M’inspirant de ce propos de Alphonse De Lamartine, je voudrais dire que le contexte actuel nous impose de taire les divergences partisanes et faire face au Covid 19.
J’ai pas besoin de rappeler à quiconque qu’il est des moments où il faut s’oublier, faire profil bas et ne pas se tromper de combat. L’ ennemi public numéro 1, nous le connaissons tous.
En réalité, devant LE TOUT PUISSANT cette posture d’humilité doit constamment être la nôtre, quelque soient les circonstances.
Unissons nos voix pour implorer sa miséricorde de nous sortir de ce tumulte.
Également cette humilité est une exigence pour chacun de nous afin de bâtir et renforcer collectivement notre résilience face à ce fléau.
Ainsi, le Président de la République a montré la voie. À ce titre, il convient de magnifier l’attitude républicaine des Chefs religieux, des leaders de l’opposition et de la société civile qui ont adhéré à la stratégie de riposte mise en œuvre par le gouvernement pour contrer la pandémie.
Aussi devons-nous comprendre que les mesures de restrictions sont un mal nécessaire.
On ne peut pas gagner une guerre sans sacrifices.
Ainsi, au delà des désagréments que nous vivons personnellement, nous compatissons avec les transporteurs qui ont garer leurs véhicules depuis lors, les pêcheurs dont les pirogues sont à quai des jours durant, les restaurateurs qui ont carrément baissé rideaux,… et surtout les éleveurs « téfankés » qui éprouvent d’énormes difficultés pour vendre leurs sujets.
C’est pourquoi, le Président Macky Sall a dégagé un enveloppe de 69 milliards pour venir en aide aux populations éprouvées.
A défaut de régler les problèmes dus à ces dysfonctionnements, cette manne financière devra être une bouffée d’oxygène pour les nombreuses familles qui sont dans le dur.
C’est pourquoi il est fondamental que les autorités qui ont en charge la distribution au niveau local s’en acquitent convenablement, eu égard aux directives présidentielles.
Il s’agit de donner ces vivres à qui de droit, sans aucun parti pris.
Donner aux véritables cibles leur dû, tel est le challenge.
Papa Sara Ndiaye
Chef de cabinet du ministre de l’Elevage et des productions animales.