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Chapeau, Air SÉnÉgal

Chapeau, Air SÉnÉgal

C’est juste si on ne m’avait pas regardé comme un fou quand j’avais dit à certains que j’allais prendre un vol Air Sénégal pour me rendre en France. Pourquoi donc t’exposer à une galère certaine faite de retards inqualifiables si ce n’est d’annulations de vols sans explications et de bagages égarés ? Voilà ce qu’on me disait en substance. Eh bien, je n’ai vécu rien de tout cela ! Bien au contraire, aussi bien à l’aller qu’au retour, j’ai été surpris de voir des avions décoller à l’heure et arriver en avance sur l’horaire d’atterrissage annoncé !

Dans la nuit du mardi 08 au mercredi 09 mars, alors que je flânais dans le hall de l’aéroport international Blaise Diagne de Diass, j’ai été surpris d’entendre une annonce appelant les « derniers passagers du vol HC 403, en l’occurrence Mamadou Oumar Ndiaye et un certain D. Diallo, à se présenter de toute urgence porte… pour embarquement immédiat ». Ventre à terre, je me présentais au comptoir derrière lequel se tenait le commandant de bord en personne qui me fit savoir que « Monsieur, on n’attendait que vous deux pour décoller ! » Surpris, je bredouillais que j’étais dans la salle d’attente depuis 22h30 mais que je ne pensais pas que l’embarquement sur le vol Air Sénégal commencerait à l’heure indiquée ! Cette nuit-là, le vol s’est déroulé sans encombre et l’avion a atterri à Paris 7h10 minutes, heure française, soit 15 minutes avant l’heure annoncée sur les billets!

Agréablement surpris, j’ai tenu à féliciter le commandant de bord que j’ai pu approcher près du tapis de bagages. « Je vais vous surprendre Monsieur en vous apprenant que nous avons même devancé Air France » m’a répondu le commandant dont j’ai appris plus tard qu’il s’appelle Abou Kane.

Même surprise agréable à mon retour, mardi dernier. Ce jour-là aussi, me disant que je pouvais prendre mon temps étant donné qu’il s’agissait d’Air Sénégal, je me suis présenté à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle à 8h30 minutes, soit 30 minutes après l’heure de convocation. Eh bien, au comptoir d’Air Sénégal, on m’a fait savoir que le vol était déjà fermé ! J’au dû négocier pour pouvoir embarquer…

Là aussi, décollage à l’heure et atterrissage à l’AIBD à 14h20 pour une arrivée prévue à 14h55, soit avec 30 minutes d’avance ! Une performance signée Goumba Lô, un commandant de bord sénégalais qui sillonne les airs depuis le temps de la défunte compagnie multinationale Air Afrique. Vols ponctuels, bagages au rendez-vous, service de bord de très bonne qualité, avions neufs…

Notre compagnie aérienne nationale, dont le lynchage sur les réseaux sociaux constitue le sport favori de beaucoup de nos compatriotes, coche toutes les cases de qualité. On me dira certes qu’une hirondelle ne fait pas le printemps et que deux vols ponctuels ne suffisent pas pour établir un jugement valable…

A quoi je répondrais que l’impression et le ressenti sont tout aussi importants que les plus abondantes statistiques.

Face au flot de critiques qui s’abattent sur Air Sénégal, je tenais donc à livrer ce témoignage sur cette jeune compagnie pour encourager ses travailleurs, le personnel de bord surtout, ainsi que ses managers dans leurs efforts louables pour porter haut le flambeau national. Qu’ils continuent donc sur cette voie et je suis sûr que le succès sera au bout de l’effort. En tout cas en moi ils ont gagné un client, pas très régulier sans doute, mais enfin un client quand même !







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