« La Chine est prête à travailler avec la France pour promouvoir la coordination et la coopération entre toutes les parties concernées dans le cadre des Nations Unies et du G20, mener des actions conjointes de prévention et de contrôle, améliorer la gouvernance mondiale de la santé, aider les pays en développement et d’autres pays dans le besoin à renforcer leurs capacités, résister à l’impact de l’épidémie sur l’économie mondiale, et laisser le soleil de la coopération dissiper les sombres nuages de l’épidémie ». Le 23 mars, le président Xi Jinping s’est entretenu avec le président français Emmanuel Macron, afin de clarifier l’intention de la Chine de promouvoir la coopération. Le président Xi Jinping, à la pointe de la gouvernance mondiale de la santé, a souligné l’importance de la solidarité et de la coopération et a souligné la ferme détermination et la confiance de la Chine, affirmant qu’elle est disposée à coopérer avec les autres pays pour lutter contre l’épidémie de coronavirus et maintenir la situation globale du développement mondial.
Promouvoir la solidarité et la coopération est une responsabilité vitale. « Unité, unité ou unité ! ». Tel est le puissant appel lancé par le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’Organisation mondiale de la santé, et un choix commun devant lequel les pays ne devraient pas hésiter. Récemment, le haut représentant de l’Union européenne pour la politique étrangère et de sécurité Josep Borell a déclaré « Nous devons renforcer la coopération. C’est un moment critique pour renforcer le multilatéralisme et lutter contre l’épidémie. Nous devons travailler ensemble pour faire face à cette menace pour l’humanité tout entière ».
Les défis sont communs et les responsabilités sont communes aussi. Tous les pays doivent comprendre que le maintien de la santé et de la sécurité de leur propre population doit également contribuer au maintien de la santé et de la sécurité publiques mondiales, et aider les autres pays à lutter contre l’épidémie contribue à soulager leur propre stress. Les pays doivent se compléter mutuellement, coopérer vigoureusement dans la recherche scientifique, partager les données et les informations de la recherche scientifique, et étudier et proposer conjointement des stratégies d’adaptation. La coopération est une responsabilité incontournable de tous les pays, et, face à l’épidémie, elle sera mise à l’épreuve.
Le renforcement de la communication et de la coordination est une voie essentielle. Plus la pression sur la prévention et la lutte contre l’épidémie est forte, plus l’urgence de la communication et de la coordination entre les pays est grande. Au cours des derniers jours, la Chine a organisé des vidéoconférences d’experts sur la prévention et le contrôle de l’épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus avec les pays insulaires du Pacifique, les pays africains, les pays européens, les pays d’Asie et d’Asie du Sud, les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, présentant l’expérience de la Chine, partageant les derniers résultats de recherche de la Chine, les concepts de prévention de l’épidémie et des mesures globales, etc. Une vidéoconférence spéciale sur la pneumonie à nouveau coronavirus a été organisée entre la Chine, le Japon et la Corée du Sud pour explorer les mécanismes de défense et de contrôle conjoints afin de prévenir efficacement la transmission transfrontalière de la maladie. Les ministres des Finances et les gouverneurs des banques centrales du G20 ont également tenu une vidéoconférence pour discuter de l’impact de l’épidémie sur l’économie mondiale et sont convenus de coordonner leurs actions. L’épidémie se propage dans le monde entier et a un large éventail d’impacts, et la communication et la coopération entre les pays sont également constamment renforcées. Il est dans l’intérêt commun de tous les pays de promouvoir la coopération internationale en matière de prévention et de contrôle de l’épidémie et de minimiser son impact sur l’économie mondiale.
L’amélioration de la gouvernance mondiale de la santé est une stratégie à long terme. Au cours des dernières décennies, le système mondial de gouvernance de la santé publique a fait des progrès importants, mais il a également souvent rencontré des défis complexes et difficiles liés aux maladies infectieuses. A l’ère de la mondialisation, la mobilité croissante de la population a objectivement rendu les problèmes de santé humaine plus mondiaux. L’épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus a révélé les lacunes du système mondial de gouvernance de la santé, soulignant l’urgence de renforcer la gouvernance mondiale de la santé. L’épidémie se propage et se contenter de construire des murs ne sera d’aucune utilité.
Pour maintenir la santé et le bien-être humains, nous devons adhérer au multilatéralisme, adhérer au concept de gouvernance mondiale dans la consultation et la construction, et partager la nécessité de construire ensemble une communauté de la santé. Comme Bill Gates, coprésident de la Fondation Gates, l’a déclaré : « Nous devons non seulement sauver des vies, mais aussi améliorer notre façon de réagir aux épidémies dans leur ensemble ». Ce n’est qu’avec une perspective à long terme et des efforts concertés pour améliorer le niveau de gouvernance mondiale de la santé qu’il sera possible d’améliorer fondamentalement la capacité des humains à résister aux virus.
Le défi majeur est devant les êtres humains. Le nouveau coronavirus est tellement inconnu, la menace qu’il représente est si grande et l’ampleur de son impact est si large. Que doivent faire les humains ? Travailler ensemble avec sincérité et courage pour remporter cette bataille. Il faut croire fermement que tant que les pays du monde entier défendront le concept d’une communauté de destin commun, assumeront la responsabilité de la coopération et laisseront le soleil de la coopération dissiper les sombres nuages de l’épidémie, l’humanité défendra avec efficacité le droit à la vie dans cette bataille contre le virus.
He Yin (Quotidien du Peuple)