En ma qualité de #Faidherbien, persuadé que je suis que Faidherbe est une figure sénégalaise à l’insu de son plein gré, je ne débattrai plus avec les déboulonneurs #défaidherbeurs que s’ils sont cohérents et utilisent donc une autre langue avec moi, que celle du forcément infâme colonisateur : qu’ils commencent par s’interdire le recours au français.
Si nos échanges se font par écrit, je demande aussi aux #Défaidherbeurs de ne plus utiliser l’alphabet dans lequel nous avons «codifié» nos langues sénégalaises (et africaines), puisque cet alphabet est une resucée de l’écriture #phonétique des langues latines et donc du français, oripeaux colonialistes qu’il faut jeter à la mer en même temps que les statues honnies. Les #Défaidherbeurs cohérents avec vous-mêmes, j’attends que vous postiez vos audios en langues africaines en réponse sous cet article, dans les fils de mes réseaux sociaux, ou en direction de ma boite WhatsApp (Bon, pour Whatsapp, appli «africaine», c’est plus facile…), en attendant que vous trouviez un alphabet dépouillé d’origine allogène et d’effluves coloniales, pour véhiculer vos mots dans la langue non d’origine coloniale avec laquelle vous me parlerez.
Il restera à remplacer, fissa et plus vite que ça, la langue officielle d’enseignement qu’est le «phrançais» par l’anglais par exemple (comme l’a fait l’exilé anglophone Kagamé après les 800 000 morts en 100 jours du Rwanda en 1994), des Anglais qui ont eu le bon goût de ne coloniser que la Gambie, ce suppositoire du Sénégal, dans notre proximité immédiate, et de s’arrêter à nos frontières comme les nuages du gaz de Tchernobyl. Ou mieux encore, remplacer l’Afrançais par le #suédois (la Suède, pays du Sg des Nations unies, Dag Hammarskjöld, n’ayant colonisé personne, au moins pas dans nos contrées tropicales).
Je compte sur les #Défaidherbeurs aussi pour persuader et même contraindre notre leadership politique actuel ou celui qui adviendra dans un futur proche, à #rompre les relations diplomatiques avec l’Afrance et à lui déclarer un état permanent de guerre de réparation, pour 130 ans.
Pendant cette guerre de réparation, nous ne manquerons pas de marcher militairement sur Lille, où on demandera aux indigènes du cru déboulonneurs de la statue locale de leur compatriote Faidherbe de nous restituer plutôt le fruit des rapines économiques de Faidherbe, évalué en monnaie constante au cours actuel de l’Eco non encore né, n’est-ce pas ; rapines et vols qui ont contribué au Pib de l’Afrance. C’est moins folklorique et plus efficace que de jeter à bas une statue lilloise. Bref, vaste programme que la Défaidherbisation, dont je me félicite d’être installé aux premières loges pour en contempler la reconquête martiale.
Ce qui me rappelle que devant une inscription murale: «A mort, les cons!», le certainement raciste De Gaulle avait aussi dit : «Vaste programme.«
Ousseynou Nar GUEYE
Fondateur-éditeur du site d’informations Tract.sn
General Manager d’Axes & Cibles Com