Senexalaat - Opinions, Idées et Débats des Sénégalais
Opinions, Idées et Débats des Sénégalais

De La Volonté Politique Du Président Macky Sall (par Biguine Gueye)

De La Volonté Politique Du Président Macky Sall (par Biguine Gueye)

Depuis son installation à la magistrature suprême en 2012, le chef de l’État a vite fait de donner un visage à sa politique économique. Ce mandat a incontestablement consacré les grands travaux au Sénégal. En effet, les projets d’infrastructures ont consommé plus de 50 % de la phase I du PSE (2014-2018). Depuis des décennies, plusieurs de ces chantiers étaient attendus et jamais réalisés jusqu’à l’avènement du président Macky Sall.

Pelé mêle, citons-en quelques un comme le pont reliant le Sénégal à la Gambie qui a été  envisagé depuis 1970. Et ce sont presque quarante  milliards de nos francs combinés à quatre années d’efforts qui ont permis de bâtir cette infrastructure de près de 2 km.

Que dire du secteur de l’énergie où Macky Sall a plus que réussi ? Même si les tarifs de l’électricité demeurent élevés par rapport à la moyenne africaine. Rappelons cependant qu’entre 2011 et 2018, la puissance électrique a plus que doublé. Elle est passée de 571 MW à 1 141 MW. Déficitaire jusqu’en 2014, la Senelec avait commencé à exporter son excédent vers le Mali. Quoi qu’il en soit, on est passé de neuf cent cinquante heures de coupures cumulées en 2011, à moins de vingt-quatre heures en 2018! Le président n’a donc besoin que de collaborateurs sérieux, patriotes, compétents et engagés pour réaliser le Sénégal de nos ambitions. Car les investissements ont considérablement augmenté dans ce secteur depuis ces actes forts posés grâce à la vision éclairée de Macky Sall.

C’est la raison pour laquelle jusqu’à l’irruption du coronavirus, le déficit budgétaire a été très bien contenu. C’est d’ailleurs pourquoi de grands chantiers ont pu être enclenchés et réalisés.

C’est le cas du lancement en 2014, de la construction de la ville nouvelle de Diamniadio qui a fini de prendre forme. En effet, à partir de cette année, cette nouvelle ville voit chaque mois de nouveaux bâtiments sortir de terre. Ce sont au moins 350 000 Sénégalais qui pourront s’y installer à terme. Un immense chantier donc dont le coût est évalué à 2 milliards de dollars. Une enveloppe qui devrait être vue à la hausse si ce n’étaient les difficultés rencontrées en ce second mandat marqué par la crise mondiale née de la Covid 19. Ceci suffit d’ailleurs largement pour plaider la suppression de la dette africaine comme l’a si bien argumentée Macky Sall. Un projet comme  l’université Amadou-Mahtar-Mbow demeure une sirpriorite du régime du président Sall.

A LIRE  Mimi, la «mulâtresse» qui se noie dans les eaux de Mame Coumba Bang ! (Moustapha Ba)

Quid de la construction d’une cité des savoirs, d’un parc des technologies numériques, du Vaccinopole ou encore d’un institut national du pétrole et du gaz qui doivent poser les bases d’une économie de la connaissance? Quant aux industries, elles se félicitent de devoir bénéficier d’une zone économique spéciale dont la première tranche de 13 hectares a été livrée et est occupée par quelques unes d’entre elles (exemple le spécialiste chinois du textile C&H Garments, qui a mobilisé 25 millions de dollars pour y installer son usine). Rien qu’autour de Diamniadio, le gouvernement désire créer 50 000 emplois. Compte non tenu des infrastructures de l’administration qui y sont de nos jours présentes. Oui, Macky Sall mérite notre soutien et notre engagement citoyen pour la réalisation de ce Sénégal que nous voulons émergent en 2035! Que dire en outre des constructions des sphères ministériels?

Ne l’oublions pas, les investissements massifs du PSE, totalement supportés par l’état, ont stimulé la croissance du Sénégal. Le PIB est passé de 3,3 % en 2012, à presque 8% en 2018.

Ce n’est donc pas pour les beaux yeux de notre pays que les projets du PSE ont été financés par les partenaires au développement.

Oui, c’est que nos performances macroéconomiques sont appréciées à travers le monde. Lors du groupe consultatif organisé en décembre 2018 à Paris pour financer la seconde phase du PSE (2019-2023), notre pays a obtenu 14 milliards de dollars d’engagements. Soit trois fois l’objectif. Le ratio de la dette extérieure reste sensiblement au-dessous du seuil de 70 % défini par l’Uemoa. Maintenant que le Sénégal, petit pays d’Afrique au sud du Sahara se voit frappé de plein fouet par la pandémie du coronavirus, il va s’en dire que son chef d’État a besoin de son peuple, mais des grands de la planète pour l’aider à réaliser ses objectifs d’émergence. Parmi ceux-ci, l’annulation pure et simple de la dette du Sénégal et des Etats africains. Convenons en, Macky Sall compte fort sur la terre pour booster le développement à travers l’autosuffisance alimentaire et par conséquent le consommer local.

A LIRE  LE NUMÉRIQUE EST-IL NOTRE AVENIR ?

L’agriculture est un secteur prioritaire de sa politique de l’emploi et il l’a réitéré à maintes reprises. Et les industries extractives pourraient combler un gap considérable vers la quête de notre émergence.

L’économie nous profite à la faveur de la hausse de la production d’or issu de nos mines. En plus du phosphate, du ciment et du zircon. L’agro-industrie n’est pas en reste dans les pertinentes projections du président. La prospective est bel et bien prise en charge dans la gestion de l’État par le président Sall !

En effet, il avait promis 500 000 nouveaux emplois par an, mais seulement 490 000 postes ont été créés depuis 2012. N’est pas positif vu les rigueurs contextuelles de cette dernière décennie à l’échelle planétaire ? Allons par conséquent de l’avant, en nous armant de patriotisme et de confiance en ce que nous propose chaque jour le chef de l’exécutif ! Nul ne peut affirmer que les choses ont bougé à selon nos prévisions depuis le début de son second bail avec le peuple. Puisque celui-ci a fortement été perturbé par ce minuscule intrus que le monde n’attendait pas. Ce constat unanime a fait que nous avons orienté sur la limite temps 2012-2018 où pas mal de réalisations ont vu le jour sous le référentiel des politiques publiques appelé PSE. Le chef de l’État est de ce point de vue, crédité d’un véritable bilan à la tête de notre pays.

Ce bilan est absolument élogieux en attendant les réalisations du mandat en cours que perturbe, nous l’avons dit, ce long et indésirable séjour du coronavirus. Faisons donc bloc autour du président intéressons nous aux vrais débats. Ceux-ci tournent autour des sujets que nous soulevons ici et invitons les autres à nous y retrouver. La politique sociale du Sénégal actuel est absolument inclusive. La carte d’égalité des chances, les bourses familiales, la CMU, entre autres sont on ne peut plus indispensables. À propos de ces nombreux efforts, nous sommes d’accord avec cet avis de l’ex Premier ministre, Mahammed Abdallah Dionne qui estimait déjà en 2016, qu’il appartient aussi aux entreprises de s’engager. Il poursuivait « Il faut que le privé prenne le relais. On ne peut pas continuer tout seuls à construire des autoroutes, le secteur privé doit également prendre des risques, comme c’est déjà le cas dans l’énergie. Il nous faut l’implication du privé dans les infrastructures », recommandait t-il. À côté de toutes ces initiatives qui se concrétisent, des projets et programmes comme Puma, Pudc, Pracas, Pama, Der, Promovilles, Fongip, Fonsis,…touchent le territoire national et ne cessent d’impacter positivement nos compatriotes. Ceci participe incontestablement du souci de développement durable qui anime le chef de l’État. Et ceux-ci en sont une partie absolument non négligeable.

A LIRE  PAR OÙ DEVRA-T-IL SE RÉINVENTER DEMAIN, APRÈS LUI ?

Et le président, en phase avec son ex PM suite à son constat, déclarait « Si les chefs d’entreprise du pays veulent capter plus de parts de marché des investissements publics, il est impératif qu’ils se remettent en question. »

Pour toutes ces raisons, le Sénégal doit en ces jours difficiles, se mobiliser comme un seul homme autour de son dirigeant actuel très volontariste, pour réaliser son émergence. Que l’on soit chef d’entreprise ou citoyen lambda, tout le monde est interpellé. Et cette mobilisation facilitera davantage notre combat pour l’annulation de la dette. Ce sera alors un nouveau départ dès le lendemain de la crise que la Covid 19 a fini d’imposer au Monde. De notre mobilisation nationale partira inéluctablement le nouvel ordre mondial tant chanté ! C’est notre conviction forte!

Mamadou Biguine Gueye

Laissez un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *