A cette allure de contamination du COVID 19 et ses effets induits à tous points de vue qui ne sont pas seulement d’ordre sanitaire, il est bon déjà de se positionner sur les autres impacts qu’une telle pandémie engendre sur des pans entiers de la vie de l’économie nationale. C’est vrai que face à l’urgence et devant l’urgence, l’heure n’était pas à la réflexion prospective, il fallait agir et rompre la chaîne de contamination par des mesures hardies même si tardives et un peu molles. Déjà la réactivité a manqué et devant le fait évident et flagrant avec un COVID 19 qui s’étend et élargit son horizon avec émergence d’un épicentre, ce n’est que la réaction surtout curative. La gestion de la pandémie tourne autour du « beaucoup parler » avec la ponte des communiqués égrenant cas après cas , chaque jour qui paraît amenant son lot de… suspects, probables et …confirmés à la chute. Un record dans le GUINESS, le Sénégal détenant le maxi en Afrique subsaharienne. Une telle situation occasionne des réajustements avec des fonds d’urgence libérés en urgence (sans aucun jeu de mots !), donc dessaisis de toute procédure orthodoxe pour le fameux comité national de gestion des épidémies ( près de 1 milliard 500millions (rires !).Que valent ces misères d’Ecos /CFA …sûrement déjà consommés et bouffés par le verbe et la parole ?!Dans des genres de catastrophe ( mot pas trop sévère !) et pour des pays comme le nôtre, ce sont les budgétivores plans de com. qui se mettent en branle (fourre-tout) sans aucune rupture/innovation dans les stratégies pour dit-on woy atteindre les cibles dites vulnérables. Qu’en reste-t-il ? Non,pas de reddition, les justifs.après ! Dans ce contexte de raréfaction de ressources où le Gorgolu peinait avec ses 3 marmites, le COVID 19 en rajoute. Louable a été le geste du vénéré Khalife général avec une donation de 200 millions (comparer avec le milliard sorti par le prince !). La voix est toute tracée pour un fonds citoyen pour faire face, pour la riposte (leur jargon !) D’accord mais l’Etat est attendu plus vite et plus costaud en termes d’organisation et d’accompagnement par la main au « Mbaxus national », lui,le prince gérant la besace du pays et ayant pleins pouvoirs. Dans d’autres pays, les contingences ont sauté et les dispositions d’exception à jour : sinistre national, urgence nationale, catastrophe nationale pour légitimer et légaliser le dégagement de moyens à la hauteur de COVID 19. Ce sont des sommes astronomiques qui sont annoncées sur des périodes très courtes défiant tout entendement. Face à…ou à côté de …l’Etat reste sur des positions du comité de gestion des épidémies si ce ne sont les 5 mesures à retardement. Pas un souhait mais le pire est attendu si la maladie devait se propager et les répercussions économiques seraient incalculables. En attendant la LFR (ADDiallo) pour bientôt avec des ponctions/renforcements, le prince est attendu sur les fonds de souveraineté /noirs et politiques. Ce serait un grand signal et très pédagogique si une LFR s’opérait d’abord à ce niveau d’autant plus que les activités sont quasi gelées, les pouvoirs publics directement vers des mesures d’urgence et sans complication de procédures. Présidence/Assemblée nationale/CESE /HCCT et autres dormant sur du filon et des lingots…à consommer. Et que dire des entreprises et du tissu industriel déjà très mal en point (dette intérieure, consommation ralentie, sabre de l’impôt, pression sociale, marché réduit…), Walay le dépôt de bilan est proche !
IBOU SENE KAOLACK
