Les masques vont tomber d’ici à mi novembre prochain aussi bien du côté de l’opposition que de celui de la majorité présidentielle.
Juste encore quelques jours avant la clôture du dépôt des listes pour les 3 coalitions affirmées au sein de la gauche incarnée par « Yéwi askan wi », « Wallou Sénégal », le Cocus des femmes leaders entre autre pour se déterminer.
Pour la plupart ce sont les coalitions contre nature que l’on voit depuis plusieurs années qui en sont la cause, car n’ayant pas la même philosophie pour s’entendre et rester ensemble.
Pour ne pas caricaturer le fourre-tout qui avait amené Wade au pouvoir au détriment de Diouf en 2000 et plus récemment la coalition qui a fait accéder le Macky à la magistrature suprême en 2012 et en 2019.
Comme si les idéologies politiques n’avaient plus leur sens au vu de ce que l’on voit de nos jours.
Mais ce qu’il ya à savoir, c’est que les locales ont leurs réalités.
Au sein des écuries, aussi bien pour les départementales que pour les municipales chaque parti devrait être amené à aller chacun sous sa propre banière.
Vous en conviendrez, la raison d’être d’un parti politique, c’est d’aller à la quête des suffrages des électeurs surtout pour de pareilles élections.
Et il est important et vital pour chaque parti ne serait ce que pour se mesurer, de connaître son poids et sa taille. Et c’est déterminant pour de pareilles joutes, car 2024 n’est pas très loin.
C’est pourquoi, certains partis historiques comme le Ps et l’Afp ont besoin de s’évaluer, sans oublier Khalifa Sall avec « Taxawu Dakar » qui était le maître de la capitale et le Pastef qui a, lui aussi, besoin de s’affirmer après s’être montré en 2019 avec 15% alors qu’entre temps beaucoup d’eau a coulé sous les ponts.
Les négociations vont être âpres et le risque de dissidence et d’implosion est réel au sein des coalitions puis que les choix des hommes et des femmes doivent être judicieux car la donne a aujourd’hui changé.
Chaque parti va devoir jouer sa stratégie d’implantation car tout se décide par les électeurs.
Les enjeux sont énormes et seront là jusqu’en 2024 avec le 2 éme mandat de Macky Sall notamment la perspective de sa succession au sein de « Benno Bok Yaakar ».
Ce qui est sûr, c’est que le jeu démocratique doit se faire à la base et ce qui sera déterminant, c’est de laisser les électeurs choisir sinon un mauvais choix mènerait une défaite.
Aly Saleh Journaliste/Chroniqueur