La progression de la propagation du Covid -19 entamée cette semaine en Afrique est assez préoccupante dans un contexte socioculturel ou la dynamique sociale est une dynamique fortement communautaire avec une urbanisation dévoyée et une promiscuité sociale sans précèdent. Toute chose étant égale par ailleurs, l’Afrique se doit d’inventer une riposte singulière en prenant toute la mesure des dynamiques sociales, politiques et économiques actuelles et entamer une rupture dans la prévention et la prise en charge holistique des personnes et des familles affectées. Il s’agit de tirer des leçons des pays qui ont pu juguler la pandémie avec des approches adaptées au contexte sociopolitique des pays et de la discipline sociale, de civisme et de citoyenneté.
On constate ces dernières semaines avec l’évolution de la pandémie que l ‘Afrique est dans l’œil du cyclone ?
Aujourd’hui après la Chine, et l’Europe qui est devenue l’épicentre du Covid-19, tout le monde s’interroge sur la capacité de l’Afrique à gérer la pandémie. Cette interrogation est d’autant plus justifiée que les faiblesses sont criantes au niveau des ressources humaines, du plateau technique, de l’accessibilité des services et des soins, du financement et de la gouvernance du système de santé. La vitesse de propagation du virus des épicentres à la périphérie est à la mesure de son attractivité économique et de la mobilité internationale constatées ces vingt dernières années. L’Afrique fait l’objet de toutes les convoitises de la géopolitique mondiale où la Chine, la Russie, les Etats-Unis, l’Europe, le Canada, la Turquie, l’Inde et le Pakistan se disputent le pactole des marchés dans tous les secteurs. Paradoxalement, au moment ou tous les continents se préparent, l’Union Africaine et les Commissions africaines ne se prononcent même pas sur les stratégies africaines de riposte avec un fonds Africain pour la riposte contre le Covid-19. Au niveau de la CEDEAO, la Commission dispose d’une institution importante à travers l’organisation ouest-africaine de sante (OAS) qui observe un silence bavard qui traduit le manque d’ancrage sur l’épidémiologie ouest-africaine.
L’Afrique totalise officiellement 1 363 cas et 40 décès, dans des conditions différenciées pour la détection des cas réels. Tous les pays ne disposent pas des dispositifs de dépistage des cas de Covid-19. Rares sont les pays africains disposant de politiques de préparation de l’urgence sanitaire ou des catastrophes naturelles comme le Kenya qui avait connu une crise politique majeure qui avait justifié le développement d’une politique nationale de gestion des catastrophes. Il faut souligner que les frontières artificielles de l’Afrique héritées de la conférence de Berlin et son ouverture sur le monde font de l’Afrique un passoir de toutes les épidémies et les catastrophes naturelles. Avec l’Union africaine, et les 4 commissions économiques, l’Afrique dispose des mécanismes socioculturels appropriés pour faire face à la pandémie. Le Centre Africain pour le contrôle et la prévention est une institution technique spécialisée de l’Union Africaine issu d’un traité adopté le 30 janvier. Il en est de même pour l’Organisation Ouest-Africaine de Santé qui est une institution spécialisée de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) en charge des questions de santé, l’Organisation Ouest Africaine de la Santé. Elle a été créée par protocole A/P2/7/87 du 9 juillet 1987 signé à Abuja par les chefs d’Etat et de gouvernement. L’OAS dispose aussi en son sein d’un centre Régional de la surveillance et du contrôle des maladies. Les mécanismes politiques, sociaux et scientifiques à travers les différentes sociétés savantes africaines dont celle qui nous concerne le plus avec la société africaine des pathologies infectieuses. A cela, il faut ajouter la cohérence du substrat socioculturel des pays depuis l’Egypte en passant par l’Ethiopie jusqu’en Afrique de l’Ouest. Les tambours depuis la XIIe dynastie (vers 2500 avant J.-C.) ont traversé toute l’Afrique de l’Egypte à l’Ethiopie en passant par le Burundi et l’Ouganda ou j’ai été impressionné par la ressemblance phonique avec les tambours de la Casamance. Il faut s’appuyer sur les leviers culturels qui se ressemblent presque un peu partout en Afrique avec leaders traditionnels, les communicateurs traditionnels, les guérisseurs traditionnels et les chasseurs. L’Afrique dispose des leviers importants pour développer une riposte africaine qui corresponde à son ancrage avec les savoirs traditionnels et sa force de résilience sur la quelle les autres continents peuvent s’inspirer et non reproduire les mêmes modalités de riposte que les pays occidentaux. La riposte doit se centrer sur l’humain comme vecteur de la transcendance psycho affective portée par le concept de filiation, d’affiliation et d’alliance.
Est-ce les systèmes de santé sont suffisamment forts pour endiguer le Covid-19 ?
Les Etats africains essaient tant bien que mal de développer des plans, des fonds de riposte et ou des plans de contingence. Le Sénégal a particulièrement pris des mesures courageuses et salutaires pour contenir la pandémie sous le leadership du président Macky Sall qui assure le commandement de la riposte au niveau national. Il faut regretter que l’engagement politique du président de la République ait été brouillé pour ne pas dire parasité par la posture du Secrétaire général du gouvernement à Touba, privilégiant son appartenance à la confrérie plutôt qu’une position républicaine. Quel mauvais signal !
Mais au delà de ces mesures ponctuelles salutaires, nous devons nous interroger sur les politiques de santé héritées de la colonisation et après les plans d’ajustement structurels dans une perspective de préparation de tous les chocs qui vont se succéder avec l’impact des changements climatiques sur l’environnement et les mutations polysémiques.
La carte sanitaire du Sénégal en 2018 révèle la faiblesse de la couverture sanitaire avec 1380 postes de santé, 101 centres de santé, 10 hôpitaux régionaux, 12 hôpitaux nationaux. Nous avons 2 médecins pour 10 000 habitants au Sénégal, ce qui est largement en deca des normes et standards de l’OMS (13 pour 10 000 habitants), 1 hôpital pour 495 578 habitants (Normes OMS, 1 hôpital pour 150 000 habitants). Maintenant, au niveau de la spécialité et de l’expertise, le Sénégal ne compte pas plus de 50 infectiologues pour faire face à la pandémie. Tout ceci indique largement la vulnérabilité du système sanitaire pour faire face à la riposte du Covid- 19. A cela, il faut ajouter le faible budget du ministère de la Santé et de l’Action Sociale 191 714 747 125 FCFA en 2020, avec une baisse de 7 Milliards de Francs CFA par rapport à 2019. Il faut souligner que plus de 30% du budget est supporté par les partenaires techniques et financiers. « Il convient d’optimiser la fonctionnalité́ de la carte sanitaire … en vue d’une plus grande équité́, qui permette à chaque sénégalais, quel que soit son lieu de résidence, d’avoir accès à des soins rapides, de qualité́ et à un coût acceptable. Extraits du Communiqué du Conseil des Ministres du 13 novembre 2013,
Plus qu’une surprise, le Sénégal manque de stratégie de préparation à l’urgence sanitaire et nous sommes obligés de subir le virus avec les moyens du bord avec 4 unités de prise en charge et une faible capacité en termes de lits d’hospitalisation de confinement. Est-ce étonnant de voir le Sénégal occuper la 7ème place en Afrique pour le nombre de 86 cas positifs ? Quelle est la réalité de la souveraineté sanitaire en termes de financement, de gouvernance et de qualité des ressources humaines ?
Quelles sont à partir de votre expérience dans la coordination humanitaire les approches qu’il faudrait privilégier, confinement général, état d’urgence sanitaire etc. ?
Les leçons apprises dans les différentes crises humanitaires nous enseignent que les meilleures approches de la riposte doivent être graduelles et basées sur les communautés.
Le confinement général des populations serait une mesure suicidaire aussi bien sur le plan économico politique et non applicable dans le contexte des pays pauvres très endettés, que sur le plan même de la santé mentale. Les pays occidentaux et les régimes politiques autoritaires disposent d’un système comme disait le président Obama pour se le permettre avec des politiques d’accompagnement du secteur privé et du secteur social.
Le tissu économique africain connait une fragilité telle que l’essentiel des revenus provient du secteur informel, qui est une économie de survie avec une forte pression démographique des jeunes faiblement éduqués ou diplômés chômeurs. Toute l’économie africaine est une économie de résilience. L’enquête régionale intégrée sur l’emploi et le secteur informel de l’Agence nationale de la statistique et de la démographie (ANSD) faite en 2017, a montré que 96,4% des emplois sont générés par le secteur informel contre 3,6% par le secteur formel. Le Sénégal et les pays africains en dehors de l’Afrique du Sud et des pays à faible concentration de population ne peuvent pas appliquer un confinement général des populations.
La société sénégalaise à l’instar de beaucoup de pays africains est aujourd’hui à la croisée des chemins entre modernité et traditions, urbanité et ruralité, déchiré entre la société islamo wolof et les conséquences désastreuses de la gestion politique de l’éducation que nous héritons aujourd’hui. Les États Généraux de l’Éducation et de la Formation de 1981 qui avaient entamé le processus de sa réforme ont consacré la faillite de l’école sénégalaise. L’impact des politiques d’éducation impulsées par la Banque mondiale est un miroir de ce que nous sommes en train de vivre, une jeunesse laissée à elle même sans aucun autre possibilité que de braver les océans ou de se refugier dans le carcan de l’obscurantisme ambiant du salafisme tropicalisé que nous retrouvons dans certains quartiers et villages.
L’avènement de la cellule de crise sous la présidence du chef de l’Etat, et du Centre de Operations d’urgence Sanitaire et le Comité National de Gestion des Epidémies sont de bons mécanismes pour traduire la volonté politique de contenir le virus.
Cependant, il faut des plans graduels et séquentiels de riposte sur 15-21-30-60 jours et pouvoir monter à l’échelle avec des plans régionaux et départementaux de riposte. 5 régions sont présentement touchées par le Covid-19.
Le profil épidémiologique renseigne sur l’évolution du Covid -19 au Sénégal depuis la détection du premier cas le 26 Février 2020 avec une progression en pointe de 9 cas à 12 cas le Lundi 23 Mars. La particularité de la situation épidémiologique, c’est la pointe à Touba, l’extension du virus dans trois nouvelles régions et l’apparition des cas de transmission communautaire. La transmission communautaire du virus observée à Saint louis et Thiès doit faire l’objet d’investigation sérieuse pour éviter une duplication dans d’autres zones. Depuis le début de la pandémie, plus de 1 000 cas contact sont suivis et 969 contacts sont sortis du suivi, selon le Coordonnateur des opérations d’urgence sanitaire Dr Abdoulaye Bousso. Il est établi au niveau des pays développés qu’un cas positif peut infecter 2,5 personnes, dans les pays africains des grandes familles polygames, les cas de contamination peuvent aller jusqu’à une vingtaine de personnes. Dans cette hypothèse haute, on devrait être à plus 3 000 contacts en n’occultant pas ceux qui sont perdus de vue. Le problème majeur auquel nous devons faire face, c’est l’identification des contacts qui suppose une mobilisation d’une équipe intégrée de riposte composée d’un mobilisateur social issue de la communauté, d’un socio anthropologue, d’un spécialiste de la communication pour le développement, d’un médecin, et d’un agent de sécurité. Une unité mobile de détection sous forme de test d’amplification des acides nucléiques (PCR) et une tente de quarantaine pour tous les cas suspects. Le dispositif d’accompagnement doit répondre aux normes socio culturelles faisant du micro cerclage de toutes les maisons des cas contacts en y associant l’imam, le prêtre ou le pasteur avec des précautions d’usage pour la protection des relais communautaires.
Quelles sont les modalités pratiques de l’approche de la riposte par palier ou la démarche boite à outils ?
Nous sommes dans une phase ou la communication pour le changement de comportement et le changement social est un élément essentiel et il faut éviter de verser dans la politisation de la riposte. Aujourd’hui, nous assistons à une théâtralisation de la riposte et une guerre des rumeurs à qui mieux. Personne n’est assez préparé pour faire face à une crise sanitaire aussi complexe et tous les moyens sont bons pour se réapproprier des conduites à tenir ou réinterpréter les signes en fonction de ses acquis culturels et de son niveau d’éducation. Le fait nouveau dans cette crise, c’est l’irruption des medias sociaux qui porte et supporte les rumeurs et les fausses informations en ce qui concerne le Covid-19.
La riposte doit s’appuyer sur les évidences pour avoir des plans cohérents de réponse. A la lecture du Sitrep Numéro 5 du 20 Mars 2020, les informations suivantes se dégagent et qui sont conformes aux tendances mondiales à savoir que les hommes et les femmes âgées de 40 ans et plus sont les plus affectés par le virus tandis que pour la tranche d’âge 0-39 ans les femmes et filles sont les plus touchées par la pandémie. La distribution géographique de cas se fait comme suit : Huit districts sanitaires ont enregistré des cas : Dakar-Ouest (10cas), Dakar-Nord (3 cas), Dakar-Sud (2cas), Dakar-Centre (1 cas), Mbao (1 cas), Mbour (4cas), Popenguine (1 cas) et Touba (25 cas). L’autre information qui est importante, c’est la non utilisation du numéro vert par les populations. A partir de ces informations, il est possible de pouvoir agir en connaissance de cause.
Il est important à ce stade d’avoir une approche graduelle de la prévention et de la prise en charge en s’appuyant sur le profil épidémiologique.
Le premier niveau est d’abord politique avec le chef de l’Etat, et la cellule de crise qui fixe les orientations, prend les décisions qui facilitent l’environnement de la riposte notamment avec l’allocation de mille milliards de francs de fonds de riposte et de solidarité. L’Etat d’urgence et le couvre-feu constituent une décision politique forte, sur laquelle il est possible de bâtir pour réduire la propagation du virus. Je dois dire que l’état d’urgence quelques soit le motif me pose problème sur le plan moral parce que l’application la loi No 69-29 est un régime d’exception qui peut justifier tous les abus et les répressions et suspension des libertés (article 10 ….. autorités administratives pour assurer le contrôle de la presse, et des publications de toute nature de toute nature ainsi que celui des émissions radiophoniques ou télévision, des projections cinématographiques et des représentations théâtrales. J’aurais préféré que le président parle d’état d’urgence sanitaire pour mieux qualifier la situation et ne pas nous ramener aux années sombres de notre histoire politique.
Le deuxième niveau est opérationnel avec la Coordination des opérations d’urgence sous l’impulsion du ministère de la santé. Ce niveau semble conforter la médicalisation de la riposte au détriment d’une approche multisectorielle sous forme de comité interministériel d’urgence pour gérer la faisabilité politique des décisions du chef de l’Etat. Les agences des Nations Unies et les ONG sont des partenaires assez expérimentés pour apporter leur contribution dans la riposte.
Le troisième niveau est au niveau des communautés de base sans occulter les terroirs.
A ce niveau, il faut une approche spécifique pour pénétrer ces communautés avec toutes les précautions de protection.
Une meilleure connaissance des normes sociales dominantes d’une société en transition sociopolitique, culturelle et économique est une niche pour le dialogue et la participation communautaire.
Le quatrième niveau reste les liants sociaux et les medias. Toute la stratégie de communication pour le changement des comportements et le changement social doit reposer sur une stratégie multimédia et une stratégie de mobilisation sociale. La force de la riposte Ebola en Guinée résidait dans la dissémination des messages dans les radios communautaires y compris la recherche de contacts. Le Sénégal compte plus de 118 radios communautaires qui touchent tous les terroirs, former les animateurs dans la connaissance du Covid et le développement des messages en communication de crise serait un atout que le SNEIPS devrait utiliser pour élargir son auditoire.
Nous sommes en face de plusieurs types de vecteurs de transmission à savoir les porteurs sains, les cas positifs importés ou communautaires, les contacts et la communauté. Chaque vecteur est en soi une cible de communication avec un message approprié qui puisse le toucher personnellement tout en intégrant son entourage. Des le début de la pandémie, le message a porté sur les cas importés pour produire une forme de stigmatisation du Modu Modu en oubliant dans le cycle de vie de toute personne, quand on tombe malade ou risque d’être malade, le reflexe c’est de rentrer et mourir chez soi. Le Modu Modu est en soi un pourvoyeur de ressources et en même temps il fait l’objet de jalousies de son voisinage. La communication du ministère a contribué à jeter l’opprobre sur les immigrés. Les socio anthropologues doivent jouer un rôle important pour juguler la pandémie au niveau communautaire, de même que les psychologues cliniciens pour entamer des approches adaptées sur le plan culturel et affectif. Le cas contact est souvent dans une phase de déni primaire sans comprendre le lien. C’est aussi à mettre sur le mode de communication choisi par le ministère de la santé et de l’action sociale à travers un briefing journalier sur les chiffres et des cérémonies de remise de contribution financières télévisées. C’est très bien pour la transparence mais cela ne suffit pas pour mobiliser l’opinion.
Au delà de l’idée et de nos appréhensions sur les schémas de riposte et leur mise à l’échelle des actions concrètes ci-après doivent être engagées en urgence :
- Adopter un programme de micro cerclage pour dire confinement sélectif des zones de résidence des cas positifs et ou des contacts dans les 5 régions.
- Ensuite, pour les 9 autres régions définir des plans de préparation à l’urgence sanitaire en mobilisant toutes les ressources de la région en s’appuyant sur une cartographie communautaire des mouvements de populations.
- Tous les marchés devraient faire l’objet d’une surveillance épidémiologique avec un dispositif de lavage des mains, un thermo flashage et une unité mobile de dépistage.
- Le transport en commun devra être régenté comme cela se fait pour éviter les contaminations communautaires
- Tout le personnel de l’aéroport et des gares routières et ports devrait être identifié, dépisté et placé en quarantaine humanisée
Aujourd’hui, le Sénégal doit faire face à des changements importants dans notre mode de vie, notre manière d’être et la représentation que nous nous faisons de la vie en communauté. De toute évidence, toutes les actions doivent converger vers un maillage sociologique pour partager des messages appropriés aux communautés afin d’éradiquer le covid-19 dans un délai raisonnable.
- Mettre en place des équipes communautaires de gestion des alertes et des rumeurs
- Identifier toutes les localités susceptibles d’abriter des cas suspects de la maladie a virus
- Mettre en place dans les localités à haut risque des unités mobiles de dépistage communautaires pour faciliter l’identification et le prise en charge des cas suspects ;
- Identifier les cas suspects dans les ménages et sensibiliser sur l’importance de la notification de tous les cas de maladie en vue de permettre la détection des malades
- Mettre en place un réseau de notification des contacts à base communautaire ;
- Les formations sanitaires qui devaient être des points de triage et de prise en charge primaire sont presque désertées par les populations par la peur de la contamination en milieu de soin
- Mettre en place une équipe de supervision intégrée et renforcée en vue d’intervenir de façon rapide et efficace aux alertes ;
- Mettre en place un système de recherche active des cas suspects dans les établissements de soins publics et privés
Permettez-moi de conclure avec Platon « La vie, qui a en partage la tempérance, le courage, la sagesse, ou la santé, est plus agréable que celle où se trouvent l’intempérance, la lâcheté, la folie ou la maladie ».
Ada Pouye est expert en Coordination humanitaire.