Après soixante ans d’indépendance, je pense qu’il est temps d’essayer la gestion de nos compléments à la tête de l’Etat. Après tant d’années de règne des mecs, l’échec est patent. Nous sommes toujours sous-développés ou, pour faire tendance, en voie de développement. Nous avons été laissés en rade par la Corée depuis longtemps.
Ce pays avec lequel nous étions dans la même galère aux premières heures de la décolonisation, a fini de faire sa révolution. Et nous, nous en sommes encore aux plans ! Du grammairien à l’ingénieur en passant par l’administrateur et le multi-diplômé de casa au cap, ils nous tous conté fleurette. Et pourtant chacun d’eux affichait des ambitions certaines pour ce pays parsemé de saints de l’islam et où tout citoyen non politicien qui s’en sort bien ne le doit qu’à lui-même.
La politique a tout envahi et avachi. Tout passe par la politique sous nos cieux où tout cadre fraichement émoulu de l’université ou d’autres centres de référence doit impérativement payer la carte du parti pour accélérer sa cadence d’intégration dans le monde de l’emploi. C’est comme si nos hommes d’Etat s’étaient entendus pour ce tout- politique.
Des slogans ronflants alignant la patrie et le parti, du moins d’Etat au mieux d’Etat et je ne sais quoi encore, de la simple littérature sans signature. Le temps des dames a sonné. ce pays en compte énormément qui peuvent le diriger. De grandes Dames, femmes accomplies et cadres de valeur sont dans le privé et le public où elles s’acquittent merveilleusement bien des taches qui leur sont confiées. Y aura pas à faire de la discrimination positive et autre parités, le curriculum et le background suffiront largement pour faire le tri.
Des situations vécues dans la famille, dans les ménages se posent à grande échelle au niveau national, qui mieux qu’une dame trouverait la solution sans tergiverser par la compétence et le plus féminin ? Ce plus féminin qui manque forcément aux hommes malgré leur désir de bien faire. Nous avons raté le coche de ne pas avoir élu la première femme présidente de la République en Afrique. le libéria constituant l’exception qui confirme la règle, bien sûr.
A l’impossible nul n’est tenu alors rectifions le tir, plutôt le vote, à la prochaine présidentielle. Ce mandat étant le dernier de Macky, point de parti-pris. La présence à l’esprit d’un troisième mandat ne m’effleure même pas. Deux mandats sont largement suffisants pour construire, pour bâtir, pour entrer dans l’Histoire et récolter la gloire. Assurément !!!