Qui l’eut cru ? Une grève en pleine pandémie de Covid-19 est la menace brandie par des transporteurs dirigés par un Gora Khouma sans peur ! Grève de soutien clament-ils mais le lien est vite fait avec les fonds de soutien généreusement distribués ailleurs.
Le sénégalais raffole d’argent depuis vingt ans que les Libéraux règnent. Nous avons tous vu le précédent résident distribuant abondamment et généreusement des millions à d’heureux sénégalais et étrangers.
Des lutteurs aux footballeurs et basketteurs sans compter les sinistrés et victimes des inondations dignement logés à Jaxay ; les planches à billets avaient bien fonctionné. Nonobstant le cactus et le rictus créés par l’opération Segura, foireuse et malheureuse, l’opinion découvrait que la corruption était une règle non écrite chez plusieurs de nos dirigeants. Alors avec les sous du fonds Convid-19, tous les pauvres diables du Sénégal se croyaient élus.
Déçus de n’avoir rien reçu, ils s’adonnent à une forme de bataille. Sans travail, pas de graille pour ces chauffeurs qui content leurs malheurs devant les micros et dans les studios. Avec cette grève, ils espèrent être entendus et reçus pour de futures négociations. Rien que ça !
A lire les gazettes, nous avons l’impression qu’il y a des sénégalais qui ignorent ou défient les lois de la République. Tantôt un groupe d’individus se lève pour décréter tout bonnement une interdiction d’inhumer !
En vertu de quoi ? C’est notre quartier, pas d’étrangers ni de victimes du coronavirus pour reposer éternellement sans notre quitus ! Quand les ignares prennent la barre, on en arrive à ce stade d’incompréhensions qui entrainent des exactions sur les biens des forces de l’ordre, les ambulances des sapeurs-pompiers en l’occurrence.
Toujours dans cette chronique sur la pandémie, y a aussi le cas Rangou. Cette fille qui se vend sur le Net par des photos suggestives a, au mépris de tout, convoqué ses gogos pour un « yendu » torride dans un hôtel de la place. Et la DIC d’intervenir pour faire tout capoter (sans jeu de mots !). A ce rythme de transgression des règles de la vie faut-il craindre la chienlit ?