La pandémie de Covid-19 va laisser de profondes séquelles dans notre vie sociale et économique. Et si on n’y prend garde, elle va accentuer la pauvreté sous nos cieux.
C’est pourquoi, au lieu de faire du suivisme derrière les occidentaux, il nous faut croire en nous et nous approprier les vertus des plantes médicinales qui sont à notre porté telles que artémisia, banta bare, nguer ou yeloko en pulaar (très efficace contre la grippe), citron, clous de girofle qui soignent beaucoup de maladies, tel que certifié par nos tradi-praticiens.
Nous ne pouvons adopter les mêmes mesures que les Européens qui ont une économie mieux structurée. En effet, une bonne partie de la population active est dans le secteur informel. Et chaque matin, elle se lève pour aller chercher la dépense quotidienne.
Par conséquent, il serait utopique de vouloir faire du confinement. Egalement, il serait dangereux de vouloir faire une campagne de vaccination de masse alors qu’il y a des contradictions flagrantes entourant ces différents types de vaccins. Une bonne frange de la population n’a pas confiance du fait de la volonté affirmée des puissances d’argent de diminuer la population africaine.
Nos chercheurs auraient pu se pencher sur la question et éclairer notre lanterne. Il ne faut accepter d’être les dindons de la farce des grands laboratoires pharmaceutiques.
Utilisons nos plantes pour lutter contre ce virus, sans asphyxier les pauvres goorgorlus ! Donc alléger le couvre-feu de 23h à 5h du matin et permettre aux citoyens de rentrer sans pression chez eux et éviter les bousculades dans les bus qui ont contribué à augmenter le taux de transmission ! En clair, il faut tenir compte de notre réalité sociale avant de prendre des décisions qui ne seront d’aucune efficacité.
Citoyenne Haby DIENG
