Notre Kaccor s’est complètement déshabillé hier pour montrer à tous nos lecteurs qui il est réellement dans cette vie. Pour le côtoyer depuis Mathusalem, je sais de science exacte que c’est un antiféministe notoire. La seule différence qui a son importance est que lui c’est un boy Dakar.
Un boy Dakar souvent né à Le Dantec ou ce qui fut l’actuel Abass Ndao ou encore dans les cliniques huppées de la capitale. Il a fréquenté le lycée blaise Diagne ou Vanvo et a arpenté le couloir de la mort pour sceller son sort. Il a fait ses quatre cents coups qui l’ont définitivement façonné. Les virées dans les boites de nuit et restos de Ponty, les sorties à Gorée et Ngor et mêmes les escapades hors de la capitale pendant les grandes vacances avec la bande d’amis que seule la mort sépare, restent des tranches de vie inoubliables. Il fricote rarement avec les pouvoirs en place et ne se gêne nullement pour les démonter.
Avec un tel vécu, difficile pour lui de vivre dans un environnement sans nanas. Et pas n’importe quelles espèces ! Des driankés bien en chair aux disquettes sculptées et bien galbées, voilà qui donne des éclats à ses yeux et du renfort à son corps ! Un corps qui n’est plus de prime jeunesse mais qui en redemande et en réclame. Certains de ses compagnons d’antan se sont assagis mais lui, comme le dernier des Mohicans, revendique et assume sa luxure.
Toutefois, cette tare ne l’empêche nullement de respecter les cinq prières quotidiennes et le jeun annuel sous le contrôle d’une épouse presque sainte et des enfants qui tiennent leur conduite de leur mère. Ce monsieur qui est en fait un oncle bien réel ne se lasse pas de me proposer de le rejoindre dans son monde décati. Moi, qui suis depuis très longtemps un imam reconnu et respecté. Et je ne désespère pas de ramener notre Kaccoor sur le droit chemin qu’ont déjà rejoint des hommes qui ont certes eu vingt ans mais ça fait longtemps déjà !!!!