« La Chine soutient l’Organisation mondiale de la santé pour qu’elle puisse jouer un rôle de premier plan, elle formule des mesures de prévention et de contrôle scientifiques et raisonnables, et elle fait de son mieux pour arrêter la propagation transfrontalière de l’épidémie». Lors du récent Sommet des dirigeants du G20 convoqué pour répondre à la pandémie de COVID-19, le président Xi Jinping a prononcé un discours important, exprimant son soutien actif au rôle des organisations internationales. Comme le monde a pu le constater, le rôle de la Chine en tant que grand pays à un moment critique a injecté une force puissante dans la lutte contre l’épidémie au niveau mondial.
La Chine a suggéré que le G20 s’appuie sur l’Organisation mondiale de la santé pour renforcer le partage d’informations sur la prévention et la lutte contre l’épidémie, favorise l’élaboration de directives complètes, systématiques et efficaces en matière de prévention et de contrôle, appelant le G20 à jouer un rôle dans la communication et la coordination, à renforcer le dialogue politique et les échanges et proposant de tenir une réunion de haut niveau sur la santé et la sécurité publiques mondiales en temps voulu. Ces propositions, qui mettent l’accent sur la coopération multilatérale, reflètent toutes un degré élevé de conscience du renforcement de la coordination internationale pour faire face aux défis actuels de l’épidémie.
L’humanité est une communauté de destin partagé. Face au virus, ce n’est que lorsque l’humanité remportera une victoire complète que la vie et la santé des personnes pourront être pleinement garanties. Chaque fois qu’une urgence de santé publique survient, la réponse d’urgence est indissociable de la coordination internationale. En particulier, les organisations internationales doivent jouer un rôle. L’Organisation mondiale de la santé est une institution spécialisée des Nations Unies chargée des affaires de santé, elle a une mission importante dans la détection et l’alerte précoces des maladies infectieuses soudaines, la coordination des stratégies de prévention et de contrôle, le partage des méthodes de diagnostic et de traitement et l’organisation de l’aide internationale. Le mécanisme d’urgence sanitaire a également joué un rôle important. À l’heure actuelle, l’OMS fait tout son possible pour coordonner la réponse de la communauté internationale à l’épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus, notamment en ouvrant plusieurs laboratoires, en intensifiant la création d’un réseau mondial de tests, en mobilisant les forces internationales, en accélérant la recherche scientifique et l’innovation, et en travaillant avec la Fondation des Nations Unies et les partenaires concernés pour lancer un Fonds de réponse solidaire à la pneumonie à nouveau coronavirus, publiant un « Guide des services de santé de base », etc., et faisant la démonstration d’un leadership actif auprès des organisations internationales et régionales concernées.
Participer activement à la gouvernance mondiale de la santé et contribuer à la santé publique mondiale est à la fois une responsabilité et une obligation, et c’est dans l’intérêt commun de l’humanité. Le consensus atteint par les dirigeants du Groupe des vingt lors du récent sommet sur le nouveau coronavirus est un consensus mondial. Toutes les parties se sont engagées à travailler avec toutes les organisations internationales compétentes, y compris l’OMS, à prendre toutes les mesures nécessaires dans le cadre de leurs responsabilités respectives, exprimant leur plein soutien et leur engagement à renforcer davantage les responsabilités de l’OMS dans la coordination des actions internationales contre l’épidémie, y compris à combler dès que possible le déficit de financement du « Programme de prévention stratégique et de réponse au nouveau coronavirus », et à fournir des ressources au Fonds de solidarité pour la pneumonie à nouveau coronavirus de l’OMS, à l’Alliance pour l’innovation dans la prévention des épidémies et à l’Alliance mondiale pour la vaccination… il est essentiel que des engagements positifs soient mis en œuvre.
Dans le domaine de la gouvernance mondiale de la santé, la Chine a toujours défendu et pratiqué le multilatéralisme et soutenu activement les organisations internationales pour qu’elles jouent un rôle. Après le début de l’épidémie de pneumonie à nouveau coronavirus en Chine, la Chine a travaillé en étroite collaboration avec l’OMS. « La vitesse à laquelle la Chine a détecté l’épidémie, isolé le virus, séquencé le génome et partagé ces données avec l’OMS et le monde est impressionnante et ne peut pas être décrite avec des mots », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, dans un communiqué. La Chine a toujours montré son soutien le plus ferme au travail de l’OMS, notamment en ce qui concerne les visites sur le terrain de l’OMS à Wuhan de l’équipe mixte d’experts OMS-Chine, le partage d’expériences et l’assistance matérielle. La Chine a aussi fait don de 20 millions de dollars à l’OMS pour soutenir son action internationale contre l’épidémie. Ce geste a été salué comme un acte caritatif qui « reflète un esprit de solidarité et d’entraide mondiales ».
Il faut être vigilant et comprendre qu’à un moment critique où la solidarité est nécessaire pour lutter contre l’épidémie, certaines personnes ont délibérément diffamé et calomnié l’OMS. Ce type d’« entreprise de démolition » qui ignore la sécurité de la vie humaine n’est pas moins dangereux que l’épidémie elle-même. Erik Berglof, directeur de l’Institute of Global Affairs de la London School of Economics and Political Science au Royaume-Uni, a écrit que ces critiques à l’encontre de l’OMS « reviennent pour la plupart à « chercher des poux dans la tête » et que leur effet est contre-productif », « Pour vaincre l’épidémie, les dirigeants du G20 doivent travailler avec les organisations internationales, et d’abord et avant tout avec l’OMS », « l’OMS est toujours la seule institution qui peut assurer un leadership mondial en matière de santé et inspirer la confiance nécessaire à l’intervention ». Un éditorial publié en ligne par The Lancet, la principale revue médicale internationale, a quant à lui souligné que « le rôle central que l’OMS joue dans la coordination de la réponse mondiale doit continuer ».
Pour vaincre l’épidémie qui s’est propagée à l’échelle mondiale, une forte synergie doit être réunie. « Face à la plus grande épreuve depuis la création des Nations Unies, la communauté internationale doit apporter une réponse plus forte et plus efficace. Ce n’est qu’en s’unissant, en mettant de côté les jeux politiques et en reconnaissant les difficultés, que nous pourrons surmonter ensemble cette crise », a déclaré Antonio Gutteres, le Secrétaire général de l’ONU, appelant une fois de plus la communauté internationale à exhorter toutes les parties à être très vigilantes. Le test auquel sont confrontées aujourd’hui les Nations Unies est un test commun pour la communauté internationale. Ce n’est que par la solidarité et la coopération que l’humanité pourra acquérir toute la force de la victoire et partager entre tous la sécurité de la vie.
He Yin (Le Quotidien du Peuple)