Cela se susurrait et l’opinion hésitait et ce qu’il est convenu d’appeler « l’affaire K/D » initiales de ce président de cour…d’appel et de son président de …chambre a fini par lever toute équivoque sur ce qui se passe…de pas catho. et du tout dans les arcanes du temple de Thémis. C’est vrai que la justice et ses sbires avec…sont partie intégrante de la société et sub-conséquemment tous les maux qui gangrènent le corps ne sauraient épargner une de ses franges aussi vitale soit –elle mais quand même en arriver à ce niveau de salades, de navets et de saletés était hors entendement ! Et pourtant ! Ne saurait être indemne de ce mal de corruption , de concussion ,pots d vins et dessous de tables vus ou cachés, sus ou tus, explicites ou implicites, les enveloppes et valises voyagent et transhument entre cloisons non…étanches à l’intérieur du palais…du siège au parquet en passant par l’instruction au nom de cette solidarité mécanique et corporatiste. Jusqu’ici la clameur était vite étouffée dans le Thémis mais il devait faire jour…un jour et ce …jour arriva ! Le déballage entre K/D qui défraie révèle au grand jour ou en pleine nuit ce qui se trame avant le rendu des prononcés. La justice, celle populaire car rendue au nom du peuple est une affaire biaisée, dirigée et même censitaire …il faut des appuis (plus de 4 !) pour en bénéficier et sont exclus donc tous ces anonymes et inconnus qui peuplent nos geôles et nos caves pour des infractions minimes qu’un petit TIC (travaux d’intérêt collectif) aurait dû solder. Qu’importe les antécédents entre les parties (K et D), mais le révélé est extrêmement grave et venant de magistrats de ce rang, l’inspection interne doit au moins s’auto saisir pour tirer au clair car inutile de démentir sinon ce sera…enfoncer une porte déjà ouverte, le vin est déjà versé. Ce sont des experts qui mesurent la gravité de leurs actes et les réquisitions …écrites ne laissent aucune once de doute sur l’existence ou la réalité des faits. Et cette attitude de borne-fontaine ne fait qu’en rajouter au ridicule qui coule et entre dans les méandres des cours et tribunaux. Sûrement doit être la peine et l’amertume de collègues d’assister à cette scène qui n’honore pas et fragilise l’institution, garante d’indépendance et de refuge pour le lambda. Les « affaires » visées relevant de crimes et de barbaries et autres mutilations et devant être connus par des « Assises et juridictions criminelles » démontrent à quel point le ver a-t-il atteint le fruit et qu’il urge de purger sans état d’âmes avec tout la sévérité de l’épée, un de leurs emblèmes. Point d’amnésie ou de tribunal de pairs ni d’immunité ou de privilège de juridiction ! La machine de la hiérarchie doit se mettre en branle pour secouer le cocotier et la chute des pourris : le virus est partout , une sorte de métatarse : Sytjus, Ums, parquet, siège et instruction, service des grâces, le pénitentiaire…vivement la catharsis et le « Ndepp » sans gants pour la sauvegarde de ce levier, cette poutre ! Oh magistrats (grassement payés !)… pensez aux badolos !
A bon entendeur, salut !
IBOU SENE Kaolack