2024 c’est déjà demain !
La validation juridique de la candidature du Président Macky Sall ne souffre d’aucun doute car, le Conseil Constitution, seul organe à se prononcer sur cette question, a dans sa Décision 01/C/ 2012 du 12 février 2012, donné une réponse on ne peut plus claire : « le mandant en cours au moment de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi, par essence intangible, est hors de portée de la loi nouvelle. »
La validation politique, par la Coalition Benno Bokk Yakaar, est actée car pour les membres de cette coalition, le Président Macky SALL reste et demeure leur seul et unique candidat.
Il est leur plan de A à Z.
Alors tout ce qui reste à faire est de sonner la grande mobilisation autour de lui pour lui donner toutes les chances de triompher et de la manière la plus éclatante dès le premier tour.
Pour ce faire, son bilan plus qu’élogieux doit être rendu visible dans le cadre d’une communication permanente.
Celle- ci jure d’avec la communication de crise à laquelle nous avons eu droit de la part du Premier ministre et de son gouvernement ce 15 juin 2023.
Ce point de presse a été certes très utile car il a permis de démêler le vrai du faux dans le procès ayant opposé Adji Sarr et Ousmane Sonko et les émeutes qui s’en sont suivies. Mais il reste une communication ponctuelle au moment où elle devrait être constante.
En effet, nous pensons que durant cette période qui nous sépare de la présidentielle, tous les ministres, directeurs généraux, députés, élus locaux et autres devraient aller vers les médias pour parler des réalisations du Chef de l’Etat dans leurs localités respectives mais également à l’échelle nationale.
Mais ils devraient surtout descendre à la base pour un travail de proximité qui leur permettrait d’être en contact direct avec les populations et les militants et de voir les voies et moyens pour prendre en charge leurs préoccupations immédiates.
C’est dans cet exercice que se distingue particulièrement le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Monsieur Baldé qui n’est pas simplement un cadre politique bardé de prestigieux diplômes, mais un homme politique très engagé aux côtés du Président Macky Sall et des populations de Kolda auprès de qui il se rend chaque week-end, malgré ses lourdes charges de ministre et la distance entre Kolda et Dakar.
Le ministre Moussa Baldé est ce prototype d’intellectuel achevé qui aurait pu mener une vie tranquille en dehors du champ politique.
Pour lui donc, la politique n’est rien qu’un sacerdoce pour servir son pays et sa région.
C’est tout ce qui explique que ce brillant mathématicien, après un parcours exceptionnel qui a abouti à son rang de professeur titulaire à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar depuis 2018, s’est engagé en politique pour accompagner le président Macky Sall dans sa conquête du pouvoir depuis 2011 et son exercice depuis 2012.
Après l’accession du Président Macky Sall à la magistrature suprême en 2012, il a été nommé Directeur Général de la SONAGRI. Durant les années passées à la tête de cette institution, il réalisa un excellent travail avec des records jamais égalés dans la production du riz au niveau de la vallée et d’excellentes campagnes agricoles qui ont fin de faire la grande satisfaction des populations et permis de faire des avancées notables dans la quête de l’autosuffisance en riz.
C’est sans doute ses résultats qui ont fait que le Chef de l’Etat l’a promu ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural en 2019.
Son passage dans ce ministère a été marqué par la modernisation de l’agriculture grâce à un programme de modernisation de l’agriculture sénégalaise avec un matériel agricole moderne donné aux agriculteurs pour leur permettre d’exploiter des superficies plus importantes et d’avoir ainsi des productions plus conséquentes.
Ainsi, durant cette période, des productions records ont été enregistrées aussi bien dans la culture de l’arachide que des céréales.
A la faveur du remaniement ministériel de septembre 2022, il fut nommé ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Il retrouve ainsi son milieu naturel et va s’attaquer avec plus de réussite à l’épineux problème de l’orientation des bacheliers qui a toujours été un casse-tête pour l’état du Sénégal.
Il réussira à orienter tous les étudiants, certains dans les ISEP qui leur offrent des conditions d’accueil beaucoup plus favorables.
Son engagement politique auprès de ses concitoyens de Kolda fait qu’il est, depuis 2014, le président du conseil départemental de Kolda, poste qu’il gagne grâce à la confiance des Koldois.
Ma proximité avec lui en sa qualité de Commissaire politique de Bakel ainsi que celle de superviseur politique dans le département de Rufisque, que je partage avec lui, m’ont encore conforté dans l’idée que j’avais de la loyauté, de l’engagement, de la compétence, de la serviabilité, entre autres qualités de cet homme sur qui nous devons prendre exemple pour aider le président Macky Sall à réussir sa noble mission.
Dans ce même lot, on pourrait aussi faire référence au ministre des Finances et du budget, Monsieur Mamadou Moustapha Ba, cet autre serviteur de la République qui ne connait que le ministère des Finances qu’il a rejoint très tôt après sa sortie de l’Ecole nationale d’Economie appliquée (ENEA) avant de rejoindre la Belgique pour y faire son cursus universitaire.
Cet ancien enfant de troupe, compétent, loyal et engagé a pris une part active dans l’élaboration du Plan Sénégal émergent (PSE).
Son titre de ministre lui permet de s’investir davantage dans la recherche de financements nécessaires à la réalisation de investissements publics et la gestion de la coopération financière.
En attestent ces récentes performances avec la signature avec la Banque mondiale d’un accord de 91 milliards pour le financement du projet de l’économie numérique et le budget du Sénégal de 2023 qui a franchi le cap des 6000 milliards.
Monsieur le Président, voilà des exemples de ministres qui assurent et qui rassurent et sur qui vous pouvez compter pour l’émergence de notre cher pays, le Sénégal.
Ibrahima Baba SALL
Premier vice-président à l’Assemblée nationale
Député Maire de Bakel