Les ICS devraient être un des piliers de l’industrialisation et de la révolution agraire du Sénégal. Mais elles ont été bazardées, sans vision, à des intérêts Indiens. Les investisseurs multinationaux indiens défendent l’Inde avant tout.
Il y a quelques années une panne de chaudière pour six cent millions de FCFA avait mis à genou la société. Ce fut le prétexte tout trouvé pour que Macky Sall procède à la recapitalisation avec ses indiens à lui, Indorama. Depuis 2019, une panne de la turbine –souffre se produit régulièrement et a fait perdre aux ICS plus de cent mille tonnes d’acide phosphorique, près de trente-cinq milliards de FCFA à six cent dollars la tonne. Le remplacement de la tribune nécessite moins de deux milliards de FCFA.
Il y a trente ans, un seul expatrié travaillait aux ICS. Ils sont aujourd’hui soixante-dix (70) sur deux mille quatre cent agents (2400). Le Directeur des ressources humaines, un indien qui ne sait ni parler le français et le wolof, encore moins le Pulaar, règne en maitre. Il ne s’occupe que des indiens. L’intersyndicale a raison de demander son renvoi et d’attirer l’attention sur la panne récurrente de la turbine.