Site icon Senexalaat

Si Ce Sont Les «taximan» Qui Arrêtent Les Agresseurs, Que Vaut Alors Notre Police ? Posons Le Débat (malick Wade Gueye)

Si Ce Sont Les «taximan» Qui Arrêtent Les Agresseurs, Que Vaut Alors Notre Police ? Posons Le Débat (malick Wade Gueye)

Une étudiante congolaise du nom de Lotaly MOLLET vient d’être tuée par un récidiviste récemment élargi de prison ( gracié) avec une tesson de bouteille d’alcool. Notre sécurité intérieure est quotidiennement menacée de jour comme de nuit par des agresseurs, drogués pour la plupart. Le ministre de l’intérieur doit prendre le taureau par les cornes. Dakar et l’intérieur du pays doivent être passés au peigne fin au plan sécuritaire par des contrôles permanents d’identités. Les services chargés de faire la police doivent fédérer leurs forces pour agir ensemble afin d’être plus efficaces. Le ministère de l’intérieur est l’organisme central ayant pour mission d’assurer la représentation et la permanence de l’État sur l’ensemble du territoire national, garantir l’intégrité des institutions publiques, veiller au respect des libertés locales et des compétences des collectivités territoriales dans le cadre de la décentralisation et garantir la sécurité des citoyens et des biens. Le ministère des forces armées a pour mission d’assurer la défense nationale et dans ce but, d’assurer en tous temps, en toutes circonstances et contre toutes les formes d’agression, la sécurité et l’intégrité du territoire du Sénégal et de sa population à partir de nos frontières. L’Agence de Sécurité de Proximité (ASP) vient compléter le dispositif sécuritaire. Parmi toutes ces missions, la sécurité publique demeure la plus importante à mon avis car sans sécurité intérieure, notre vie est en perpétuelle danger. Pour un rien, nous pouvons être agressés et tués. À Dakar dans la capitale, dans plusieurs quartiers : Grand Yoff, Parcelles Assainies, Keur Massar, Thiaroye, Pikine, Grand Dakar, Guediaway…, les citoyens n’osent plus sortir à certaines heures de la soirée. Ils ont la peur au ventre à cause de bandes d’agresseurs vautrées aux coins des ruelles en guettant la moindre occasion pour agir. Le Rond-point CASE BA aux Parcelles Assainies a attiré mon attention vers 19 h, un jour alors que je me rendais chez un ami. Je me suis posé la question à savoir : « que font tous ces gens ici ? » Il n’y avait même pas l’ombre d’un flic ce jour-là. On se demande pourquoi la police ne fait pas de patrouilles avec des voitures , des motos ou mêmes des vélos ? Où sont les flics à ces heures creuses de la nuit ? Que font-ils ? Ont-ils nécessairement les moyens? Le ministère de l’intérieur doit faire permanemment des rafles le jour comme la nuit pour savoir qui est qui et que font-ils ici au Sénégal. Des Nigérians, des guinéens, des togolais et autres nationalités sont ici sans autre objectif que de nuire aux populations. Il faut qu’on parvienne à les identifier et les mettre hors d’état de nuire. L’Agence de la Sécurité de Proximité (ASP) doit encore être renforcée pour collaborer avec la police et la gendarmerie afin d’assurer sa mission; UNE SÉCURITÉ DE PROXIMITÉ non pas de jour seulement mais 24h/24. Sur nos routes, en trois ans (2017-2020) on a recensé 3000 décès par accident, soient 1000 décès par an pour un parc automobile ne dépassant pas un million de véhicules immatriculés. Entre 2014 et 2018, 52973 véhicules neufs ont été immatriculés. Soit 6,46% de véhicules ayant moins de 5 ans. Ce qui permet de se faire une idée sur le vieillissement du parc automobile sénégalais. Le ministère du transport doit redoubler d’efforts en collaboration avec les services de contrôle pour veiller au respect du code de la route avec toutes les recommandations qui s’y gravitent. À mon humble avis, nous devons penser à avoir une police routière bien formée et mise à la disposition des gouverneurs de régions pour veiller à une bonne circulation et à l’état des véhicules immatriculés dans chaque région. Que les responsabilités des gouverneurs soient engagées en certains niveaux ( les visites techniques des véhicules immatriculés dans la région). 
Agissons ensemble pour sauver des vies.

Malick Wade GUEYE

Quitter la version mobile