Le monde politique est préoccupé par les élections locales du 23 janvier 2022. L’équation de la tête de liste majoritaire imposée par le dialogue dit national complique les investitures. Pourquoi faire simple quand on est « surdoués » comme à l’APR?
Le Président a introduit une innovation de taille que j’approuve dans la constitution, les ressources naturelles appartiennent au peuple. Auparavant la loi sénégalaise disait qu’elles appartiennent à l’Etat. Ce mouvement est important puisqu’il introduit un nouveau régime juridique de propriété des ressources naturelles.
Le peuple, ce sont les Sénégalais qui vivent. La Nation, c’est ceux qui sont morts et les générations à venir, le peuple en plus.
Le peuple se donne des représentants à l’assemblée nationale, dans les mairies et les conseils départementaux. L’innovation de Macky Sall signifie que désormais l’Etat doit gérer les ressources naturelles avec l’Assemblée nationale et les mairies.
Très bien. Comment faire alors? L’AN a une commission mines et énergie. Elle ne participe à aucune gestion des ressources. C’est toujours l’Etat qui gère et décide de tout avec le Président de la République.
Les collectivités territoriales n’ont aucune attribution précise sauf les audiences publiques des études d’impact sur l’environnement souvent biaisées.
Dans ces élections à venir, il faut veiller à mettre hors champ ceux qui n’ont montré aucun intérêt dans la gestion des ressources naturelles et soutenir ceux qui veulent se battre pour un respect de l’article 25 de la constitution.