Oui chorus et union sacrée autour du prince pour apporter la riposte qui sied au COVID 17, 18 et /ou 19 se traduisant par le cadre juridique exceptionnel offert comme sur un plateau de platine avec le passage telle une lettre à la poste de la loi d’habilitation. Désormais et au nom de Corona, les pouvoirs sont renforcés et confondus entre les mains du macky. Libre à lui comme du bon vieux temps et ton des régimes autocratiques de droit quasi divin de décider de la vie et de la mort sans coup férir. C’est une parenthèse inédite surtout dans ces années 2000, années d’émergence de la citoyenneté et du contrôle de la rue et de l’opinion. Mieux depuis ces temps derniers, des acteurs traditionnels de relais et de conquête du pouvoir sont rétrogradés et en lieu et place surgissent spontanément d’autres leviers intermédiaires qui portent et mènent les revendications. Les leaders-messie ravalés et d’un autre âge…gilets jaunes en filigrane. C’est dans ce contexte si exigeant et si éveillé et si alerte que Corona intervient et bouleverse toutes les donnes/données et pole positionne et valide la monarchie absolue. La férocité du covid et les ravages notés (ailleurs !) ramènent dans les rangs tous les sons discordants et raffermissent le link national. Parler d’une seule voix, émettre le même son de cloche ou du muezzin devient une exigence, une obligation nationale au risque d’être cloué au pilori avec des pertes au change dans le barème de l’estime. Cette quasi carte blanche, un blanc seing ne peut et ne doit nullement signifier qu’un après corona n’aura pas lieu. Non, demain viendra et corona enterré. Et en attendant COVID 20/21(Yalla rekka xam !), les cartes seront dépliées et sur table pour y voir clair. Aujourd’hui l’urgence et la pression installent des cas (pas communautaires !) mais des cas de force majeure qui gomment toute délibération. Le pennc mi n’est plus sollicité et le contrôle (se) mute (comme covid) a posteriori. Des sommes faramineuses sont annoncées, des comptes ouverts, des radio et TV thon (espérons pas requins !) organisés, des fonds levés niveau national et local : tout le monde ordonne et exécute et les chapitres 1ers de la comptabilité occultés au nom de cette diligence recherchée pour agir vite mais le posteriori is coming and soon ! Les chiffres se perdent et les lots avec ! Javel, savon, riz et sucre masquent la traçabilité et la gentillesse et la philanthropie renaissent subitement et de façon calculée (sous caméra) pour des populations déjà dans la tourmente des 03 repas et qui n’en demandent pas moins. D’où tirent –ils ? Comment l’ont-ils obtenu ? Qui a fait mandat ? Les sommes et les natures sous haut-parleurs coïncident-elles ? Les cibles sont-elles les bonnes ? A-t-on minoré /et ou exonéré ces donations ? La part de la logistique (gros marchés !?) si obligée …comment a -t-elle été attribuée ? Autant de questions en latence qui resurgiront demain dès… l’aube. Ceci est valable à tous les échelons jusqu’au niveau déconcentré où du fait de l’état d’urgence suspendant …les képis font la pluie et le beau temps. Aucune déviance de l’orthodoxie ne saurait passer par pertes et profits dans certaines poches au détriment du badolo et surtout à sa barbe déjà blanchie par les lève-tôt et retour-bredouille. Dans ce tohu-bohu et ce vacarme coronisés , des lueurs sont là perceptibles et une lucidité olympienne maintenue pour des mentions dans les archives de l’histoire : Des panthéons oui , des géhennes aussi !
IBOU SENE KAOLACK