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Jeunesse Et Emploi (lass Badiane)

Le gouvernement est tout entier mobilisé pour trouver des solutions concrètes aux difficultés vécues quotidiennement par les jeunes, que ce soit en matière de formation et d’insertion dans l’emploi, de logement, de santé, d’autonomie, d’engagement, de mobilité, mais aussi d’accès à la culture et aux loisirs. Le Mouvement DIEUM KANAM suggère au président de la République de demander aux ministres concernés de signer les premiers emplois d’avenir pour les jeunes peu ou pas qualifiés. Au total, 400.000 jeunes devraient être concernés dans le court terme. La politique jeunesse, telle que définit par le président Macky SALL, va s’inscrire dans la durée et des groupes de travail interministériels doivent être mis en place pour définir la feuille de route et convoquer en début juin, la première réunion d’un Comité interministériel à la Jeunesse. Ce Conseil, qui se réunira périodiquement avec l’ensemble du gouvernement, coordonnera les mesures prises en faveur de la jeunesse pour donner corps à l’engagement du Président de la République en 2019 et réitéré le 08 Mars 2021en ces termes
« Je voudrais vous dire que je comprends vos inquiétudes et vos préoccupations.
J’ai vu nombre d’entre vous sortir dans la rue pour exprimer la colère de votre mal-vivre ; parce qu’ils vous n’avez pas d’emploi ; parce que vous aspirez à un avenir meilleur ; parce que depuis un an de lutte anti pandémie COVID-19, votre quotidien reste marqué par la morosité économique, les restrictions sociales et la limitation des espaces de loisirs et de détente.
Qu’une jeunesse confrontée à autant de privations exprime son mal-vivre me parait tout à fait compréhensible. »
Afin d’évaluer objectivement cette amélioration des conditions de vie, les groupes repèrent et définissent les indicateurs qui serviront de points de référence. Cette mission est à la fois lourde de responsabilité et très opérationnelle. Le ministre de la Jeunesse qui doit être l’ensemblier des mesures prises par tous les ministères en faveur des jeunes et des politiques portées par les différents mécanismes de formation et de financement comme la DER , a-t-elle les épaules assez larges pour la porter ? Elle rêvait d’être ministre, ce qui lui a permis de sortir de l’ombre où elle était confinée depuis des années. Le président l’a nommée, certain qu’elle serait parfaite pour le poste. Mais il est arrivé un phénomène étrange, qu’en tout cas, qu’on n’avait pas anticipé. Au lieu de s’épanouir dans ses nouvelles fonctions, il s’est produit exactement l’inverse. Était-ce la pression populaire ou médiatique? Le manque de préparation? La peur de l’erreur ? Le poids de la charge trop lourde? La ministre est sombre, triste, sans enthousiasme. Or, au ministère de la Jeunesse, qui dispose d’une hausse considérable de son budget, le manque de charisme public est devenu rapidement un immense problème. Elle répugne à prendre part aux débats les plus brûlants, préférant esquiver plutôt que combattre. Or, la politique est un combat, c’est même sa noblesse!
Il n’y t-il pas une faille dans le dispositif du président de la République ? Il a vraiment besoin de quelqu’un de fort pour porter sa politique de Jeunesse, dont il a fait la première de ces 05 grandes priorités (PSE JEUNESSE 2035) dans son programme LIGUEYEUL EULEUK.
Le président souhaite que cette politique soit co-construite avec les grands réseaux de jeunesse(les ASC, GIE de femmes..), mais surtout avec les jeunes eux-mêmes.

Lass Badiane

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