Dans ce chaudron bouillant du monde, période de grandes incertitudes et de défis, nous les sénégalais on oublie nos priorités et on se focalise sur des faits-divers. Pourtant il y’a danger en la demeure, la covid est entrain de nous décimer sur tous les plans.
Comment ne pas ecrire lorsqu’on est témoin, spectateur de ce qui se passe dans ce pays. Le peuple retient son souffle, la capitale est en « etat de siège « .
Sur combien de dossiers on attendait l’assemblée nationale? elle s’est tue sur bien des dossiers importants mais pour cette fois ci elle a diligenté la chose comme si l’avenir de notre nation en dépendait ou même nôtre développement.
« Défends la vérité, quand même tu serais seul contre tous. » Ce proverbe grec les membres du pastef/ les patriotes mais aussi les sympathisants de Sonko l’ont approprié.
La majorité des sénégalais se retrouve au moins sur un point: Complot il y’a en car le dossier est perforé partout un plan foireux. Le rapport des auditions le confirme, tout semble clair et manifeste.
Devenue introuvable,l’accusatrice a disparue des radars. Aux dernières nouvelle paraît qu’elle est sous la protection de l’Etat (avec garde rapprochée ). Mais posons-nous la question: Est qu’elle ne l’a pas été bien avant l’éclatement de cette affaire?
Protection de « Cobaye » ou de la « Victime » ? Faut bien faire la différence.
Cachée, introuvable, celle qui se dit victime, et ses quelques souteneurs, sont devenus la risée des reseaux sociaux.
L’accusé au moins on le voit, on l’entend.
On aura beau fouiller dans les mythes de la tragédie , il sera difficile d’y trouver un personnage au destin plus singulier que celui d’Ousmane Sonko. Ces 7 dernières
années sa vie a connu des rebondissements
que nul n’aurait été capable
d’anticiper.
Cinq dates illustres son parcours.
.23 Aout 2016: Sa radiation de l’administration plus précisément de la DGID ( La direction générale des impôts et des domaines ) soit 2 ans après la création du parti Pastef/Les patriotes.
Le 02 Mai 2017, il sort son livre « Pétrole et gaz au Sénégal. Chronique d’une spoliation »
30 juillet 2017..il est élu député aux élections législatives.
Fevrier 2019 : Election presidentielle Ousmane Sonko est classé 3é sur les 5 candidats avec15,67 % des voix.
La boucle est-elle bouclée? Pas pour autant à 47 ans.
Février 2021: Le scandale de viol dont il est accusé est le complot le plus mal organisé de ce pays mais aussi c’est le réveil des patriotes.
Sonko l’a dit: « Nous avons grandi avec les épreuves, nous avons vécu avec les épreuves, nous sommes arrivés là où nous sommes avec les épreuves. Comprenez que cette fois, ça va passer ou ça va casser. Ce sera le dernier ou l’avant-dernier combat”
Quoi de plus limpide comme message? Pourquoi en arriver là ?Question de survie car l’autre camp a peur de quelques choses et cela fait jaser.
Devant le « tribunal médiatique » qui n’offre aucune garantie sur la présomption d’innocence…Sonko est coupable, Adji Sarr est coupable ,leur honneur mis en mal.
Derriere le vacarne médiatique les enjeux sont ailleurs.
D’une affaire privée on en a fait une affaire d’État, l’histoire semble begailler, un retour du temps.
Seule différence avec les autres victimes de complot: La force de Sonko, la masse de jeunes qui est derriere lui, qui croient en lui et prêt à tout pour lui par espoir pour lui.
Au propre comme au figuré, l’air de Galsen est véritablement pollué, carrément irrespirable. Signes annonciateurs d’apocalypse ? On egrenne les chapelets, on prie pour la paix et la stabilité.
La peur a envahie les coeurs et les esprits de tout un chacun. Le pays est à la croisée des chemins, ceux qui disent au chef que tout se passera comme prévue et qu’il faut jamais reculer sont les ennemis du peuple. Pour garder leurs privilèges ils sont prêt à brûler ce pays.
Rien n’est moins sûr. Mais ça n’augure rien de bon pour ce pays qui risquerait de perdre sa légendaire stabilité. L’opération de mise à mort et toute cette histoire est pour le moins révoltant, y’a quelque chose qui cloche vraiment chez nous.
Depuis 2 semaines j’ai comme l’impression que le Sénégal est divisé en 2 camps: Le camp des eternels détracteurs de Sonko et celui des sénégalais qui se disent épris de justice, de liberté et de démocratie.
Au moment où chaque camp prêche pour sa chapelle, jouer la neutralité c’est tenter de se leurrer soit même. On ne prend pas position mais on suit le développement de cette affaire et on commente sur chaque nouvelle révélation ou manipulation. Une partie de la presse se fait l’entonnoir des comploteurs..
Devons nous laisser faire?
» Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire. » Cette phrase de Albert Einstein trouve ici tout son sens.
« L’OEIL NE VOIT JAMAIS CE QUI LUI RENTRE DEDANS »
Comploter matin,midi, soir et la nuit pour liquider un adversaire politique.Vraiment le Sénégal deja sous le filet des institutions de Bretton Wood a tenté de profiter de la pandemie mondiale pour demander l’epongement de sa dette mais en vain.
Ce pays n’a t-il pas besoin d’autres choses en ce moment que de tendre des piéges à qui que ce soit ?
L’ancien chef de l’état l’a souligné dans une lettre « ….J’ai le sentiment que SONKO a manqué de prudence et a été piégé… »
» L’oeil ne voit jamais ce qui lui rendre dedans » j’aime bien cette citation tiré du Docker Noir de Sembene Ousmane. Comment combattre des ennemis infatigables? Rusé et sans vergogne ? Et si on mettait cette intelligence au profit du développement de la nation?
Dans sa lettre le Pape du Sopi poursuit : » Apparemment, son inexpérience a été exploitée par un adversaire puissant et futé qui connaît ses faiblesses.
Je condamne cette façon d’éliminer un adversaire politique. »
Le debat public est tres pauvre malheureusement disent certains, pour une histoire privée le senegal est sous haute tension . Aujourd’hui on tombe des nues lorsqu’on apprend le contenu des PV d’audition de la soit-disante Victime de viol répété, suivi de menace de mort.
La these du viol est écartée dans la conscience collective maintenant d’autres delits sont à explorer pour les comploteurs.
Comme à chaque fois une certaine presse est chargée de donner le coup d’envoie.
« Il n’y a pas une minute à perdre cette fois rien ne pourra empêcher à Ousmane Sonko un séjour en prison. Sa chambre est a été maintes fois aménagée et maintes fois déprogrammee et cette fois c’est le bon moment. »
« Tres loin du tumulte de la vie quotidienne cet adversaire gênant aura d’autres chats à fouetter que de nous vilipender sans cesse » diront ces bourreaux
Il a levé le voile sur la corruption, la mal gouvernance, la gestion opaque de nos ressources naturelles et minières, en bref les scandales qui gangrènent nos république et nos institutions. Et le pire, il a conscienté la jeunesse sur les priorites, sur l’action citoyenne.
Il a soudainement décidé de donner un coup de pied dans la fourmilière et voila désormais faire de la politique au Senegal demandera plus que de la démagogie.
A tout-va: Des rapts,des enlèvements, des gardes à vue et tortures, tous les scénarios sont envisageables et mises en exécution.
Ce qui ne fait qu’augmenter l’agacement des sénégalais..
Juste pour une histoire de moeurs? Walla il y’a autre chose?Non quand même, ce qui peut provoquer l’hilarité générale.
Partout on parle de musellement, de neutraliser l’opposition et tentative d’éliminer un adversaire coriace
…Qui peut en douter?c’est pas une première tentative, les autres ont payées mais cette fois-ci le morceau est trop gros pour être avalé aussi facilement « Dou Yombeu » c’est quitte ou double, et comme le dit le proverbe africain: » Les moutons se promenent ensemble mais ils n’ont pas tous le même prix »
LA COURSE AU BUZZ MEDIATIQUE ET À L’AUDIMAT.
Pendant ce temps les loups sortent du bois et chacun essaie de surfer sur la vague afin de tirer de cette affaire un certain buzz mediatique.
Eh oui tous les moyens sont bon pour faire aussi du business, la presse ne me contredira pas, cette affaire a donné du grain à moudre aux medias.
Les débats reprennent, les plateaux spéciaux, les chroniques, les titres scandaleux à la « Une » etc.
Faut le dire la presse etait à sec,sous perfusion, elle a épuisé les sujets de reportage qui ne tournaient qu’autour de la pandemie .
Tout était bon à épiloguer, même Diary Sow a eu ses 2 semaines de gloire finalement cette affaire est venue comme une bouteille d’oxygène redonner du souffle a ce pan important de nos vie commune. Le moteur de la démocratie qui commençait a subir les foudres de l’exécutif, ce qui n’est certainement que partie remise. Car en ce moment pour manipulater la population on a besoin d’elle (La presse).
Le recours à la propagande et à l’infox est manifeste ce n’est plus à prouver . Les deux camps l’ont tous deux intensivement utilisée durant cette période, principalement par le biais des médias de masse ( télévision et radio et surtout réseaux sociaux ), dans le but d’étendre au maximum leur zone d’influence.
Certainement après des series télé et le 7é arts vont s’inspirer de cette affaire.
Une prise de conscience est nécessaire sur ce danger-existentiel- les manipulations de l’information font peser
sur notre conscience même si ce ne sont pas un phénomène nou-
veau.
Cette affaire est avant tout un combat d’opinion avant d’aller au procès déjà il y’a des ingérences répétées (et masquées) qui se sont produites au sein des rédactions.
Tout est rangé aux oubliettes, les drames successives de l’émigration clandestine(qui se poursuit ), notre économie à terre , le projet de suppression de grandes villes comme Dakar, Thies, Rufisque, Guediawaye, Pikine.
Le covid business, les scandales sur le foncier ( une véritable bombe à retardement ) etc…
Qui provoque un nid d’abeille doit savoir courir.
Tuer la poule aux oeufs d’or est devenue leur dernier plus gros complot. L’élément perturbateur à sacrifier, un projet mis en branle depuis longtemps et qui a explosé en plein vol mais « qui provoque un nid d’abeille doit savoir courir. »
Les heurts et les manifestations qui ont éclatés depuis le lundi 8 février à Dakar et un peu partout (même dans la Diaspora) n’est rien d’autre que les signes annonciateurs de ce qui risque d’arriver si le leader du Pastef est arrêté.
Les jeunes s’erigent en bouclier pour protéger leur leader c’est de bonne guerre ils ont appris des leçons d’histoires récentes.
Nul besoin de faire saigner son porte-monnaie pour acheter un quotidien afin de goûter une bonne dose de révélations (aussi insensees les unes que les autres ) la revue de presse des radios nous en gave assez bien chaque matin parmi une offre pléthorique de quotidiens.
Un « complot ourdi » en plus haut lieu selon les patriotes. Et ces derniers ont décidé d’en faire un combat prioritaire aussi, question d’habitude ou de survie?
Le Senegal en danger !!!
Le grand danger qui menace notre pays, n’est ni la pauvreté ou la Covid-19, mais la résurgence et la récurrence de l’allégeance ethniqe dans notre vie politique. Une vision primitiviste, misérabiliste et clientéliste.
Ses échos qui suscitaient hier mépris et rejet,deviennent paradoxalement aujourd’hui plus audibles à la faveur de leur instrumentalisation effrénée par la classe politique.
Pour emprunter les mots au mauritanien le Dr Abdellahi Ould Nem
Demander à des jeunes arrêtés leur appartenance ethnique, non mais vraiment en 2021?Ils racontent tous la même stupeur.
C’est depuis 2012 qu’on commence à entendre des propos ethnicistes au senegal. Et depuis on laisse faire. Pourquoi nous rappeler qui est qui et qui parle quelle langue? Comme si l’ethnie définissait sa classe dans la société. Ça craint on le sait tous et pourtant chacun essaie de refouler sa peur.
Difficile d’être un opposant au Sénégal, et dans ce cas peut-on parler parler d’une démocratie ?
Les scandales s’enchaînent dans ce pays à un rythme effarant mais les denoncer c’est signer son propres arrêt de mort.
Ces détracteurs ont tout tenté de freiner son ascension mais malheureusement pour eux toutes les tentatives n’ont fait que propulser « Le Jeune » .
Des punchlines il en a donné et il en a encaissé. Personne ne veut capituler c’est le « Mortal kombat ».
Le fait est que ce feuilleton n’augure rien de bon pour ce senegal.
Ce qui est plus exceptionnel est
d’avoir réussi dans ce contexte à gagner encore la sympathie d’autres sénégalais encore étrangers à la politique.
Jeudi 18 fevrier, Sonko se paie un bain de foule à l’université alors qu’il était juste parti rendre visite aux étudiants blessés lors des manifestations de soutien à sa cause comme il a eu à le faire avec blessés soignés à l’hôpital général de Grand Yoff ex Cto.
Arrêtons nous un peu sur ce point.
L’université de Dakar, temple du savoir, là où le parti a tenu le 4 janvier 2014 son assemblée générale constitutive, là où presque toutes les contestations prennent vie. Cela en dit long à méditer…
Senegal : Une démocratie qui marche à reculons.
S’opposer c’est aussi la démocratie,même si le terme est plus ou moins abstrait au Sénégal, c’est nous qui en sommes les gardiens
En 1963 ils ont comploté contre le Mamadou Dia et la suite de ces événements malheureux est aujourd’hui connue de tous. L’épicentre etait l’assemblée nationale du Sénégal. 58 ans après le mis à mort d’un autre concitoyen est orchestré dans le même temple. On dit de Sonko qu’il est l’héritier du grand Maodo et de Cheikh Anta et la tragédie se répète ?Mais demain fera jour.
BIRAMA CAMARA, CITOYEN SÉNÉGALAIS. MA DEM TE GNIËW…