Le 25 mai est la journée de l’Afrique célébrée par l’Union Africaine et certains pays. Cette Afrique est l’enjeu du monde en ce siècle, en particulier, pour ses ressources naturelles, par les puissances du monde multipolaire. La Chine participe au pillage de la forêt de Casamance avec des complicités sénégambiennes. Il suffit de patrouilles militaires mixtes du Sénégal et de la Gambie pour arrêter ce trafic et démanteler les scieries illégales le long de la frontière.
Les puissances du monde cherchent à organiser le chaos dans la zone sahélo-saharienne pour s’accaparer du pétrole, de l’uranium, des terres rares, et j’en passe. Le chaos, ce sont des territoires où règnent des potentats locaux qui leur facilitent le pillage de ces ressources. C’est ce chaos qu’évoquait l’historien Abdoulaye Bathily. En effet, il sait pour sûr que la traite atlantique des esclaves noirs a été facilitée par l’existence des Etats négriers. Les héritiers de ces Etats négriers des siècles obscurs, selon le mot de Ki Zerbo, sont les prédateurs à la tête des Etats africains d’aujourd’hui.
Or donc, le chaos menace l’Afrique et le Sénégal en particulier. Les forces étrangères sont à pied d’œuvre, en particulier, les trafiquants de toutes sortes : du bois de Casamance, de la drogue, du chanvre indien, de la cocaïne, des faux billets, etc. Tout cela menace les acquis démocratiques. Le Professeur Bathily a raison de rappeler les résultats de la Charte de gouvernance démocratique des Assises nationales. La gouvernance démocratique des ressources naturelles est la seule voie de salut du Sénégal. Pour cela, il faut se débarrasser des prédateurs à la solde d’intérêts étrangers dans la classe politique, notamment dans BBY.