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Environnement: Et Dieu Dans Tout Ça?

Environnement: Et Dieu Dans Tout Ça?

Les Cop se succèdent et se ressemblent avec comme principaux dénominateurs : un monde qui continue de se chercher sur les questions environnementales, des prédictions alarmantes souvent erronées et des engagements financiers mirobolants non tenus. La Cop 26 qui se déroule actuellement à Glasgow ne déroge pas à ces constats.

Jusqu’ ici, là problématique environnementale a été gérée sous les seuls prismes scientifiques et géopolitiques, dans le cadre d’une unique dualité: l’Homme et l’environnement. Sans prise en compte d’une troisième partie, la plus essentielle : Dieu. Les rapports qui lient l’Humain à la Nature ont jusqu’ici insisté sur les responsabilités et les devoirs de l’homme, sans évoquer les droits de ce dernier en matière environnementale, dans un contexte international pourtant caractérisé par une situation de pauvreté de plus en plus critique, avec comme corollaire un contexte d’insécurité très préoccupant.

Aussi, la pensée environnementale actuelle est uniquement focalisée, à ce jour, sur le rapport entre l’Homme et la Nature, sans tenir compte d’autres paramètres économiques et de domination, qui ont un impact certain sur la surexploitation des ressources mondiales dans les pays en développement. Le moment n’est-il pas enfin venu pour le monde de remettre en cause les postulats, poser le bon diagnostic afin de trouver les vraies solutions? Les causes des nuisances climatiques (je préfère cette expression à celle du dérèglement climatique) ne sont-elles pas à rechercher ailleurs ? A travers ces quelques lignes, nous souhaitons contribuer à la réflexion sur la problématique de l’environnement, en montrant en quoi, à mon avis, le thème relatif à la responsabilité économique des pauvres humains que nous sommes sur les changements climatiques n’est pas établi. En décidant d’écrire ces quelques lignes sur ce sujet d’enjeu stratégique majeur, certains diront vital pour l’humanité, je me servirais, autant que possible, du bon sens et de l’esprit critique. .

En effet, sur beaucoup de sujets qui ont traversé la vie de l’humanité, le fait que les problématiques n’ont toujours pas été posées de manière rigoureuse a naturellement biaisé parfois les solutions. Des analyses essentiellement basées sur le paradigme de l’analyse intellectuelle, élitiste, parfois sur des anticipations erronées. Je demeure convaincu que la problématique liée à l’environnement fait partie de ces errements dont l’humanité toute entière continue de subir les conséquences. La terre est le théâtre de phénomènes de plus en plus inquiétants qui ont pour noms : réchauffement, inondation pluviale, tsunami, dérèglement climatique, fonte de glaciers, tempête, désert, tremblement de terre, intempérie, etc.

Le cyclone de Bhola (12 novembre 1970, Asie), le plus meurtrier de l’histoire de l’humanité avec ses 400 000 victimes, semble avoir été un des détonateurs qui ont précipité la prise de conscience environnementale universelle. La terre ainsi que l’univers ont été créés, il y a des milliards d’années, selon un fonctionnement programmatique qui n’a rien laissé au hasard. Les planètes qui gravitent autour du soleil, la répartition spatiale harmonieuse des ressources du sous-sol (pétrole, gaz, manganèse, chrome, cuivre, etc…) et à la surface terrestre (fleuves, mers, végétation, climat) doivent assurément intriguer l’homme, qui ne cerne toujours pas, malgré des siècles de progrès techniques et scientifiques, les critères à l’origine d’une telle répartition ; encore moins pourquoi ces différentes ressources ont été déterminées avec mesure (alternance entre sècheresse et inondation, raréfaction saisonnière des ressources halieutiques, cantonnement de nos plans de production agricole à des moments prédéterminés de l’année, etc.. ).

Le poids de la terre, sa création programmatique en 6 jours et ses énormes capacités de stockage doivent amener tout esprit épris de raisonnement à admettre son caractère parfaitement apte à faire face à nos besoins de subsistance. Si l’on raisonne en termes de masse, le globe terrestre, avec ses 6.10²4 tonnes semble avoir été plus difficile à créer que l’homme. Même avec un poids moyen de 100 kg par habitant, la population mondiale, estimée à 7 milliards d’habitants, ne représenterait qu’une partie extrêmement infime de la masse terrestre.

Du reste, en incorporant à la démarche notre relativement insignifiante production industrielle, que beaucoup de scientifiques mondiaux accusent à tort d’être à l’origine des dérèglements climatiques, l’on s’aperçoit que les capacités de reproduction et de stockage de la terre sont, sans commune mesure, avec les besoins de la création. Ce raisonnement qui se focalise fondamentalement sur notre seul berceau naturel terrestre n’intègre même pas notre atmosphère, qui est par essence infinie. Il convient de rappeler, aux tenants du discours, la responsabilité de l’homme sur la dégradation des écosystèmes, que la terre ainsi que l’univers fonctionnent sur la base d’une logique de système, avec ses propres objectifs, mécanismes d’autocontrôle et d’autorégulation et, naturellement, ses pouvoirs de sanction à chaque fois que ses équilibres et son harmonie sont rompus.

Parmi les équilibres indispensables au fonctionnement du système, figurent quelques exemples : l’eau du fleuve et de la mer qui ne se mélangent pas, les éléments de la création produits tous en couple, l’alternance de la nuit et du jour, les montagnes positionnées à des endroits vulnérables de la terre pour les stabiliser, les créations biologiques (animaux, humains ou végétaux) qui obéissent à des normes et logiques bien définies, dont les vocations premières semblent être la régénération, la conservation de l’identité et le respect des cycles naturels programmés. Or, force est de constater que l’homme remet en cause fondamentalement le fonctionnement du système, par les organes génétiquement modifiés (Ogm), l’altération de diverses créations (cueillette prématurée de fruits et légumes, croisement d’animaux), la pratique d’actes contre nature (homosexualité), le libertinage sexuel, la corruption engendrant des déséquilibres fondamentaux dans l’allocation judicieuse des ressources au niveau planétaire et la perte d’éthique. Cette rupture dans l’harmonie crée des désordres nuisibles aux progrès économiques et sociaux de l’humanité. Et les phénomènes naturels nous le rappellent à chaque fois. Toutes nos difficultés en matière environnementale proviennent, à mon avis, plus de ces dysfonctionnements dans la cohérence du système, que d’un surplus de gaz carbonique rejeté dans l’atmosphère, dont l’étendue infinie permet l’absorption sans difficultés de notre Co2.

L’atmosphère est parfaitement ordonnée pour que nos maigres fumées la détruisent. La gestion du cycle de l’eau, de la végétation et des cultures obéissent à un ordre qui échappe à l’humanité. L’expansion permanente de l’Univers témoigne d’une force invisible qui détient les paramètres de gestion des cieux et de la terre. Il convient de revisiter l’histoire de notre humanité pour se rendre compte que nos difficultés environnementales contemporaines ont été expérimentées par d’autres générations avant nous. Ce fut le cas du premier déluge que l’humanité a connu à l’époque de Noé, de la disparition de divers peuples dans l’histoire : les Thamūd, les Aad et la communauté de Loth, pour ne citer que ceux-là, par des phénomènes climatiques violents. Il est grand temps que l’humanité change de paradigme dans sa façon d’appréhender les phénomènes environnementaux. Les données d’analyses et les hypothèses retenues semblent biaisées depuis le départ et il n’est pas superflu de s’interroger sur les vraies motivations qui ont amené un petit groupe de scientifiques et quelques leaders d’opinions mondiaux à «embarquer» l’humanité dans un combat vain, perdu d’avance, et fortement mobilisateur d’énergie.

En dépit du caractère peu fiable de nos outils de gestion prévisionnelle, le monde, à travers Climate action tracker (Cat), un organisme regroupant quatre centres de recherche, s’obstine, à quelques encablures du Sommet de Paris, de prédire un réchauffement de 2,4 degrés d’ici 2100. Très certainement, des arrière-pensées géopolitiques pourraient expliquer les prises de positions constantes et incompréhensibles sur les questions environnementales. En effet, la perte d’influence des pays du nord, consécutive à un vieillissement inéluctable de leur population, une perte de compétitivité et au déplacement progressif du centre de gravité industriel mondial du nord vers les pays émergents génèrent naturellement des réticences. Du reste, la question environnementale a été agitée, pour la première fois, en 1972, dans un contexte marqué par de profondes mutations en chine et au moment où les observateurs sérieux anticipaient des phénomènes de délocalisation industriels, avec ses conséquences sur l’emploi.

 Future puissance économique planétaire, la Chine s’apprêtait à allumer le feu de son décollage économique irrésistible. Freiner l’élan industriel de ces pays, en les amenant à prendre des engagements en matière de réduction de Co2, devient une arme géopolitique. Tout autant inciter les pays pauvres à ne pas couper une ressource naturelle, les forêts, hypothéquer leur capacité à trouver des ressources financières internes nécessaires à leur développement et se lancer vers l’émergence. Pendant ce temps les efforts de compensations financières annoncés ne sont que des vœux pieux difficilement réalisables. Un jeu de dupe sans doute. Au moment où, selon la dernière évaluation de l’Onu, les engagements de réduction des émissions actuelles de gaz à effet de serre de près de 200 pays conduiraient à un réchauffement «catastrophique» de 2,7°C., il y a de quoi s’interroger sur le réalisme de tels engagements surtout en l’absence d’organisme de contrôles internationaux et de mécanismes de sanction.

Les engagements financiers liés à la création d’un fonds de compensation de 100 milliards de dollars, à partir de 2020, semble tout aussi illusoire dans le contexte de crise mondiale et sanitaire actuel et au regard du peu de respect des engagements pris à Green eagles. Ne devrions-nous pas enfin faire notre propre introspection en tant qu’humains et faire preuve de plus de modestie et de sens de la mesure, dans l’appréciation des questions environnementales ; arrêtons ces initiatives empreintes de vanité et de naïveté et évitons de perdre du temps sur des enjeux incontrôlables; apprenons à être réalistes et pragmatiques. Concentrons-nous sur des enjeux réalisables et utiles à l’humanité. Focalisons nos énergies sur la croissance vertueuse et la solidarité.

Magaye GAYE

Economiste International

Email : gmcconseils@gmail.com







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