« Certains journaux sont les chemins de fer du mensonge » Jules Barbey d’Aurevilly
Comparaissant le 03 juin 2021, devant le tribunal correctionnel de Dakar, pour diffamation envers le Juge TELIKO, Madiambal DIAGNE a été incapable d’apporter la moindre preuve de ses affabulations grotesques qui insinuaient de manière sournoise que le Président de l’UMS a été épinglé par un rapport de l’Union Européenne, dans le cadre d’une mission réalisée par les Chambres africaines extraordinaires au Tchad, dans l’affaire HABRE. Confronté à ses délires journalistiques ; sous le feu nourri des questions des avocats de la partie civile, les allégations mensongères de Madiambal DIAGNE se sont effondrées comme un château de cartes.
Interpellé par le Juge N’Dary DIOP sur la véracité de ses accusations et sur l’existence d’un rapport, d’une page ou d’un paragraphe d’un quelconque rapport qui aurait épinglé le Juge TELIKO pour des « actes de malversations », Madiambal DIAGNE a dans un premier temps fait semblant de persister dans ses mensonges, avant de se rétracter de manière spectaculaire, évoquant un lapsus pour tenter de se dédouaner, refusant clairement d’assumer ses déclarations initiales. Le summum de la lâcheté. En fait, Madiambal se dédit, ne dit plus que TELIKO est épinglé, reconnait qu’il n’y a pas de rapport d’union européenne et ne parle plus désormais « d’actes de malversations ».
Au tribunal correctionnel de Dakar, le 03 juin 2021, l’estocade finale a été portée à Madiambal par une pièce à conviction versée dans le dossier, par la partie civile : la déclaration M. Amadou Mokhtar SECK, auteur du rapport narratif et financier de 2015, ancien Responsable administratif et financier des Chambres africaines extraordinaires, de mars 2012 à juin 2017.
Dans cette déclaration signée le 08 avril 2021, dont nous détenons une copie, M. Amadou Mokhtar SECK, disculpe et blanchit totalement le Juge TELIKO des « supposés faits de malversations » qui lui sont imputés faussement par Madiambal. Les propos de M. SECK que nous restituons tels quels, sont clairs, nets et précis :
Il n’existe aucun rapport de l’Union européenne incriminant le juge, TELIKO, membre de la Chambre Extraordinaire d’Instruction,
Il n’existe pas de commissions de malversations ou d’actes contraires à l’éthique au Tchad par le juge TELIKO.
M. Amadou Mokhtar SECK a précisé les motifs de la prise en charge de la délégation sénégalaise par l’Etat du Tchad, liées à des raisons sécuritaires « les autorités tchadiennes, compte tenu de la sensibilité du dossier HABRE, et des velléités sécuritaires dans la région, souhaitaient loger l’ensemble de la délégation dans l’hôtel Kempensky autour duquel toutes les dispositions en matière de sécurité sont déjà effectives et renforcées ».
Par ailleurs, M. SECK précise que la prise en charge du Tchad se limitait uniquement à l’hébergement, d’où le taux de remboursement de 50% du perdiem retenu en application de la circulaire n°BC/CI/0300.02.
M. SECK signale que ce remboursement concerne les procureurs du Parquet Général près les CAE (chambres africaines extraordinaires), les juges de la Chambre Extraordinaire d’Instruction, les greffiers, les Officiers de Police judiciaire et les agents de la cellule de communication des CAE et n’est lié à aucun acte de malversation (contrairement aux affirmations loufoques de Madiambal).
M. SECK enfonce le clou en concluant « qu’il tenait à dire qu’il a pu apprécier à sa juste valeur le professionnalisme, la probité et la rigueur morale de M. TELIKO et des autres magistrats des chambres africaines extraordinaires ; précisant que l’expérience vécue avec des hommes de valeur dans le cadre de la mission des CAE au TCHAD l’a conduit à davantage respecter la magistrature sénégalaise ».
La messe est dite pour Madiambal DIAGNE : Il n’existe aucun rapport qui épingle le Juge Souleymane TELIKO, encore moins des actes de malversations dans le cadre de la mission des chambres extraordinaires africaines au TCHAD. Les actes de malversations sont le fruit de l’imagination fertile de Madiambal.
La diffamation envers le Juge TELIKO est clairement établie et le préjudice énorme (volonté de ternir l’image du Président de l’UMS et de porter atteinte à son honorabilité). Au-delà du Juge TELIKO, il y a une atteinte à l’honneur de la magistrature sénégalaise, dans son ensemble (TELIKO est Président de l’UMS) et de la délégation sénégalaise au TCHAD, dans le cadre de la mission des CAE.
Le 17 juin 2021, Madiambal DIAGNE adepte d’un journalisme mercantile doit être condamné fermement, et lourdement. La sanction doit servir d’exemple à tous les autres.
Madiambal DIAGNE a troqué le noble métier de journaliste pour enfiler le manteau de serviteur du Prince Sall. C’est son choix et son droit.
Mais, journalisme ne rime pas avec mensonges, calomnies, dénigrement, diffamation, altération des faits, et perversion du débat démocratique.
Le 17 juin 2021, la justice doit passer, et elle passera.
Seybani SOUGOU