Another world is possible ! Un autre monde est possible et cela est incontestablement le 1er enseignement qui saute aux yeux en pleine pandémie Corona. Tous les corps professionnels sont interpellés et retroussent leurs casquettes d’historien du présent pour des prédictions sur le comment de demain, ce demain déjà présent et dont les contours se dessinent déjà de nos jours. Philosophes, sociologues, anthropologues, psychologues, politologues, géopolitologues…s’interrogent sur la (re)distribution des cartes au lendemain de la victoire sur Corona. Pour l’instant, même pas, même s’il est mis ko, titube, se plie mais ne rompt pas encore et pourtant des scenarii sont dans les pipelines pour une autre conf.de Berlin. En 03 mois, que de lacunes, que de faiblesses, que de failles, que d’injustices, que d’iniquités révélées en plein jour mais surtout que d’impuissance et d’insignifiance et de vacuité devant la toute –puissance d’un infiniment petit, un quelconque virus, cet être, créature de l’UNIQUE, invisible à l’œil humain…nu qui a imposé tous les réajustements personnels et introspections intimes ! Ce qui était béton et sculpté sur du marbre, imposé par les biceps dans cette jungle planétaire s’est affaissé comme un château de cartes et tous les verrous ont sauté. Qui l’aurait crû et surtout en si peu de temps, que le monde allait s’effondrer , faisant ou obligé de céder de la place à une autre configuration !Explicite ou implicite, dans les labos ou sur la place publique ,les prémisses sont là, visibles et les délibérations ont commencé. Pour nous autres, propriétés d’autrui pendant 400ans, taillables et malléables , sous les bottes des colons 200 ans durant, professionnels du suivisme, toujours dans le béni oui oui , l’occasion est rêvée pour ajuster et s’ajuster , pour imposer et s’imposer, pour (se)conter et compter. Des fois le « copier…» est hilarant, automatique…, automate même ! Pire au fil du temps ,la lumière et le discernement soutenant, l’on se rend compte que le « copié »n’a pas été totalement collé mais amputé, des missions supprimées, gommées laissant à jamais boiteux des plagiés et des plagiats. Au finish, l’effet recherché (sans peine !) n’est jamais atteint et le machin quasi une coquille vide traîne comme un goulot et bloque comme un boulet. Dans notre architecture/nomenclature se superposent et s’engourdissent des triches, des photocopies non conformes et très loin de l’original et l’Académie en éducation en est une preuve par 9. De Marianne, ce niveau (importé !) dans l’organisation de l’enseignement scolaire, transvasé chez Léo dégage toujours, 60 ans après ce souffle d’inachevé. Là-bas en pays tempéré, ce sont de pleins pouvoirs au Recteur jusqu’au découpage du calendrier scolaire. A part certains aspects régaliens pilotés depuis le niveau central, l’Etat français jacobin jusqu’aux os a cédé et lâché pour une organisation locale et localisée. Cette Copernicienne n’est pas à rater mais que …si ! Avec la suspension des enseignements -apprentissages depuis le 16 mars et au moment où le déconfinement scolaire se cherche, une académie bien remplie et non délestée originellement aurait été d’un plus dans la recherche de voie de sortie …de crise. Aujourd’hui le 02 juin fixé suscite tant de passions avec ses pros et anti, à tort ou à raison, l’académie n’a été qu’entonnoir des différents scénarios, l’essentiel du travail provenant des IEF, qui, par un petit clic fait remonter toutes les données, cette hiérarchie de position peaufinant le travail accompli sur le terrain. Les académies dans leur moulage actuel créent un embouteillage de trop , un alourdissement de la chaîne, un grincement de la chaîne qui a trop souffert à la veille de l’acte…4 de la décentralisation.
IBOU SENE KAOLACK