Par le sabre décrétale, le président du parti à la tête de cheval, a procédé fast-track, à la castration intellectuelle de ses militants et alliés , voilà le chapeau, d’une méchanceté inouïe, que Bassirou Diomaye , coordonnateur des cadres de Pastef a préféré utiliser pour introduire sa contribution du 04 novembre 2019, quelques mois seulement après la brillante réélection du Président Macky SALL. Le mot utilisé castration , pratique des plus ignobles pour ôter à l’animal ou à- l’homme, ce que la nature( DIEU) lui a offert de plus précieux. Qu’il soit utilisé au propre ou au figuré, il est évident que dans le lexique ou dans le vocabulaire, figurent des expressions adossées aux vertus ou principes de la courtoisie, du respect des autres et de la différence, qui peuvent remplacer, ou mieux véhiculer l’omerta sur le mandat du président de la République qui venait à peine d’être réélu. Mais Bassirou D Faye, en intellectuel rongé qu’il est par des états d’âme et une haine viscérale contre les tenants du pouvoir, qu’il sert d’ailleurs, a préféré plonger dans le vocabulaire classé << usage dangereux et attentatoire à la dignité humaine uniquement pour faire mal. Avant d’en venir à ma réponse proprement dite qui relève du << œil pour œil, dent pour dent , je ferai tout pour observer que scrupuleusement une recommandation musulmane , celle de se venger proportionnellement aux armes et la dimension du préjudice. Si la posture de l’intellect commande l’objectivité du point de vue, cet aspect ne doit être négligé, même si on se trouve dans le champ politique. Bassirou Diomaye Faye renforce sa diatribe pour justifier la << castration >> des apéristes en affirmant :
<< Le temps de deux lundis de décapitation, avec deux victimes offertes en exemples (Sory Kaba et Moustapha Diakhaté), les apéristes sont devenus incapables de saillies…>> Et pourtant, Bassirou D Faye aurait pu, à partir de ces deux exemples cités, comprendre qu’il ne s’agissait point d’une dictature de la pensée, mais d’une discipline de parti qui voudrait que le mot d’ordre politique soit respecté, dès l’instant qu’il sert l’intérêt de l’organisation. En contexte, le Président Macky Sall venait d’être réélu le 24 février 2019 et toute communication autre que sur l’exercice du mandat en cours , n’est que pure diversion et fortement préjudiciable à l’image du parti et aux attentes des sénégalais. Aussi, ce n’est parce que ces deux( Sory et Moustapha) ont été sanctionnés, que les positions des uns et des autres sur la question, aient été étouffés. La conduite majoritaire dans le parti était d’ailleurs, de respecter le mot d’ordre du parti et de travailler pour mériter la confiance des sénégalais, qui venaient de nous renouveler leur confiance. Il faudrait d’ailleurs voir en profondeur si les raisons avancées par Bassirou , sont celles qui ont motivé leur sanction . Ce n’est pas d’ailleurs le cas ! Les faits récents qui éclaboussent leur leader Ousmane Sonko , ont l’occasion d’axer leur communication sur la thèse du complot . Est ce que le respect de cette posture est synonyme de castration intellectuelle des Pastef, pardon des pastefiens ? Sincèrement, je pense que non . Certains de leurs militants et responsables ne croient même pas à cette thèse du complot, mais par discipline de parti , ils crient à tue-tête, au complot. Que serait toute organisation, toute institution familiale , scolaire , professionnelle , l’entreprise, la confrérie, le syndicat, sans discipline interne et respect des mots d’ordre ? Rien du tout !
Plus de seize (16) mois , jour pour jour , je me suis senti insulté, offensé au point que chaque jour , j’ai ajouté un mot, un groupe de mots , une phrase , un paragraphe , un texte sur ce qui devrait être la riposte politique à apporter à la contribution de Bassirou Diomaye Faye du 04 février 2019l, jusqu’à ce que ce 02 Février , son leader Ousmane Sonko, soit accusé par une fillette de 20 ans, pour viols répétés et menaces de mort. On peut pardonner, mais on n’oublie jamais. Bassirou a peut-être oublié comme personne n’a répondu à l’époque. J’ai voulu faire face en ce moment, mais je partageais la position du silence sur le mandat même si intérieurement, je me sentais offensé. Un intellectuel a la dimension de Bassirou D. Faye ne devait s’exprimer de la sorte , il pouvait nous insulter autrement , intelligemment mais pas de cette façon arrogante, avilissante, sale , irrespectueuse et dégradante.
Et voilà l’occasion tant rêvée qui arriva mais toujours avec a l’esprit, la vengeance proportionnée. Je ne voudrais vraiment être injuste. Il utilisa la plume pour insulter, j’utilise la plume pour punir. Bassirou Diomaye Faye ne mérite point le pardon, il mérite plutôt d’être fusillé, comme son leader Ousmane Sonko l’avait recommandé pour les présidents Senghor , Diouf et Wade et c’est moi-même, qui vais me charger d’exécuter la sentence.
Si pour nous étalons, il s’agissait d’une castration intellectuelle( je le lui concède…) pour une question d’attitude politique pour mieux servir le peuple en évitant la diversion , pour eux du PASTEF, à commencer par lui , Bassirou D. FAYE , il s’agira de passer chez baay diagal non pas cette fois ci par le sabre décrétal, mais par le sabre tout court ou le couteau tant usité, pour une castration organ(ique), afin de protéger le peuple contre certains de ses opposants qui , au plus haut sommet , font mal aux valeurs morales , font mal à nos enfants et font mal à l’image de notre pays. Après la castration faite chez << baay diagal , il faudra faire le tour, en ces temps de COVID 19 , prendre un nouveau vaccin, celui de la pudeur, de la moralité et de la chasteté, qui est la depuis le 02 Février 2021. Le contexte de cette réponse est venu de lui-même, je ne pouvais point le créer et le contenu aussi, mais comme Bassirou D Faye a continué à s’illustrer par la violence verbale, contre presque tout le monde, il devait être puni .Et voila la punition, pour qu’il se garde dans son projet expressif, à utiliser le << mot >> qui sied et adossé aux principes de courtoisie , de retenue et de responsabilité , car on est tous sénégalais, bon ou mauvais. Récemment sur le plateau de la 7tv , tout au début de l’affaire Sonko, BassirouD Faye , en grand menteur, un mytho de pure race, affirmait que :<< Sonko ne connait même pas Adji Sarr. Tu viens, on te masse et tu t’en vas…>>. La VAR est là, et il y a moins d’une semaine, il a offensé Maimouna Ndour Faye en voulant la convaincre des méfaits du viol, ( je n’ose pas, par respect, répéter les propos). Je pense que cette fois ci que le Coordonnateur des cadres de PASTEF, saura diluer son bissap et discipliner à jamais, son << mot >>.Il aura peut-être l’honnêteté patriotique de demander pardon au peuple et la communauté de << raison >> pour avoir menti volontairement dans le but de sauver Ousmane Sonko contre les intérêts supérieurs de la nation. On t’a à l’œil, mon cher.
Cheikh Ndiaye