Guédiawaye étouffe et notre ville ne doit pas payer à la place des autres communes qui ont attribué à tout va des autorisations de construire, qui, à des hommes d’affaires, qui, à des hommes politiques.
Nous condamnons avec la dernière énergie, ces attitudes et nous militons contre le bradage du foncier où qu’il se trouve et particulièrement dans le domaine maritime.
Pour ce qui concerne GUEDIAWAYE, il s’agit d’une urgente nécessité de procéder à une declassification, afin de permettre aux communes de mettre en exécution un plan d’aménagement élaboré et adopté par le conseil municipal de Ville, concerté par les Maires de communes.
Il faut qu’on le dise une bonne fois pour toute, un littoral, s’il n’est pas aménagé, ne sert à rien.
En outre il y a une définition erronée de la notion de littoral savamment orchestrée et entretenue, à des fins inavouées. La bonne définition est la suivante : un littoral est constitué d’une bande de terre d’une longueur de 100 mètres après les dernières vagues d’une étendue maritime.
Or la VDN qui passe par Guédiawaye se trouve au moins à 150m de la mer.
La VDN constitue par conséquent la limite de fait du littoral à Guédiawaye.
Il y a déjà eu declassification par le passé et il y en aura encore et encore.
Il faut déplacer cette bande de filaos au-delà de la VDN, devenue, par la force des choses, la limite du littoral. Faut-il le préciser, ces filaos qui n’existent que de nom ont, en réalité, largement dépassé leur espérance de vie, et sont devenus, depuis lors, un repaire d’agresseurs et de fumeurs de chanvre indien.
Si l’on y prend garde, le partage des terres, par lots d’habitation, qui a démarré depuis des années et qui se poursuit encore, risque de conduire, le commun vouloir de vivre en commun, vers des lendemains incertains.
Cette spoliation foncière au détriment des habitants de cette belle ville, devenue exiguë, du fait de la croissance démographique et d’une urbanisation galopante prend des proportions inquiétantes, malgré tous les cris d’orfraie.
Implantés vers la fin des années 40, pour une durée de vie d’au maximum 50ans, pour bloquer l’avancée des dunes de sable et atténuer la vitesse des vents venus de l’océan, les filaos n’ont plus leur raison d’être depuis des lustres, à fortiori depuis la construction de la VDN.
Or, l’on se souvient, que même pour disposer de cimetières, indispensables dans nos sociétés, où les ancêtres veillent sur leurs descendants, il a fallu une mobilisation générale de tous les citoyens pour une declassification de quelques hectares.
Quand est-ce que tout ceci va s’arrêter ?
Absence criarde d’infrastructures, d’aires de jeux, de réceptifs hôteliers, de salles de gym, de salles de lecture,… telle est la caractéristique de cette mythique localité qui a pourtant vu grandir des icônes dans toutes les disciplines politiques, sportives, culturelles, intellectuelles,…
Nous interpellons toutes les autorités concernées ainsi que leurs services techniques compétents, pour une declassification urgente de la bande des filaos de Guédiawaye. Nous voulons une gestion responsable, inclusive et concertée de nos terres, accompagnée d’une prise en charge de l’épanouissement total des générations actuelle.
Pape FALL Citoyen de Guédiawaye