Nous sommes tous d’accord, pour que l’on assiste un jour au développement du Sénégal et à l’émergence des pays africains, il faut impérativement un changement de paradigmes.
Des guides religieux et d’imminents intellectuels ont écrit ont aussi communiqué dans ce sens pour nous exhorter à changer de comportements.
Toutes ces interpellations sont pour mettre toutes les opportunités en avant pour espérer un Sénégal émergent afin d’améliorer nos conditions de vie.
Si on met, la première alternance démocratique en 2000, dans le contexte dans lequel elle a eu lieu, on peut la qualifier comme la plus grande réalisation du président wade.
Remporter une élection présidentielle dans un pays d’Afrique subsaharienne par la voix des urnes n’était pas encore une possibilité fréquente.
Ainsi, quand il l’a réussi avec les Sénégalais; il a montré la voie et a servi d’exemple pour beaucoup d’autres États voisins.
Il les a appris, qu’il était bien possible de changer un président de la république sans passer par un coup d’état ou par une guerre civile( « Ne pas marcher sur des cadavres pour aller au palais »)
On peut user que de sa carte électeur pour renverser n’importe quel régime.
Sous la magistère du président maître Abdoulaye Wade « Le Sénégal qui gagne était une réalité »
Gagner en croyant en soi gagner en se donnant à fond dans les tâches qui nous sont confiées au travail.
Ces slogans étaient bien appropriés par les Sénégalais. Ainsi, nous avions noté des débuts de changements remarquables dans nos manières de penser et de faire.
Ces moments coïncidaient aussi avec les belles prestations des lions de la Teranga à la can et et la coupe du monde 2002.
Le rêve était permis, nous étions tous sûrs que le travail était au bout de l’effort.
Pour consolider tout cela, wade et son régime nous mettaient sur la table de gigantesques projets ( éléphants blancs pour certains) construction d’autoroutes, d’échangeurs, d’hôpitaux, d’universités, d’écoles entre autres infrastructures.
Toujours pour montrer que le vent de l’alternance nous rappelait que nous étions un pays indépendant et si on s’y mettait, comme il se doit, nous pouvions vraiment y arriver.
Nous avions ouvert nos portes à d’autres collaborateurs pour diversifier les partenariats ( port, aéroport,transports routiers, travaux et services publics.)
Nous avions demandé à l’armée française d’aller installer ailleurs sa base militaire.
Nous avions refusé de signer les APE…
Nous avions pratiquement réussi à former un gouvernement des États Unis d’Afrique qui malheureusement, a été chahuté aux derniers instants par certains chefs d’état africains mal influencés par l’Occident.
Toutes ces initiatives prises pour l’intérêt du Sénégal et des Sénégalais sont sans doute l’un des facteurs qui ont influencé le complot international pour faire tomber le régime de Wade en 2012.
Cependant, les avertis savent très bien que le wadisme demeure l’unique canevas sur mesure pour un Sénégal émergent et pour réussir l’unité africaine.
M. Mountaga GANGUE