Le littoral n’est pas un domaine intouchable, inaliénable et incessible.
Le problème est que les fumistes communiquent mieux et sont plus bavards que le pouvoir.
Le gouvernement soit ne communique pas assez soit communique mal.
-IL FAUT BEAUCOUP COMMUNIQUER
-IL FAUT BIEN COMMUNIQUER
Nous avons décidé d’apporter des éclaircissements juridiques pointus indeboulonnables sur la question.
Si un simple Maire nommé Barthélémy Diaz peut attribuer des terrains à des particuliers sur le littoral, donc l’État du Sénégal et son Chef doit pouvoir le faire.
Que l’on arrête donc de nous tympaniser avec le terme « boulimie foncière » car il n’en existe pas.
On peut peut-être accepter que certaines zones comme les mamelles peuvent être préservées.
Cependant, les sénégalais (enseignants, magistrats, entreprises…) ont besoin d’espace et aucune loi ni aucune forme de justification n’empêche qu’on leur en attribue.
Qu’on arrête donc les arguments fallacieux politiciens et fumistes pour justifier le maintien des filaos. Nous ne sommes ni plus intelligents ni plus connaisseurs que les occidentaux.
Allez sur leurs littoraux, vous ne verrez presque plus de filaos.
Par contre, vous verrez, des résidences, des entreprises, des commerces, et de très belles villas.
En ce moment et dans tous les pays du monde y compris les plus développés, on parle »d’urbanisation du littoral ».
Mais au Sénégal, on aime polémiquer et faire de la politique politicienne matin, midi soir.
Le monde a évolué mais nous ne voulons pas avancer.
À L’INSTAR DE TOUS LES PAYS DÉVELOPPÉS, L’ URBANISATION DU LITTORAL EST UNE EXIGENCE AU SÉNÉGAL
Au moment où les pays qui aspirent au développement oeuvent tous vers l’urbanisation de leurs littoraux en les mettant en valeur, au Sénégal, certains râleurs et opposants malhonnêtes en perte d’arguments et de vitesse cherchent la petite bête à travers des actes légaux posés par l’État pour le mettre en mal avec les populations par le biais du mensonge et de la désinformation comme ils ont toujours l’habitude de procéder.
Effectivement, la question des autorisations d’occupation et de construire sur le littoral vient d’être soulevée et fait l’objet d’un débat d’actualité.
En effet, le terme »boulimie foncière » utilisé par ces activistes politiciens repris par la quasi-totalité des organes de presse n’est ni conforme à la réalité juridique ni à celle administrative et politique.
EN AMONT, LA PREMIÈRE QUESTION QUI MÉRITE D’ÊTRE POSÉE
Le Gouvernement a-t-il le droit de toucher au littoral autrement dit le littoral sénégalais est-il un domaine réservé incessible et inaliénable ?
Si la réponse est affirmative à cette question pertinente, on pourrait à cet effet parler de « boulimie foncière et même d’actes illégaux de la part du gouvernement et de son administration.
Malheureusement pour les fumistes détracteurs du gouvernement, la réponse est négative.
La loi numéro 76/66 du 02 Juillet 1976 portant Code du domaine de l’État est très claire en son article 11:
« Le domaine public peut faire l’objet de permission de voirie, d’autorisation d’occuper, de concessions et d’autorisation d’exploitation ».
Elle est accordée par l’État :
Article 11: l’État assure la gestion du domaine public naturel.
Ces dispositions édifient clairement sur la compétence discrétionnaire de l’État à délivrer des permis d’occupation, d’autorisation d’exploitation et autres.
D’où le fait de vouloir faire croire aux populations que le domaine public naturel est intouchable est un mensonge de plus.
À noter également que lesdites autorisations peuvent être retirées à tout moment et sans indemnités (Article 13); elles peuvent être accordées à titre gratuite (Article 18).
Le gouvernement peut également déclasser le domaine public pour le faire entrer dans le domaine privé, s’il est immatriculé (Article 19).
Cependant, il faudrait différencier l’autorisation d’occuper le domaine public à l’autorisation de construire qui relève elle du Code de l’urbanisme.
Aucun Maire à ce que je sache n’a le pouvoir d’autorisation d’exploitation du domaine public. Les Maires n’ont qu’une possibilité liée au permis de construire dont une partie de leurs compétences a été confiée aux représentants de l’État.
EN AVAL, POURQUOI MAINTENIR LES FILAOS ABRIS DE TOUS LES BANDITS ET CAÏDS AU MOMENT OÙ LES NOBLES FONCTIONNAIRES ONT BESOIN DE TOIT ?
Du point de vue coûts et avantages, les filaos n’ont plus leurs places sur le littoral.
Les pays les plus développés tendent actuellement à urbaniser leurs littoraux et vous y verrez tout sauf un filao.
Sommes nous scientifiquement plus assis qu’eux ?
Le littoral est partout valorisé en ce moment avec des autoroutes à côté, des entreprises, des commerces, de très belles résidences et villas alors qu’au Sénégal certains vautours refusent de changer. Ils veulent empêcher le gouvernement de travailler correctement.
Ils veulent matin, midi et soir passer leurs temps dans des polémiques inutiles et des actes de politique politicienne à en plus finir.
Nous n’allons pas l’accepter.
Que le Gouvernement qui a été élu démocratiquement fasse son travail. Il n’existe pas 15 millions de Présidents mais un seul Président qui s’appelle Macky SALL.
Qu’il fasse du littoral les projets dont il juge nécessaires et utiles.
Que ceux qui ont été rejetés par les Sénégalais arrêtent leurs agissements en attendant les prochaines élections.
Me Diaraf SOW