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« sans Le Programme De Relance Et D’accélération De La Cadence De L’agriculture Du Président Macky Sall, Le Sénégal Aurait Vécu Une Crise Alimentaire » (cheikh Mbacké Sene)

« sans Le Programme De Relance Et D’accélération De La Cadence De L’agriculture Du Président Macky Sall, Le Sénégal Aurait Vécu Une Crise Alimentaire » (cheikh Mbacké Sene)

L’homme ce n’est pas la religion qui le définit, mais sa foi au juste et son honnêteté intellectuelle, pour ne pas dire son honnêteté tout court. Depuis 2012 le pays est dans sa mue agricole grâce au Programme de Relance et d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture au Sénégal (PROCAS) impulsé par le Président Macky SALL. L’Agriculture, qui contribue à 14 % du PIB et occupe 50 % environ de la population active, est un passage obligé dans le « New deal » sénégalais en référence au plan de relance du Président Roosevelt pour la relance de l’économie américaine au lendemain de la crise de 1929. Cette crise a donné raison au Président Macky Sall sur la nécessité d’avoir une agriculture forte et autosuffisante. Depuis son élection en 2012, le Président Macky Sall s’est engagé à développer la production alimentaire afin d’emmener le pays vers l’autosuffisance. C’est ce qui vaut aujourd’hui, au Sénégal entre autres, la « résilience alimentaire ». 
 
La mauvaise foi politique d’une opposition aigrie et manipulatrice ne doit supplantée l’honnêteté intellectuelle et tisser la toile égocentrique. Ne serait que par respect aux Sénégalais qui méritent de recevoir – en ces temps difficiles – des messages positifs et sincères, de la compensation et surtout la vérité. Point besoin de faire de la littérature pour tenter de convaincre là où le simple fait de relater l’oeuvre du Président de la République suffit amplement à mettre la lumière sur la vérité. 
 
Le salut de la résilience et d’une croissance durable passe inéluctablement par une agriculture dynamique et prédisposée à l’autosuffisance alimentaire. Le message du Chef de l’Etat du 29 juin 2020 doit être compris dans un sens plus large, allant au-delà de la production agricole stricte, mais intégrant également la transformation, la conservation et la commercialisation des produits. Le Président a injecté dans la campagne actuelle 60 milliards de Francs CFA et a contacté un accord avec la Banque mondiale portant sur un crédit de 150 millions de dollars pour le renforcement de la productivité agricole et la construction de systèmes alimentaires résilients.
 
Ces initiatives viennent rejoindre le volet Programme de Relance et d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture au Sénégal (PRACAS) du Plan Sénégal Emergent (PSE).
 
En avril 2018, le Chef de l’Etat avait procédé à la distribution de 1000 unités d’équipes agricoles d’une valeur de 32 milliards de Francs CFA. Ce matériel composé de tracteurs, de moissonneuses-batteuses, d’engins de génie civil, de motopompes, etc. est acquis dans le cadre de la coopération entre le Sénégal et l’Inde pour l’atteinte de l’autosuffisance en riz. La vision du Président Macky Sall est de passer d’une agriculture de rente et vivrière à une agriculture industrialisée en augmentant les surfaces cultivables, les périmètres irrigués, les modes opérationnels, et en réglant les problématiques d’eau, matérielles et logistiques. Le PRACAS prône une autosuffisance en riz par la riziculture irriguée et pluviale, la production arachidière dans le cadre d’une approche chaîne de valeur et le développement du maraîchage et de l’horticulture, un segment dédié principalement à l’export.  Ainsi, en passant de 527 000 tonnes d’arachides en 2011 à 1400 000 tonnes en 2017, la production a été multipliée par 2,65 en 6 ans.
 
Le Président Macky Sall a également mis sur pied un Programme national d’autosuffisance en riz (Pnar), pour faire passer la quantité de riz produite dans cette région nord de 455.000 tonnes actuellement à 875.000 tonnes en 2020. Le Sénégal est aujourd’hui à 455 mille tonnes de riz qui sont produites au niveau de l’ensemble de la vallée du Sénégal. Et d’ici 2020, si les mesures ou bien les stratégies sont mises en œuvre, cela permettra d’atteindre 875 mille tonnes de riz. Une kyrielle de mesures d’accompagnement et incitatives pour soutenir la production et la transformation est de mise. A commencer par le partenariat noué avec la Caisse nationale de crédit agricole du Sénégal (CNCAS) pour accompagner la politique agricole, par une ligne de crédit de 10 milliards de francs CFA autour de cette institution destinés aux financements des producteurs.
 
Sur ce registre d’autres points à souligner comme l’écosystème développé autour de la vallée, avec des unités ayant une capacité de transformation de 339 tonnes/h. Si l’ensemble de ces unités fonctionnait pendant toute l’année, c’est près d’un million de tonnes qui pourrait être transformé. Entre 2014 et 2018, il y a plus de 24 unités de transformations qui se sont déjà installées.
 
Toujours dans le registre agricole, le Sénégal a produit environ 400 000 tonnes d’oignons en 2017, contre 190 000 tonnes en 2011, soit une hausse de 110% en 6 ans.  Tous ces projets perturbés par la pandémie vont être relancés dans les meilleures conditions et délais pour permettre, encore une fois, de reprendre du poils de la bête. Les pas accomplis à travers le Programme de Relance et d’Accélération de la Cadence de l’Agriculture au Sénégal du PSE ont permis de réduire les risques, une meilleure préparation de la « soudure » (développement de capacités adaptatives) et une meilleure réactivité humanitaire. Ils sont également permis d’anticiper les éventuelles perturbations dans le ravitaillement du marché. 
 
Cheikh Mbacké SENE
Expert en Intelligence économique
Président de commission préparatoire du Centre International d’analyse économique 
Cadre Républicain.

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