Monsieur le Président,
Citoyens de la République et membres de la « collectivité de Ouakam », enregistrée sous le récépissé n° 148 GRD/AA/ASO du 10 août 2011, en qualité de représentant légal de la communauté Lébou de Ouakam, nous sommes dans l’obligation de vous tenir informé de la situation qui prévaut à Ouakam due à la résolution irrationnelle de la problématique sur le TF 1751/NGA ex 5007/DG.
L’Etat du Sénégal que vous incarnez au plus haut niveau a comme prérogative, la gestion et l’administration de tous les problèmes impactant sur la quiétude des populations qui demeurent assujetties à l’unique ordre juridique. Dès lors, nous sommes en droit d’attendre des fonctionnaires et officiers publics (Ministres, notaires, conservateurs, forces de l’ordre), dans leurs actes de tous les jours, le reflet d’une bonne gouvernance au sein de notre communauté.
Nous constatons malheureusement au contraire, à travers la prestation des personnes ci-dessus évoquées, que la gestion de la problématique foncière du TF 1751/NGA ex 5007/DG, vous a été transmise soit de manière biaisée, soit ne vous a jamais été fidèlement transmise.
En effet,
Comment comprendre à l’opposé de la prudence affichée de son prédécesseur le Ministre Diène Farba SARR, le comportement ‘’Téméraire’’ du Ministre Abdou Karim Fofana, qui, après avoir signé le 29 avril 2020 un arrêté portant autorisation de lotir le TF1751/NGA ex 5007/DG, a pris le contrepied de sa démarche, le 09 septembre 2020 en déclarant : « toutes les parties sont de Ouakam raison pour laquelle, j’ai bloqué le dossier pour qu’ils s’entendent…, je suis entre le marteau et l’enclume, les uns contestent la qualité des autres ». Voilà un acte laissé à l’appréciation de Monsieur le Président de la République.
Comment comprendre la légèreté du traitement du dossier par la Notaire Me Ndèye Lika BA, qui, en dépit de la lettre alerte reçue par la chambre des notaires, a authentifié sans faire les vérifications idoines, une dation en paiement synonyme d’une amputation d’une superficie de 8 736 m² sur notre titre privé. Qui plus est, un parmi les Jaraafs cités, (certifié légitime), parties de la dation, était absent, donc qui a signé à sa place ? Cet acte a eu comme autre conséquence, la cession d’une parcelle de 998 m2 à Mr Madiambal DIAGNE par le bénéficiaire de la dation. Voilà un deuxième acte laissé à l’appréciation de Monsieur le Président de la République.
Comment comprendre le comportement du Conservateur de la propriété foncière Mr DIAITE, censé protéger le patrimoine des personnes, qui, comme l’y oblige la loi, en dépit de la lettre alerte adressée à la DGID, ne devrait pas autoriser l’inscription de la dation en paiement, le TF1751/NGA ex 5007/DG étant indivis au moment des faits, c’est un problème d’ordre public. Voilà un troisième acte laissé à l’appréciation de Monsieur le Président de la République.
Comment comprendre la réponse ‘’standard’’, fournie par les autorités auxquelles nous nous sommes adressés, à savoir :<< vous vous êtes reconciliés, motif pour lequel, le Ministre a signé et notifié l’arrêté du lotissement >>, cette réponse ‘’standard’’ exprime une tentative de résoudre la problématique du TF 1751/NGA sans regard au droit. En effet, cette affirmation ne correspond pas à la réalité des faits, personne ne peut fournir un procès-verbal de médiation authentifié par un médiateur ou un juge. Voilà un quatrième acte laissé à l’appréciation de Monsieur le Président de la République.
Enfin, en vertu des dispositions de la Constitution du 22 janvier 2018 de la République du Sénégal, qui garantit à tout citoyen le respect de ses droits, une correspondance a été adressée le 19 mai 2021 au Directeur de la surveillance et du contrôle de l’occupation du sol (DSCOS), lui demandant d’interdire tout accès sur le « super plateau », le TF1751/NGA ex 5007/DG étant grevé d’une prénotation , et, de surcroit, ses services ayant relevé des éléments d’un faux sur un document déterminant dans la procédure de levée de l’indivision.
En conclusion, sans entrer dans l’exhaustivité de la problématique du TF1751/NGA ex 5007/DG, qu’une seule lettre ouverte ne pourrait décrire, voilà le traitement désastreux aux relents de partialité réservé à notre bien commun, qui a fini d’enrager les populations et de les conduire au bord de la révolte.
Nous le soumettons à votre appréciation.
Nous vous prions de bien vouloir agréer Monsieur le Président de la République, l’expression de notre très haute considération.
Pour la collectivité de Ouakam
Le Président Le président
Du Bureau du conseil des Notables Du Comité Directeur
Saltigué Badoulaye N’DOYE Le Pr Babacar GUEYE