Ce pays semble voguer entre deux mondes quelques fois complémentaires parfois très antagonistes. Il s’agit de ceux qui ne vivent que par le Net et des autres qui sont plus ancrés dans le réel.
Par devoir et par curiosité, nous nous y astreignons car ces deux mondes ont généré beaucoup de champions. Il y a ceux que le Net a totalement transformés en changeant leur statut social et leur niveau de vie. Ces derniers ont su tirer tous les avantages que recèlent ces réseaux modernes. Ceux qui gagnent ainsi confortablement leur vie avec cet outil crée par les Ricains militeront à fond pour son développement.
Ceux qui créent les programmes et les logiciels n’ont guère les mêmes préoccupations que celles qui ne font qu’envoyer des photos et des vidéos. J’ai particulièrement ciblé la gent féminine parce que tous les post émanent majoritairement d’elles. Innocemment, elles vous jureront que de simples selfies publiés sur les réseaux sociaux ne comportent aucune gravité ou anomalie alors que personne n’est dupe pour avaler ces arguties. Y a également ces activistes ex-rappeurs ou activistes-rappeurs qui se signalent principalement sur ces réseaux avec des sorties souvent virulentes et rarement convaincantes. Parce que la prise de parole en public ne s’improvise pas.
Les plus célèbres de ces activistes s’en tirent merveilleusement bien avec des panoplies élaborées d’arguments assez percutants, très tranchants. Kémi et Guy sont de grands porte-étendards de l’activisme contrairement à d’autres qui se le sont autoproclamés. Ces activistes du Net s’exprimant gaillardement dans la langue nationale au détriment du français pour des raisons évidentes nous saoulent plus qu’ils nous informent.
Contrairement aux prêcheurs qui utilisent l’arabe et le wolof pour tenter de nous convaincre. Evidemment, il ne faut point oublier les politiciens qui ont investi Fb et Twitter pour leur com. Plus de meetings trop chers et rarement des entretiens dans la presse écrite sinon des apparitions à la télé pour essayer de tenir le rang. Ces politiciens pensent qu’il n y a que le numérique comme presse dans ce pays. Et tous les affairistes de la presse ont cru devoir migrer vers le Net qui s’est exponentiellement développé avec de nombreux sites où tout est loin d’être parfait. Pour dire le moins.
Avec le Net, la planète devient village et s’y introduire se transforme en nécessité. Et que dire des autres qui ont transformé le Net en grand centre commercial, en bazar ou louma c’est selon ? Le Témoin investit le Net et confortera ses lecteurs, ses fidèles lecteurs qui le suivent depuis trente déjà avec toujours la même satisfaction. En prenant ce qui nous revient de droit, ce ne sera pas le chemin de croix mais la foi dans ce métier qui remise insensiblement le papier pour le clavier de l’ordinateur. Que vive le digital !