocité de CORONA et bien après et après et que les cas à risque bas ou élevé se sont devenus suspects …probables et confirmés pour déclencher la riposte. Conseil présidentiel de crise convoqué avec cette fois-ci …le mot est lâché… la C R I S E, oui la crise avec ce que cela implique comme mobilisation de moyens à tous points de vue. Tous les acteurs impliqués sont quasi réquisitionnés avec fort tapage sur médiatique et la fin un petit milliard de sorti en procédure d’urgence pour dépenses sans compter dit-on devant l’urgence sanitaire décrétée. Commence la série des communiqués qui s’égrène avec un organigramme dit comité national de gestion des épidémies avec leurs répondants au niveau déconcentré.CRD, CDD et même CLD avec le Jack de Dakar Plateau prennent le relais mais sur le terrain , peu de choses à part ces grands fora à forte annonces. Et même le SAMES, Tout-Puissant syndicat des toubibs dénonce l’indigence des structures et la montée en 1ère ligne des blouses /blousons blancs doit-on dire tellement le personnel soignant de bas échelon est démuni et désarmé face à la férocité et à la létalité du COVID 19. Demandez les postes frontaliers et entendez le cri de cœur et surtout de détresse de ces axes frontaliers et une idée de l’abattement et de l’effondrement de ces personnels positionnés au 1er rang ! La preuve par 9 ou par 3, des résistances ou l’on rechigne parfois et quand …sous l’effet du serment d’Hippocrate on se permet certaines hardiesses en affrontant ou dans l’ignorance, la consultation entraine le contact direct, c’est la mise en quarantaine de ce même personnel ( le cas est là et assez explicite ). Voilà la riposte…molle, pas à la hauteur du risque et qui nous vaut cet exploit, ce record de « pays africain le plus affecté ou infecté » : Triste record à inscrire au « GUINESS » et le Macky traîne encore sur les mesures attendues par tous en tant que chef de l’Etat et Gardien de la Sécurité et de la Santé des populations. Très tôt et juste suite au gel de son agenda et du calendrier républicain (hum !), l’attendu était l’élargissement aux évènements religieux (donc pas calendrier républicain) : y a-t-il deux Etats ? Mais calculs ou manque de prise d’infos et de conscience du danger public, le cordon est relâché libérant des discours d’un autre âge dans une frange de la société et c’était évitable si l’autorité s’était clairement prononcée. Mais pouvait-il en être autrement si aussitôt après la mise au frigo du fameux « « calendrier républicain », des ministres se sont permis d’enfreindre cette « fatwa du prince » en déroulant leur calendrier ministériel, quel crédit accorder donc ! Lui-même, le prince himseelf se balade dans un salon international de l’artisanat avec des participants venant de zones dites rouges ou rougeâtres, accueille Barrow au moment où le pays monte vers le pic des infectés, cela pose problème. Ce faisant et se comportant ainsi , l’ attention est aussi détournée et la camera ailleurs. Aujourd’hui le calife général sauve le soldat Macky avec cette bouée venant du porte-parole : « prenez vos responsabilités » et en guise coup de pouce/courage voilà « 200 millions »…quand même…qu’est-ce qu’il attend ?! Les soi-disant et prétendus …autour de la principauté agiteront encore… « affaire sensible, dossier complexe, information encore à prendre, entretemps, CORONA continue son bonhomme macabre de chemin. Et O.U.F. comme dans une délivrance gynéco., il parla avec ces 5 mesures tant attendues…, un peu tardives mais tel que le chante l’adage : « Vaut mieux …que jamais ! ».
IBOU SENE KAOLACK