Le Sénégal en flamme en pleine période d’état d’urgence, conséquences de deux causes connues: la pauvreté chronique et l’injustice notaire.Nous avons un pays composé majoritairement de jeunes et il est triste de constater que plusieurs d’entre eux n’ont pas fréquenté l’école et gagnent leur vie à travers un secteur informel sénégalais mal-en-point.Quand nous avons un État qui ne se soucie pas du sors de sa jeunesse, un État qui fait de sa priorité la politique, un État qui, en pleine période de crise sanitaire enchaîne les nominations politiques (PCA, HONORARIATS …), il est normal que la grande masse composée essentiellement de pauvres se révolte.Nous la jeunesse sénégalaise issue de familles pauvres, avions appris depuis notre naissance, à vivre avec la pauvreté. Aujourd’hui le président nous demande d’apprendre à vivre avec le virus tout en oubliant que le virus le mieux partagé au Sénégal est la pauvreté. Tout le monde s’est que les priorités au Sénégal sont l’agriculture, la santé, l’emploi des jeunes… échec total sur ce plan. C’est dommage qu’au Sénégal, la politique prend toujours le dessus face aux vraies préoccupations de la population. Nos ressources sont constamment utilisées pour la satisfaction des intérêts d’une classe politique, c’est vraiment de l’injustice.La France s’est confinée pendant plusieurs mois, et pourtant personne ne s’est jamais levée pour protester. C’est ça le développement. Plus est, un pays prêt à piétiner un autre pour satisfaire les intérêts de sa population. Que Dieu protège le Sénégal
Cheikh Traoré Sami