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Halte A La Violence D’etat

Halte A La Violence D’etat

Historique de la Grande Pharmacie Dakaroise au 1, Place de l’Indépendance doit rester à la Grande Pharmacie Dakaroise qui y est implantée depuis 1953. Pour raison de travaux de réfection et sur injonction de l’Ipres, propriétaire des lieux, la pharmacie a été transférée provisoirement.

Etant donné que le bail était encore en cours, cette résiliation illégale de contrat par l’Ipres l’obligeait aux yeux de la loi à proposer en priorité à Mme Goundiam Mbodji un nouveau bail à la fin des travaux. C’est ainsi que le local de 66,02 m2 qu’elle a choisi plus tard lui sera officiellement réservé par l’Ipres en décembre 2018. Ce départ a donc constitué un cas de force majeure. Et c’est dans ces conditions de cas de force majeure qu’en 2015, un dossier de transfert en bonne et due forme a été constitué et déposé auprès des autorités compétentes. Il n’y a donc jamais eu de transfert sauvage, contrairement aux propos fallacieux du Directeur de la Pharmacie et du Médicament (DPM). Il aura fallu cinq ans au DPM pour reprocher à Madame Mbodji de n’avoir pas attendu l’autorisation de transfert que la DPM aurait dû lui envoyer et que par négligence et légèreté elle (la DPM) n’a jamais envoyée, alors que Madame Loum de la DPM s’était personnellement déplacée à l’époque dans le local provisoire que venait de trouver Madame Mbodji, pour vérifier si ce local respectait les normes et la règle de la distance requise entre pharmacies.

 Chargée de la question, Madame Loum, après vérification avait dit à Madame Mbodji ‘’C’est bon, vous pouvez y aller (déménager/aménager) mais ça ne paraîtra pas au Journal Officiel puisque c’est un transfert provisoire’’.

Donc si le DPM reproche aujourd’hui à Madame Aïcha Goundiam Mbodji d’avoir transféré en 2015 sa pharmacie sans en attendre l’autorisation, c’est une accusation infondée, c’est une contrevérité. En clair, on reproche aujourd’hui à Madame Goundiam — donc 5 ans après — la conséquence des carences et dysfonctionnements de la DPM qui était censée lui envoyer cette autorisation qui n’a pourtant jamais été envoyée, bien que Madame Goundiam ait fait dans les règles de l’art tout ce qu’elle était tenue de faire notamment en constituant un dossier béton pour ce transfert provisoire. Estil nécessaire de préciser que le délai de six mois donné par l’Ipres pour quitter les lieux la mettait dans une situation d’urgence ?

L’autre incongruité du DPM — décidément pas à court d’arguments fallacieux — pour justifier sa forfaiture dans le traitement de cette affaire scandaleuse est qu’il aurait appris que Madame Mbodji avait l’intention de délocaliser son officine à Diamniadio, ça se passe de commentaire ! Cette administration a cherché obstinément et de manière quasi obsessionnelle à trouver à Madame Goundiam une faute ou un document manquant qui pourrait justifier voire légitimer a posteriori aux yeux de cette administration et, surtout de l’opinion, les décisions arbitraires que la DPM et l’Ordre des Pharmaciens auraient prises en amont dans la précipitation pour donner satisfaction aux injonctions d’une main invisible. Il y a quelques mois, lors d’une audience que l’on nous a accordée Madame Mbodji et moi à l’Ipres, pour discuter de quelques menus aménagements du local de 66,02m2 sur lequel elle avait fait une option ferme et définitive et dont l’Ipres par courrier du 17 décembre 2018 lui avait confirmé la réservation officielle, lors de cette réunion donc Madame Mbodji s’est vue proposer le marché suivant — pince sans rire : « Comme vous êtes Libanaise, aidez-nous auprès du propriétaire d’origine libanaise de vos locaux actuels pour qu’il accepte de les louer à Madame B. pharmacienne afin que vous puissiez récupérer votre local de la Place de l’Indépendance sinon vous ne l’aurez pas » !

Bien qu’abasourdi, j’ai pu néanmoins rétorquer à notre interlocuteur, et du tac au tac, que Madame Mbodji est une Sénégalaise de père sénégalais et de mère française de souche. A cet instant-là, c’était au tour de notre interlocuteur d’être abasourdi ! Je lui ai d’autre part précisé que l’on n’a aucun lien particulier avec ce propriétaire. Les derniers mots de notre interlocuteur furent ‘’cela nous embêterait beaucoup que ce local soit attribué à cette autre femme alors qu’il vous est réservé, mais si vous ne pouvez pas intervenir au niveau de votre bailleur actuel pour nous aider, vous avez tout intérêt alors à agir vite et à avoir le bras très long pour avoir gain de cause’’.

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Quelques mois plus tard, c’est un autre haut responsable de l’Ipres, une très bonne âme qui, informé de la situation par des amis communs, a voulu jouer les bons offices mais a fini lui aussi par nous faire tout aussi gentiment mais avec beaucoup de gêne dans la voix, le même marché inélégant : ‘’Aidez-nous à trouver pour notre protégée ce point de chute où est établie actuellement la pharmacie de votre épouse et vous pourrez récupérer votre local de la Place de l’Indépendance’’.

A mon avis, la gestion de ce dossier devrait être une question d’éthique, d’équité, de justice, de bonne lecture et d’application des textes qui régissent la profession pharmaceutique. Jusqu’à présent, la confusion s’ajoutait à la confusion. Le ministère de la Santé et de l’Action Sociale et l’Ipres y allaient chacun de ses justifications : — la Direction de la Pharmacie et du Médicament dit officiellement à Madame Mbodji que les travaux sont terminés et il faut qu’elle ait vite un bail sinon elle donne le site à quelqu’un d’autre ; — la Direction générale de l’Ipres, quant à elle, lui dit tout aussi officiellement par courrier également que « les travaux de réfection ne sont pas encore achevés et l’immeuble n’a pas encore fait l’objet de réception provisoire encore moins définitive ».

Or, l’Ipres avait déjà donné depuis décembre 2018 la confirmation officielle d’une réservation du local en question à Mme Aïcha Goundiam Mbodji qui l’avait officiellement acceptée. Et depuis lors, pendant que les travaux étaient encore en cours, Mme Mbodji allait régulièrement faire des visites sur le chantier en compagnie d’un technicien et d’un représentant de l’Ipres. Mieux, elle a même adapté son futur agencement à la nouvelle configuration du local ; local où elle a même eu à faire effectuer quelques modifications. Aujourd’hui, nous avons appris que l’Ipres, en toute illégalité et en violation flagrante de la loi, a foulé au pied son courrier du 17 décembre 2018 émanant pourtant de sa Direction générale qui confirmait à Madame Mbodji la réservation officielle du local à la Grande Pharmacie Dakaroise. Un courrier qui engageait donc l’Ipres ! Hélas, la même institution vient d’établir sans état d’âme — et a pensé le faire en toute impunité — un bail par lequel il cède le même local à la pharmacie de la Nation.

Deux baux, deux pharmacies pour un même local, du jamais vu au Sénégal ! Le MSAS ne peut pas attribuer ce site à un autre pharmacien ! Il est attribué à la Grande Pharmacie Dakaroise depuis 1953 et l’autorisation de Mme Goundiam Mbodji reçue depuis 39 ans pour occuper ce site de la Place de l’Indépendance est toujours en vigueur et il n’y a aujourd’hui aucune raison pour qu’elle ne le soit plus. Elle est une pharmacienne et une gestionnaire consciencieuse, sinon elle n’aurait pas dirigé cette pharmacie 42 ans durant, contrairement à d’autres qui en ont déjà fermé 2 ou 3 et projettent d’en ouvrir une énième quitte à le faire contre tous les principes et règles de déontologie et de confraternité.

Je le martèle : « Il ne peut pas y avoir deux pharmacies sur le même site ! »

Il ne peut pas y avoir deux autorisations sur le même site. Et l’Ipres, qui a déjà donné depuis décembre 2018 la confirmation officielle d’une réservation du local en question à Mme Aïcha Goundiam Mbodji — qui l’avait officiellement acceptée —, ne peut pas aujourd’hui se retourner et fournir un bail ou une promesse de bail sur le même local à un quelconque autre pharmacien. Or, il paraîtrait que c’est ce qui a été fait sur les consignes d’une main invisible. Si c’est le cas, nous verrons bien et sereinement ce que cela vaudra aux yeux de la loi. Mon épouse l’a déjà dit, elle fait confiance à la justice de notre pays — elle a déjà commis un pool d’avocats — pour mettre un terme à cette grossière injustice en cours, à cette cabale d’une forte puanteur, à cette violation de la loi à plus d’un titre, à cette mentalité du ‘’matèye’’, à cet usage de la loi du plus fort en ce 21ème siècle.

Mon épouse, qui est la personne la plus autorisée dans cette affaire pour le faire, a fini par lancer un appel au Président de la République à travers une correspondance très complète et explicite dont l’objet était « Demande de correction d’une injustice en cours au préjudice de la Grande Pharmacie Dakaroise » en date du 24 août 2020. Elle n’y demandait pas un service, ni une faveur mais juste une application stricte de la loi.

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La réponse de la Présidence de la République, signée par le directeur de cabinet et qui nous renvoie au Ministre de la Santé et de l’Action Sociale, a été très laconique, froide et avec beaucoup d’indifférence à l’appel lancé par Madame Mbodji ! Nous restons pourtant persuadés — mon épouse et moi et bien des Sénégalais comme le Syndicat des Pharmaciens Privés du Sénégal et la profession pharmaceutique dans sa majorité de même que tous les Sénégalais épris de justice et d’équité — que le Président de la République, qui est le garant de l’égalité de tous les citoyens devant la loi, ne peut aujourd’hui laisser commettre par son administration et par l’Ipres une telle injustice et de si flagrantes violations des lois. Les Sénégalais ne sauraient tolérer une application de la loi dite « loi du plus fort » par ceux qui sont les garants des lois de la République, une République démocratique.

Laisser le Ministère de la Santé et de l’Action Sociale et l’Ipres arracher ce site de la Place de l’Indépendance à Madame Aïcha Goundiam Mbodji, qui l’occupe légalement depuis 39 ans, pour le donner sur un plateau à Aminata Gassama Baldé, ternirait grande Je le martèle : « Il ne ment l’image du Président de la République et son sens de l’équité pour ce qui lui reste de temps au pouvoir et porterait un grave préjudice à la profession pharmaceutique dans son ensemble. La profession pharmaceutique suit cette affaire avec beaucoup d’intérêt. Et le Syndicat des Pharmaciens Privés du Sénégal est déjà mobilisé pour barrer la route à l’infamie, exiger que force reste à la loi et redonner leur contenu et leur sens aux concepts si galvaudés — et pourtant encore foulés au pied — de DEONTOLOGIE et de CONFRATERNITE.

En effet, le Syndicat des Pharmaciens privés du Sénégal, lors de son point de presse du 25/01/21, a dénoncé d’entrée de jeu ‘’une violation manifeste et flagrante des textes régissant la profession pharmaceutique par l’autorité chargée de la régulation du secteur qu’est la Direction de la Pharmacie et du Médicament et des dispositions de l’Acte Uniforme OHADA applicables au bail commercial et aux fonds de commerce par l’IPRES, le bailleur, notamment le droit au renouvellement du bail (art. 123).

’La Direction  de  la  pharmacie  et  du Médicament a pris la décision illégale d’instruire un dossier de transfert de la Pharmacie NATION sur le site appartenant à la GRANDE  PHARMACIE  DAKAROISE en violation des dispositions relatives aux conditions de création et de transfert des officines. (…)

Le Syndicat des Pharmaciens Privés du Sénégal dénonce l’illégalité du contrat de bail établi par l’IPRES au profit de la Pharmacie NATION.

‘’En effet, conformément aux dispositions de l’article 127 de l’Acte Uniforme, Mme Aïcha GOUNDIAM MBODJI bénéficie d’un droit de priorité pour se voir attribuer un nouveau bail dans l’immeuble  reconstruit. A cet effet, elle avait saisi les services de l’IPRES par courrier en date du 02 novembre 2018, pour exercer son droit de préemption par une option ferme et définitive sur le local et ses dispositions à en payer le loyer mensuel qui lui a été communiqué. Par le même courrier, elle avait sollicité qu’un pré contrat soit établi et qu’elle était disposée à libérer un chèque pour le versement de la caution.

‘’Par courrier en date du 17 décembre 2018, le Directeur Général de l’IPRES lui a confirmé l’approbation de sa réservation du local par la Direction générale et lui a demandé de se rapprocher de la Direction du Patrimoine et de la Logistique pour les formalités administratives et l’élaboration du contrat dans les meilleurs délais.

‘’Après avoir accusé réception du courrier du Directeur Général de l’IPRES, elle a réitéré sa demande d’établissement d’un pré contrat et son Avocat conseil avait formulé une demande dans ce sens par courrier en date du 02 septembre 2020, mais en vain.

‘’A notre grande surprise, nous avons appris récemment qu’un contrat de bail portant sur le même local a été établi au profit de la Pharmacie NATION, au préjudice de Mme Aïcha GOUNDIAM MBODJI et en violation manifeste des dispositions légales, réglementaires et conventionnelles en vigueur. ‘’Il n’est pas question qu’un bailleur, quel qu’il soit, puisse s’arroger le droit de sortir un pharmacien pour en installer un autre (…) ‘’(…)

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Nous exigeons de la Direction de la Pharmacie et du Médicament et de l’IPRES que Mme Aïcha GOUNDIAM MBODJI, propriétaire de la GRANDE PHARMACIE DAKAROISE, puisse jouir pleinement de son droit, notamment : L’établissement d’un contrat de bail à son profit sur le local Et l’annulation du contrat établi irrégulièrement au profit de la Pharmacie NATION.

 ‘’Le Syndicat des Pharmaciens Privés du Sénégal utilisera tous les moyens légaux pour s’opposer à cette décision et invite tous les pharmaciens à la mobilisation pour le respect des lois et règlements, pour la confraternité et la sauvegarde de l’honorabilité de la profession.’’

QU’ESPERENT CES FONCTIONNAIRES SI ZELES ET DE MAUVAISE FOI ET CES AUTRES INDIVIDUS FOURBES BLOTTIS DANS LES ARCANES DE L’ETAT, ABUSANT DE LEUR AUTORITE OU INFLUENCE POUR USER IMPUNEMENT DE LA TOUTE-PUISSANCE DE L’ETAT ET APPLIQUER LA LOI DU PLUS FORT ?

Que Madame Mbodji, se sentant enfermée dans un jeu de dupes et en désespoir de cause, finisse par baisser les bras, par renoncer à son droit, impuissante et résignée. Si on laisse ces énergumènes utiliser les pouvoirs de l’Etat et de l’Administration pour violenter voire abuser moralement et psychologiquement avec autant de mépris, de mauvaise foi, d’insensibilité et de sentiment d’impunité une honnête citoyenne, discrète et travailleuse, compétente et très professionnelle dont le mérite et la droiture ne sont plus à démontrer depuis 43 ans qu’elle dirige cette officine, si on laisse faire ces gens de la DPM et de l’Ipres sans réagir, sans leur dire stop, c’est qu’alors plus personne n’est véritablement en sécurité dans ce pays, en commençant par les pharmaciens, ensuite ce sera au tour des médecins, etc. C’est mal connaître Mme Mbodji que de penser qu’elle allait se laisser faire sans réagir. Elle refuse de se laisser transformer en balle de ping-pong par ces deux structures qui voulaient s’amuser à se l’envoyer inlassablement. Elle a aussitôt commis un pool d’avocats parce qu’elle a confiance en la justice de son pays qu’est le Sénégal.

Après deux sommations faites par ses avocats à l’Ipres pour qu’elle lui restitue le local avec un bail, une Assignation en Référé a été servie à l’Ipres par les avocats de Mme Mbodji, pour comparaître par devant le Président du Tribunal de Commerce Hors Classe de Dakar. Cette affaire a été évoquée le 1er février 2021, à l’audience des référés du Tribunal de Commerce de Dakar et est renvoyée au 22 février pour mise en délibéré. Madame Mbodji n’aurait pas dirigé la Grande Pharmacie Dakaroise durant 43 ans si elle n’avait pas l’étoffe d’une bonne gestionnaire et du coffre.

L’effort et la bonne gestion doivent être récompensés. Nous rappelons à nos autorités que les Sénégalais n’aiment pas l’injustice ! La violence inouïe que l’administration de l’Etat et l’Ipres sont en train d’exercer de manière flagrante contre la Grande Pharmacie Dakaroise et sa titulaire est injuste, ignoble, inhumaine, immorale et son aboutissement serait un grave précédent que les Sénégalais épris de justice ne laisseraient pas passer sans réagir. La profession pharmaceutique dans son ensemble est fortement menacée !

Le Syndicat des Pharmaciens Privés du Sénégal, mobilisé sur la question et qui fait bloc autour de Madame Mbodji pour que force reste à la loi, est conscient des graves enjeux du moment si l’on ne met pas un terme à cette conspiration immonde et si puante !

La Grande Pharmacie Dakaroise doit retrouver son site de la Place de l’Indépendance qui est le sien depuis 1953, date de sa création ! L’Etat ne peut pas y installer une autre pharmacie ! Cela ne s’est jamais vu au Sénégal ! Or nous venons d’apprendre que l’Arrêté ministériel de transfert de la Pharmacie NATION sur le site attribué depuis 1953 à la GRANDE PHARMACIE DAKAROISE vient d’être signé ! Une affaire de ‘’MATEYE’’ ! Quelle violence ! Quelle injustice ! On ne peut pas laisser faire ça !

SOMMES NOUS DANS UNE REPUBLIQUE BANANIERE OU DANS UN PAYS DE DROIT ? FORCE DOIT RESTER A LA LOI !

Mamadou MBODJI 

Psychologue-Psychothérapeute







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